« Si ta main te scandalise, coupe-la… »

« Si ton oeil te scandalise, arrache-le ! ».
HSBC aura été très biblique.
Son activité de commercialisation et de négoce d’instruments hypothécaires aux USA est purement supprimé.
La danse devant le veau d’or s’arrête.
C’est le signe le plus indubitable de la crise.
On n’essaie même plus de faire semblant, on tire un trait.
Il n’y aura pas de rebond immobilier.
Du moins, pas dans cette vie.

Mais quelle est la philosophie profonde de cette mesure ?
Elle est en effet énorme. Cela veut dire qu’à terme, les banques se désintéressent complètement de l’immobilier, fermant la parenthèse sur une période de l’histoire.
Celle où les prêts aux particuliers pour ce genre de « placements » les concernaient.
En effet, ce genre de placement, c’est un mistigri. Au fond, ça n’intéresse personne.
Trop long, trop de risques finalement, une rentabilité basse, et pas moyen de s’en dégager en cas de problème.
Les prêts trop longs finalement, s’ils piègent les emprunteurs, piègent aussi les banques.
Et les problèmes peuvent être nombreux.
Défaillances, procès, décès, accidents, qui s’ils ne les intéressent pas directement, intéressent souvent des filiales d’assurances.
Pour les banques,  le mécanisme se met en place. Vous pourrez toujours « faire » de l’immobilier.
Sans elles.
Simple retour à ce qui était antérieur aux années 1950.