L’état des lieux.

Sinking_of_the_uss_yorktown_cv5_01La bataille du subprime a fait une nouvelle victime.
Nous voyons ici citigroup mortellement touché, et son capitaine a été héroïquement évacué à l’arrière, sur un brancard doré qu’on dit atteindre de 30 à 90 millions de $. On se demande combien il aurait pris s’il avait été compétent.
Citigroup, déjà mal en point par la première bordée reçue (9 à 11 milliards de $), devra faire face (sans rire) à la seconde (55 milliards).

« Le pire reste que l’ampleur de la crise reste inconnue » ; quand à Charles Prince, il aurait pu prononcer la phrase suivante :
« Bon, vous avez vu ce qu’il fallait pas faire ? ça valait bien 90 millions, non ? »
Parce que maintenant, on voit bien la totalité du problème.
La crise serait « petite », si elle était cantonnée à ce qu’elle est maintenant. C’est à dire aux USA une baisse de 10 % des valeurs qui générerait 2 000 milliards de pertes.
Or, visiblement, il n’y a aucune chance que la crise en reste à ce stade et ne dégénère pas plus encore.
On rentre dans la seconde phase de la période.
Après un demi siècle de croissance monétaire débridée (1960-2007), de prêts de plus en plus risqués, de dévaluation monétaire inconnue dans l’histoire (la monnaie dominante, le US $ a perdu 96 % de sa valeur pendant ce laps de temps) l’imprudence des acteurs a enclenché la phase de contraction.
Les acteurs monétaires seront tout simplement incapable de prêter. Dans ce contexte là, une baisse de 50 % serait un petit mal aussi. Une baisse beaucoup plus importante n’est pas à exclure.

(2 commentaires)

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