La crise de l’immobilier US annonce-t-elle la récession ?

4587548754 Le marché de l’immobilier américain n’a décidément pas fini de faire parler de lui. La baisse des taux annoncée par la Fed et largement anticipée par les marchés n’a pas suffi à enrayer la crise de confiance. Encore une fois personne n’est réellement en mesure de diagnostiquer l’ampleur du mal qui gangrène l’économie  US et, ne nous leurrons pas, l’économie européenne.

Ce n’est pas en effet que les crédits de type « subprime » soient généralisés en Europe, mais une récession de l’économie américaine affecterait l’ensemble des économies. Et malheureusement elle semble se profiler. C’est en tout cas ce que craignent les bourses : Paris clôture à -2 %, le Dow Jones à -2,6%…

« Le Monde »,« Le Figaro » ou le « New York Times » -parmi d’autres- relèvent plusieurs des facteurs issus de l’immobilier qui risquent de précipiter la crise :

Pour la première fois depuis 1991, la croissance du bâtiment sera négative en 2007.

Les analystes prévoient entre 500.000 et 2.000.000 de défaillances sur les crédits immobiliers d’ici à la fin 2008.

Le stock de l’immobilier invendu n’a jamais été aussi élevé, et ne cesse de s’accroître.

L’indice des prix des dix plus grandes villes US a chuté de 5 % sur un an en août, (la baisse la plus importante depuis 1991).

La Fed baisse encore son taux, de « seulement » 0,25 %

Immobilier : « 2ème fête des biens morts » sur cotation-immobilière

On n’est pas logé à la même enseigne coté emprunts

(2 commentaires)

  1. Bonjour Marie,
    En effet, c’est la suite logique de cette crise immobilière. Nous en avions parlé ces derniers mois. Une vidéo en septembre 2006 d’un expert français annonçait les risques.
    La différences avec 1991, c’est que cette fois ci, la baisse des taux sera difficile (en 91, ils étaient à 9%) et le contrôle de l’inflation par un afflu de pétrole sur le marché mondial n’est plus possible.
    Le risque actuel, est de voir les US utiliser les anciennes recettes (baisse forte des taux) et voir s’emballer l’inflation (amplifié par le manque de pétrole). A vouloir repousser la recession, ils vont nous déclencher une crise économique.
    Sur ce coup là, nous n’avons pas le choix, il faut sacrifier l’immobilier, et concentrer nos forces financières sur des investissements liès sur des énergies de substitution du pétrole.

  2. Une vidéo en septembre 2006 d’un expert français annonçait les risques.
    Tu peux nous redonner le lien, Benjamin ?

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