« L’importation de produits chinois defectueux ne provoquera une hausse durable du PIB français que si les entreprises concernées par la réparation jugent que ces importations vont continuer suffisamment longtemps pour qu’il soit rentable d’investir et d’embaucher de nouveaux collaborateurs (de préférence préalablement au chomage pour ne pas créer de tensions inflationnistes sur les salaires), qu’elles se fassent suffisamment concurrence pour que les prix restent contenus et bien-sûr que les victimes ne diminuent pas leurs autres dépenses à la hauteur des coûts de réparation (donc puisent dans une épargne, là aussi préalablement…) Dans ce cas le niveau de production augmentera, non pas pour améliorer le bien-être matériel mais pour faire face au « fléau » des importations de mauvais produits. »
Je suis beaucoup plus prosaïque et terre-à-terre. Ce que je vois, tous les jours, pratiquement, ce sont ce genre de vannes qui claquent, sous la pression de la pâte à joint et de la filasse. Dans le meilleur des cas, en l’absence de conséquence, c’est pour l’artisan, l’entrepreneur du bâtiment, une perte de temps. En moyenne deux à trois heures par vannes. Bien sûr, si le système de chauffage n’as pas été mis HS, et si il n’y a pas eu de dégâts significatifs. C’est dire l’importance des sinistres qui peuvent arriver, et entrainer l’intervention des assurances (des particuliers, des décennales) et garantie des vices cachés.
Prenons le cas le plus simple, celui de l’artisan, qui, appelé par son client, à qui il a vendu l’année dernière une chaudière toute neuve, est obligé de passer deux ou trois heures pour changer la vanne. Deux ou trois heures, c’est 70 à 100 zeuros. Pour une économie de 25 centimes à 1 zeuros sur la vanne. Avec un taux de défaillance très élevé (40 % observé en UNE année, la première…).
C’est, pour n’importe quel entreprise, un fléau, et une perte de réputation, pour le fournisseur, par contre-coup, cela va être un retour de bâton.
Raison pour laquelle, la commercialisation de ce type de produit « made in china » a cessé pour un « made in italy », beaucoup plus fiable. En attendant, les ravages de ce type continu, avec des pannes importantes et graves parfois…