3 fois sur 4, les constructeurs de maisons individuelles ont retenu un chauffage électrique direct (convecteurs, panneaux rayonnants, planchers rayonnants), la raison de ce choix, est, 9 fois sur 10, le coût.
Le faible coût d’utilisation est cité 4 fois sur 10, et la protection de l’environnement 2 fois sur dix.
Mais il s’agit certainement, là aussi, de l’habillage de la cause principale, le choix financier. La principale mesure d’économie, reste donc l’isolation.
Le grenelle de l’environnement, lui, met l’accent sur la priorité à donner aux systèmes à chauffage central à eau chaude, système de chauffage qui peut être mis en route avec du renouvelable, ou compatible avec lui, qui est approprié à la transition énergétique (on peut changer de sources de chauffage), adapté aux économies d’énergie d’aujourd’hui et de demain.
Ce qui est donc condamné ici est aussi la politique du tout électrique du gouvernement français. Politique désormais qui va retomber (financièrement) sur les épaules des propriétaires imprudents, équipés électrique.
Bien sûr il est toujours possibles de tirer des tuyaux, et de poser un système de chauffage central, mais c’est long, onéreux et souvent inesthétique sur l’ancien.
Il faut aussi mettre en relief la responsabilité des constructeurs, et des fabricants de matériaux, qui se sont empressés d’empocher une plus value, aux dépens des clients, et signaler qu’ enfin, même pour les inconditionnels du chauffage électrique, qu’il existe des chaudières électriques qui fonctionnent sur chauffage central. On peut donc voir, dans le choix du convecteur, aussi une volonté multiforme de piéger le chaland…
photo : © Rémi Kaupp, CC-BY-SA-2.5, Wikimedia Commons
J’ai du mal à croire que le chauffage central à eau chaude soit si efficace que cela. Il me semble que les déperditions de chaleur sur le parcours des tuyaux mettent à mal l’efficacité energétique. Fondalement on part d’une source d’énergie X pour chauffer l’eau, qui ensuite assure le chauffage, donc on a une étape intermédiaire ce qui n’est pas bon pour le rendement final.
Dans les faits, les tuyaux sont posés à l’intérieur des pièces à chauffer. Si la chaudière est installée dans une cave, les quelques mètres qui doivent être isolés présentent une perte négligeable. Bien moins de 1 pour cent du total.