Rappelez-vous, ce que je disais déjà en juin 2006 : concernant l’Iran, le désaccord n’est pas forcément ou l’on croit. Les choses semblent se préciser désormais.
Le deuxième groupe pétrolier russe, Loukoïl, a dit en effet mardi continuer à travailler en Iran malgré les « entraves » causées par des sanctions américaines à son projet pétrolier à Anaran, dans l’ouest du pays.
Les compagnies pétrolières américains ne seraient-elles pas au final intéressées par les ressources en pétrole de l’Iran, Bush et Téhéran, n’étant alors que des ennemis intimes ? .. et le lobby des pétroliers texans voyant d’un mauvais oeil que le brut tant convoité atterrisse dans les « mains » des compagnies russes.
« Le projet se poursuit, des forages son en cours » à Anaran, a affirmé Vladimir Simakov, porte-parole de Loukoïl, critiquant les médias ayant « mal compris » les difficultés évoquées la veille par le vice-président de Loukoïl, Leonid Fedoun, devant des étudiants à Moscou.
Les agence russes ont parlé de « gel » du projet en raison des sanctions américaines et la chaîne d’information en continu Vesti continuait mardi à parler d' »arrêt ». Une information reprise par les médias iraniens.
La filiale Loukoïl Overseas, en charge du développement à l’international du groupe russe, a confirmé à l’AFP que sa représentation en Iran « continuait à travailler » en dépit des « entraves » constituées par la menace de sanctions.
Si l’exploration d’Anaran se poursuit, « il y a cependant des inquiétudes concernant l’avenir » de ce projet, en raison duquel « nous pouvons être sanctionnés par les Etats-Unis », a néanmoins insisté le service de presse de Loukoïl. « Car les sanctions américaines peuvent toucher un pays tiers, comme la Russie ou une de ses compagnies, si ses investissements en Iran dépassent les 20 millions de dollars« . « Pour l’instant, nos investissements sont inférieurs » à cette limite, mais s’en rapprochent dangereusement, a ajouté le porte-parole de Loukoïl, se refusant à préciser le montant actuel de ses investissements en Iran.
Loukoïl avait annoncé en décembre 2005 cette découverte pétrolière « majeure » à Anaran et le lancement de son exploration. Loukoïl Overseas, la filiale internationale de Loukoïl, dispose d’une part de 25% dans ce projet, les 75% restants étant aux mains du norvégien Norsk Hydro.
En novembre 2006, après la Chine, la France, le Japon, l’Espagne et même les USA, la Russie avait dévoilé également son intérêt pour le pétrole iranien et plus particulièrement pour le pétrole de l’immense champ d’Azadegan, justement convoité par les Japonais et dont les réserves sont estimées à 26 milliards de barils. En décembre 2006, l’Iran avait lancé un appel d’offres international pour l’exploration et le développement de 17 blocs pétroliers. L’Iran a déjà signé des contrats avec des compagnies internationales pour le développement de neuf blocs pétroliers, ceux d’Anaran, Farsi, Garmsar, Khoramabad, Kouhdasht, Mehr, Monir, Saveh et Zavareh Kashan.
En avril 2007, le directeur général de la Compagnie Nationale de Pétrole Iranienne (NIOC) Gholam-Hossein Nowzari avait annoncé que 3.6 milliards de barils de pétrole brut avaient été découverts en Iran au cours des 3 derniers mois.
Selon lui, le gisement de pétrole de Paranj disposerait d
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