Paul Krugman : la crise est rationnelle…

Images_3 …Ce sont les banques centrales qui ne le sont pas.
Pour Paul Krugman, les banques sont on ne peut plus rationnelles quand elles se défient de leurs consoeurs.
On estime (pour le moment), les pertes à 500 milliards. Or seules 100 milliards ont été provisionnés. 400 manquent donc à l’appel, et beaucoup plus si le trou se creuse encore.
La crise n’est pas, comme le prétendent les banques centrales, une crise de confiance,

si c’était le cas, les tapis d’argent déployés auraient suffit.
C’est une crise aux fondements macro-économiques solides, la surévaluation de l’immobilier dans un premier temps, sa baisse ultérieure, les prêts bancaires farfelus, le pouvoir d’achat des ménages en déshérence.
On le voit, la réponse à la crise se fera, non pas dans une aide aux banquiers, mais dans une aide aux citoyens.
Il s’agit de le resolvabiliser, de lui éviter une déroute financière totale.
Si l’on tarde trop à agir, et n’appelons pas les pantalonnades des banques centrales de l’action, c’est par millions, et par dizaines de millions que les ménages insolvables vont se retrouver à la rue.
Paul Krugman parle de 20 millions…
La crise sera à ce moment là, hors de contrôle, au niveau immobilier, financier, économique et politique.
Avec toutes les dérives possibles, comme dans les années 1930…

(2 commentaires)

  1. Ben voilà la belle mentalité!
    A force de crier au loup vous allez finir par l’avoir votre crise et ce sera de votre fautes, à faire peur aux citoyens.
    Faites plutôt comme notre bonne ministre de l’économie, ignorez là et vous verrez tout ira bien.
    Moi quand je sors dans la rue je me répete « j’ai pas froid, j’ai pas froid », et jamais la goute au nez!!

  2. Attendez donc le premier trimestre 2008. Vous verrez si les annonces des pertes des banques sont virtuelles ou pas.
    Quand on raisonne macro économie, on sait que toute exagération à la hausse appelle une correction baissière supérieure à la hausse, avant un retour à l’équilibre.
    Cette fois-ci l’exagération, c’est l’immobilier qui l’a engendré. Même si les bilans des entreprises sont sains, la gangrène se propage dans les esprits et au travers de la crise du crédit (peur de prêter à des paniers percés)
    Dans toutes les crises, notamment celle de 2000 il y a eu des gens qui n’ont pas voulu voir la réalité et qui ont prix la crise en pleine figure, leurs avoirs restés investis malgré les alertes ayant été dévalués par la suite.
    Ma politique actuelle : retirer mes billes et attendre que l’oscillation se stabilise.
    Mais attention à là où on met ses liquidités, elles pourraient être prêtées à des moins que rien qui remboursent pas leurs dettes.

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