Prix et transactions : de sacrées traces de freinage ! Un titre à la hauteur de cet article de Capital. Une bonne synthèse des moments marquants de la semaine. « Dans la même semaine, trois sources distinctes relèvent des prix de l

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« un maximum de dégats »
non juste ramener les prix au niveau des capatités financières bien limitées des nouveaux acquéreurs.
Une vie de salaire pour acheter un logement, pour s’offrir un toit!!.
Qui, si l’on ne veut pas qu’il devienne une ruine demandera d’y investir du temps et de l’argent.
Depuis 10 ans le PIB a augmenté de 26%, le pouvoir d’achat des ménages d’environ 29% et les prix des logements 100% ++++
Et les Salaires??
Les capacités financières des acquéreurs sont bien en dessous des 20% de baisse annoncée.
Le prix moyen du m2 d’une maison est aujourd’hui de 2900Euros en province!!
L’arnaque, c’est que les AI et notaires font croire aux acheteurs qu’ils vont réaliser l’affaire du siècle grâce à cette baisse qui ne correspond pas du tout à la valeur des biens et au pouvoir d’achat des acheteurs.
Je rectifie,Une vie de SALARIE
@charlene,
on pourrait argumenter longtemps sur le « bon prix » d’un bien immobilier et son décalage par rapport à certains fondamentaux (hausse du PIB, des salaires, etc…)
Penser que le prix du logement devrait être corrélé à ces 2 paramètres est …une vision des choses, mais la réalité oblige à constatetr que cette corrélation manifestement n’existe pas.
De la même manière qu’il y a de multitudes de secteurs économiques où le prix des produits devrait a priori être corrélé à des paramètres relevant du bon sens…et ce n’est pas le cas.
La fixation des prix a cela de subtil que:
– chaque bien a une valeur d’usage qui ne traduit pas nécessairement sa vraie valeur (pourquoi payer 500
« un maximum de dégats »
je ne voulais pas dire que cet article allait faire baisser le marché, mais qu’il allait toucher un maximum de gens.
J’ai pourtant mis les guillemets 😉
Bonsoir,
Merci Cateri pour votre réponse, je vous rejoins sur un point,
– « que les acheteurs ont encore beaucoup à murir pour convenir d’eux-mêmes que certains prix sont tellement déconnectés de tout, qu’il serait temps de ne pas faire d’offre du tout.
L’argent coule encore à flots,
Je déplore le laxisme des prêteurs, j’ai des exemples de crédit accordés a des ménages modestes pour des biens vétustes ou des constructions sur des terrains surévalués et qui en cas de revente
mettront en grande difficulté les acheteurs.
la question que je me pose, comment un banquier « responsable » peut il évaluer les risques et prêter autant d’argent sur 30 /40 ans en sachant que les prix de l’immobilier sont totalement farfelus et déconnectés de la réalité.
Il y a une forte demande,booster par des messages qui poussent les individus a acheter. mais l’offre est importante, dans certaines régions, cela ne justifie pas la hausse des prix.
la politique du foncier est en partie responsable de la spéculation et de la flambée des prix.
C’est un autre débat.
Je remercie Marie, son blog permet de débattre en toute liberté de façon respectueuse.
Bonne soirée
Bonsoir à tous,
« Depuis 10 ans le PIB a augmenté de 26%, le pouvoir d’achat des ménages d’environ 29% et les prix des logements 100% »
C’est marrant vous avez tous l’air d’avoir les mêmes chiffres. cad une hausse des prix des logements de 100% et 29 ou 30 % en ce qui concerne la hausse des revenus.
Vous vous basez sur quelle source, l’Insee ? La hausse est supérieure à 100%, pour moi, et pour cp de sources fiales elle est entre 130 et 140%.
Par contre, je ense que Septime avait raison et que la hausse des revenus est de 29% pour la même période. J’ai confondu avec les 25% du PIB (j’ai lu un peu de docs auj. sur le sujet).
Nos réponses se sont croisées, Charlène
J’ai reçu un témoigange ce week-end d’un couple désespéré. Revenus, à peine 2 smics, si on cumule les deux salaires. locataires en HLM. Et la banque, qui n’a jamais voulu leur prêter pour leur RP, leur a prêté pour faire du Robien. C’est pire en fait, elle leur a vendu un produit de défisalisation. Ils se sont fait « refiler » le pire des Robien, et au bout d’un an pas de locataire, et 800
Bonsoir Marie,
Marie ce que je vois en ce moment m’écoeure également.
Il n’y a hélas pas d’anti virus contre les malfaisants.
Déplorable,
UCB donne le « pouvoir » aux acheteurs la durée du prêt « 40 ans » crédit très cher, semble t il à taux révisables.
Les ménages les plus modestes obtiennent des crédits mais à des taux de + de 5%.
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Extrait de Marc Fiorention
La crise n’est pas finie,
le marché à toujours raison dans ce cas *je préfère ne pas être dans le marché, donc je n’investis pas.
Cordialement
Bonjour Charlène,
Les banquiers ne sont pas responsables, elles jouent à guichet ouvert, et voilà bien l’une des raisons pour lesquelles la distribution de crédit est aussi large.
