Je suis passée devant ce matin même, avec un ami espagnol qui me dit que la loi du silence est terrible en Espagne. D’après lui, mis à part quelques journaux « marginaux » les grand média cachent l’éclatement de la bulle. Et d’aprè lui une partie des constructeurs devraient aller en prison.
« Je confirme l’état de désespérance dans lequel se trouvent les acquéreurs de l’opération Carré Vert, 28-30 rue Félicien David à Saint Germain en laye: Disposition inimaginable des immmeubles dont certains appartements sont de véritables cavernes, état de finition indigne (salles de bains non terminées plus de 4 mois après la livraison, parties communes à peine dignes d’un HLM de bas de gamme, humidité dans les sous-sols, escaliers menant aux immeubles non conformes et pouvant provoquer des blessures, espaces verts en état de friche, permis de construire toujours pas obtenu conformément aux engagements pris).
Tout ceci résulte de la mise en place d’équipes nouvlles totalement incompétentes, les anciennes équipes de FRG ayant été proprement virées à l’arrivée de l’espagnol Fadesa. A croire que ce promoteur espagnol à qui on prête l’intention de revendre FRG est venu en prédateur, « faire un maximuml de fric en un minimum de temps ». C’est peut-être la manière de faire de la promotion immobilière en Espagne. Mais c’est affligeant dans notre pays et j’espère vivement que ce promoteur va payer son incompétence et sa malhonnêteté ! »
Et voici ce qui se passe dans le région de Toulouse : « La grosse colère des habitants d’une résidence neuve« . Le Carré Vert n’est pas encore habité, contrairement à cette résidence, pourtant pas habitable. Du Robien bien bâclé !
« Nous sommes pris en otage dans l’immeuble ». C’est le cri d’alarme de Martine Springer, propriétaire d’un appartement dans une résidence construite rue Henri Martin par le promoteur Kaufman et Broad. Les appartements ont été livrés comme prévu, au début du mois de décembre 2007, mais bien des surprises attendaient les locataires.
Dès le départ, ils ont constaté que les « lieux communs » n’avaient pas été nettoyés à la fin des travaux. Dans les couloirs et les cages d’escaliers, l’électricité ne fonctionne pas. « Nous sommes obligés de marcher à tâtons avec une lampe de poche », explique l’un des habitants.
Les ascenseurs sont en rade, les lignes téléphoniques n’ont toujours pas été installées, les interphones non plus. Coupés de tous moyens de communication, on peut ajouter à la liste la non-distribution du courrier. Les boîtes aux lettres, situées dans l’immeuble, ne sont pas accessibles au facteur. »
Merci aux victimes toulousaines qui m’ont envoyé un mail très touchant pour me signaler cette situation.
Dans la situation actuelle, il faut avoir le coeur bien accroché pour acheter sur plan. Il va y avoir des défauts de promoteurs c’est sur …donc des retards,
des projets non finalisés.
Bref une horreur pour l’acheteur.
Bonjour,
Concernant le cas de St Germain en Laye, je me demande comment la résidence a bien pu sortir de terre sans permis de construire valide? a par dans le sud de la France où des politique et des millionaires réussissent cet exploit (vous avez dit corruption….)le reste de la France à des lois, des regles et les moyens de les appliquer.
Là, s’il n’y a pas de PC obtenu, les acquéreurs peuvent se retourner à la fois contre le promoteur et les pouvoirs publics.
Comme quoi, il n’y a pas que dans le Sud… 🙂
/A
Bonjour,
Financière Rive Gauche Groupe Fadesa n’a également pas respecté ses engagements sur un programme à Paris 75015 – le Programme NEF 24-28 rue Auguste Chabrières où les retards ont été de 18 mois et où de nombreuses malfacons sont apparues sur le chantier. Le programme en cours de livraison est encore un vaste chantier !
De la même manière, le programme Fondary, rue Fondary dans le 15ème arrondissement de Paris a également pris un retard important (aucune fondation n’est sortie de terre pour un programme théoriquement livrée courant 2009).
Le Groupe Fadesa (après un dépôt de bilan en espagne, la maison mère puis un redressement), a racheté le groupe Financière Rive Gauche et a mis à sa tête des espagnols en virant la direction de Financière Rive Gauche et les déboires de tous ces prorammes n’est sans doute pas étranger à cela.