Elle ne court plus, la banlieue.

Une étude Québécoise montre que la banlieue évolue. Longtemps, à l’image des temps ancien, espace de relégation, la banlieue devient aussi espace de vie et d’emplois.
Car, désormais, une grande partie des emplois, se trouvent en banlieue. 58 % des banlieusards travaillent en banlieue, ce qui casse bien des idées reçues, des lieux communs, et montre une réévaluation des habitudes par les employeurs.
En effet, pourquoi aller placer des bureaux, mêmes dans des adresses prestigieuses d’un centre ville, les payer donc chers, devoir chercher une main d’oeuvre, souvent accablée de problèmes de transports, alors qu’il est si facile de placer lesdits bureaux à proximité des logements, où, même si la main d’oeuvre, n’habite pas, peut s’y loger bien plus facilement, et, évolution oblige, la majeure partie du travail peut se faire par téléphone, fax, internet, etc…

De même, un certain nombre d’emplois sont liés à la personne, donc doivent se faire, là où réside la population.
Seuls les emplois industriels lourds échappent à la règle. Mais, souvent, eux, avaient déjà été déménagés en banlieue, souvent en libérant de belles plus value, sur la réalisation de terrains biens placés, et se relocalisant sur des terrains donnés, ou presque.
Finalement, on s’aperçoit, qu’avec le temps, on s’enracine.
Et finalement, il est sain d’avoir un point de vue québécois et dépassionné pour voir réellement une évolution.
Je me souviens de ces petits villages. Oui, ils avaient une âme, mais dieu qu’ils étaient sales, et on comprenait vraiment le sens du mot « sans confort ».