Allemagne : revendications salariales.

Images_3 En Allemagne, les organisations patronales sont dans la M… ouise.
Le tableau était idyllique pourtant, modération salariale, coups de sabres dans l’état providence bismarckien, puis le désastre est arrivé.
Compétitivité des entreprises, excédents extérieurs monstrueux, équilibre des finances publiques, ont rendus des dents aux syndicats ouvriers.
En effet, plus aucun des arguments précédemment évoqués ne portent, et les salariés, même pas endettés, n’ont même pas eu le bon gout d’acheter de la pierre à cout délirant, pour se mettre un boulet au pied pendant trente ans.

Poussant le vice plus loin, beaucoup de propriétaires, en plus, n’ont même pas acquis leur propriété, se contentant de l’hériter, pyramide des âges oblige.
Finalement, ce n’est pas mal, une économie débarrassée de l’immobilier.
Et Jean Claude devrait être content, l’équilibre des finances publiques est acquis.
En fait même pas.
Les gouvernants allemands n’ont pas fait ce qu’ils devaient faire.
Des cadeaux, au nom de la « compétitivité » au haut de l’échelle sociale, qui auraient déséquilibré les finances et justifié encore des sacrifices.
Au lieu de ça, ils demandent des augmentations. Pis même, un salaire minimum.
Alors que sans ça, les banques allemandes auraient pu continuer tranquillement à aller placer les excédents dans des placements pourris à l’extérieur, et se faire plumer, milliard par milliard…