En fait, il y a deux raisons aux largesses des banquiers:
1) les créances sont titrisées (je pense qu’avec le pbe des subprimes, le public a maintenant bien compris que les prêts immobiliers, quels qu’ils soient, sont transformés en produits financiers et revendus sur le marché.
La banque qui délivre le prêt n’inclut donc pas la créance à son bilan mais l’externalise. Le risque n’est donc pas pour elle.
Si elle devait assumer tous les prêts sur ses fonds propres, la logique changerait.
2) Le prêt immobilier est un produit d’appel que les banques commercialisaient ces derniers temps avec une marge ridicule, voire nulle voire négative.
Le prêt permet de fidéliser les clients (surtout sur des prêts à 25-30 ans) car les contrats comportent une clause de domiciliation de salaire (juridiquement infondée mais les banques testent quand même et cela marche 99 X/100)
qui permettra ensuite de vendre au client des packages bancaires et autres frais qui, sur la durée du prêt constituent une vraie rente de situation.
Or vous savez comme moi que ce sont aussi les ménages les plus justes qui ont le plus d’incidents bancaires, font le moins jouer la concurrence en cherchant à obtenir des assurances de prêt moins chères ailleurs et sont donc hautement profitables aux banques.
Mais comme je l’ai dit précédemment, si les banques contriuent largement à la surenchère actuelle, c’est que les gens le veulent bien et ils en redemandent.
Certes, il y a les ménages modestes auquel on accorde des prêts scandaleur, etc….
Avez-vous déjà vu le nombre d’acheteurs potentiels qui ont réfléchi à leurs capacités financières avant de voir le banquier et qui souvent ne commencent à réfléchir qu’après avoir fait une offre voire avoir signé un compromis.
Pas besoin d’avoir fait polytechnique pour faire ses comptes. Un bon sens bien terrien suffit. Mais dans notre société actuelle, les gens vivent de plus en plus à crédit pour tout. Quand il n’y a avait pas de crédit, on vivait autrement.
Ceci étant, s’il y a des cas manifestes de manquements des banques à leur devoir de conseil, je doute que ce soit une généralité (cf. mon argument ci-dessus où les gens ne font aucun point financier préalable).
Si tout le monde faisait comme moi et était parfaitement attentiste cad faisait éventuellement des visites mais sans aucune offre, le marché serait déjà bloqué depuis longtemps.
Enfin, sur un autre point évoqué sur ce blog, celui de l’évolution des taux. On fait remarquer que dans les années 90, les taux et les prix baissaient, ce qui n’empêchait pas le marché d’être déprimé:
Je m’aperçois là aussi que bien que n’étant pas très âgée, j’ai un souvenir très précis de cette époque où le marché du travail était catastrophique (tout le monde l’a manifestement oublié! de même que le crash immobilier de 1991), et ce quel que soit le niveau socio-économique.
A cette époque, les gens pensaient davantage à s’accrocher et garder leur job qu’à s’endetter pour acheter de l’immobilier (principale raison avant même le fait que leur bien potentiel vaudrait moins cher 6 mois plus tard!). D’ailleurs, à cette époque, la mobilité professionnelle était faible et pour cause!
Par contre, lorsque l’économie a repris des couleurs, comme par enchantement, l’immobilier est remonté ainsi que la natalité. Et comme par hasard, la bulle internet et l’euphorie qui l’accompagnait ont aussi été à l’origine d’un baby boom en 2000-2001 (auquel j’ai fortement contribué d’ailleurs!), preuve que les Français sont devenus subitement plus otpimistes.
Oui, je suis d’accord pour dire que le facteur « taux des prêts » ne suffit pas à conditionner un marché mais que c’est la situation économique plus généralement qui le fait.
Or, sur ce point, nous ne sommes probablement pas au bout de nos (mauvaises)surprises. Les media ne cessent de proclamer que les pays émergents, à travers leur dynamisme, vont tout tirer vers le haut et résoudre tous nos problèmes, sans oublier que l’activité des pays émargents est elle-même très influencée par nos économies industrialisées et que nous évoluons progressivement vers la fin de l’ère déflationniste sur ces pays, même s’il y a encore une cretaine marge.
Et en ce qui concerne spécifiquement la France, si la croissance ne dépasse pas en 2008 1-7,1,8% selon les prévisions, sachant que nous en serons déjà à ce niveau pour 2007 (pour un budget 2008 établi sur largement plus de 2,5%, idem pour 2007), il y a quelques inquiétudes à avoir.
Je pense que dans ce contexte, les gens vont enfin se « calmer ».
Bonne journée à vous,
Cateri
« (tout le monde l’a manifestement oublié! de même que le crash immobilier de 1991) »
Merci pour ton excellente intervention, cateri.
Je reviendrais là-dessus pour le plaisir de converser avec toi, mais je réagis rapidement à cette phrase.
Cela me surprend toujours de voir qu’en effet les gens ont évacué de leur mémoire, et la période terrible de chômage, où les jeunes diplômés « erraient » sans emploi pdt 2-3 ans après l’obtention de leur diplôme, et les gens licenciés ne retrouvaient RIEN. Et idem pour le krach immo (-48,9% à Paris, c’est un krach), nous avons droit à une sorte d’amnésie assez étonnante.
Excellente journée à toi, Marie