Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs a touché un bonus de fin d’année de 68 millions USD, soit environ 47 millions d’euros, établissant un nouveau record.
Cette somme est décomposée en cash (27 millions USD) et en actions (41M USD). Le salaire de M. Blankfein est déclaré par Golden Sachs à 600 000 USD par an.
Golden Sachs a annonçé pour 2007 des résultats records, contrairement à ses concurrents empêtrés dans la crise des subprimes : le secteur bancaire a en effet annoncés des pertes s’établissant entre 100 et 130 milliards de dollars.
Dans ce contexte difficile, Golden Sachs a publié des résultats en hausse de 22%, à 12 milliards de dollars. Et souligné sa très faible exposition face aux placements liés aux subprimes, ceci expliquant cela…
Alors, déplacé ce bonus de fin d’année ? Si la somme parait extravagante, il faut bien noter que les rivaux de M. Blankfein n’ont pas fait aussi bien que lui, loin s’en faut : les PDG de Morgan Stanley et Bear Stearns ne toucheront rien cette année. Morgan Stanley vient en particulier de déprécier la somme titanesque de 9,4 milliards de dollars (oui, vous avez bien lu) à cause de son exposition aux subprimes.
Et Citigroup, le premier établissement bancaire américain, vient de remercier son PDG, responsable de pertes évaluées à 8 milliards de dollar…
Alors, comment Golden Sachs a-t-elle réussi à afficher autant de bénéfice dans un environnement aussi morose ? Tout simplement en misant sur la dépréciation à venir des obligations adossées à des créances hypothécaires à et en plaçant encore l’argent de ses clients dans ce genre de produits.
Alors, distribuer 0,5% des bénéfices à un PDG qui a réussi là où tous les autres ont échoué, est-ce immoral ? Les actionnaires de Golden Sachs vous répondront que non. Toutes les familles des pays les plus pauvres de la planète qui vivent avec moins d’un dollar US par jour vous répondront que oui.
Espérons que M. Blankfein redistribuera une partie importante de son bonus à une association de bienfaisance. Après tout, c’est bientôt Noël.
.
Il faut dire que Goldman Sachs a dechiré dans le contexte des subprimes. Certains pensent même (c’etait ptet dans le blogfinance) qu’ils auraient gagné grâce aux subprime en speculant à la baisse du les produits derivés des credits hypothecaires US. Il faut dire que la bulle immobilière aux US avait été annoncé à plusieurs reprises, dont par l’ancien president de la FED Greenspan
Il faut dire que Goldman Sachs a dechiré dans le contexte des subprimes. Certains pensent même (c’etait ptet dans le blogfinance) qu’ils auraient gagné grâce aux subprime en speculant à la baisse du les produits derivés des credits hypothecaires US. Il faut dire que la bulle immobilière aux US avait été annoncé à plusieurs reprises, dont par l’ancien president de la FED Greenspan