La dernière étude de Précepta ou les pommes empoisonnées

PreceptagroupxerfiVous vous souvenez de l’étude de Précepta ? Celle qui avait levé en hiver, un beau matin d’hiver, un vent de panique ? Eh bien, Précepta a sorti aujourd’hui même, jeudi 27 septembre 2007 une étude. Elle vaut le détour. Je ne peux la publier ici, mais vous pouvez vous la procurer directement chez eux.

« Destinée aux professionnels des « industries financières », la lettre N°1 de PRECEPTA FINANCE vous apportera chaque mois des analyses exclusives sur les stratégies et la concurrence dans la finance, la banque, et les assurances. » Precepta prédit une chute des prix de 25% d’ici 2010

Au sommaire de ce numéro 1 :

L’humeur du mois : une affaire de panique sur la qualité des pommes ?

Un dossier SPECIAL IMMOBILIER avec :

– le marché de l’ancien
– le marché du neuf
– le Crédit à l’habitat
– Les stratégies des banques dans les services immobiliers

Décrypages :

– Le cas Northern Rock
– Les performances de la Banque de détail etc…

L’étude est à demander à :

Xerfi – Précepta – Prévisis – Zekod
13-15 rue de Calais  75009 Paris
leur site : xerfi.fr

Cette histoire des subprimes comparée à des pommes pourries est pas mal !

Precepta prédit une chute des prix de 25%

(14 commentaires)

  1. Ce matin sur France Inter, Mr Mouillard pour le lancement du salon immobilier  » c’est le moment d’acheter, et avec les taux bas et qui vont encore baisser (voir la baisse de la FED) les prix pourrait repartir à la hausse en 2008 ».
    Dans le même registre on nous apprend que l

  2. Non même aux USA on n’est pas encore le moment d

  3. Rédigé par: James | 28 sept. 07 11:51:51
    Elle n’est pas dispo en ligne cette étude ?
    Non, il faut la demander chez eux.

  4. Vu que 1 euro = 1,42 dollars et bien je dirais qu’une maison aux USA ne devrait pas coûter trop cher pour un européen.
    Bientôt le mythe du riche étranger qui vient tout acheter aux USA?

  5. 1 euro = 1.422 dollars
    Donc une maison US n’est pas chère pour nous: dans peu de temps ce sont les investisseurs européens qui vont tout raffler aux USA et faire monter les prix!!!

  6. Bonjour, je suis asser interessé par cette étude, si quelqu’un peux me l’envoyer par email (normalement en cliquant sur mon pseudo) sa serait vraiment génial 😉
    Sinon bravo pour le site et merci pour la lecture^^

  7. Le dernier rapport precepta fait état d’une baisse de 17% à l’horizon 2010, soit des prévisions plus « optimistes » que dans dans leur analyse de janvier dernier (-25%).
    Je ne sais pas exactement comment ils parviennent à ce résultat, la méthodologie n’étant pas explicitée. Toutefois, si l’on soustrait l’inflation (environ 2% par an) et raisonne en euros constant, cela donne des prix au maximum à -10% par rapport aux niveaux actuels. Cela signifierait donc pour eux que le marché resterait grosse modo stable, sans qu’une grande tendance de fond ne se dessine.
    Par ailleurs, sur la question des taux d’intérêt, il est vrai que la seconde moitié des années 90 avait vu simultanément baisse des prix et des taux.
    Toutefois, il y a une différence de taille entre cette période et aujourd’hui, à savoir l’état du marché de l’emploi qui est globalement sans commune mesure aujourd’hui. En effet, lorsque le marché immobilier a amorcé sa décrue il y a 15 ans, nous étions dans une phase de « destruction de postes de cadres ». Les jeunes diplomés, même sortis des meilleures écoles peinaient à trouver un job, même en CDD, ce qui ne semblerait pas être le cas aujourd’hui.
    Enfin, si à un bout de la chaîne on a des primo qui bloquent, un segment haut de marché qui bloque est problématique aussi. En effet, lorsque les cadres sont menacés, il s’ensuit une faible mobilité professionnelle et des projets immobiliers repoussés à plus tard. Ce manque de confiance et de visibilité peut largement expliquer un marché dépressif alors même que le couple prix/taux est bon.
    A ce propos, il est intéressant de noter que les Echos ont publié ce jour un article sur le « moral » des Français qui a sombré après avoir connu des sommets en mai-juin et illustre de grandes craintes quant à notre niveau de vie futur. Je suis sidérée de cette « volatilité » des opinions car il n’a a aujourd’hui pas grand chose de neuf que nous sachions déjà.
    Je suis donc intéressée de voir comment ce facteur psychologique va impacter le marché immobilier, à commencer par le nombre de transactions, y compris dans les très bons quartiers.
    Dans les meilleurs quartiers, les prix se maintiennent voire progressent pour des biens de grande qualité (ce qui tend à mon avis à fausser quelque peu à la hausse les prix moyens car le marché devient plus sélectif).
    Ceci tend à montrer que les fondamentaux urbanistiques et sociaux, l’emplacement sont des arguments qui reprennent pleinement leur place, ce qui qualeque part répond à une certaine objectivité.
    J’attends néanmoins également de voir si dans ces beaux quartiers les prix continuent à monter malgré la hausse des taux, auquel cas c’est tout de même un peu démoralisant car cela tendrait aussi à montrer que ceux qui peuvent vraiment continuer à acheter malgré ces niveaux de prix sont ceux qui ont pu bénéficier de grasses donations, par ex. à travers les dispositions Sarkozy.

  8. Bonjour Cateri,
    Il ne faut pas hésiter à comparer les différentes études et conserver un

  9. « Toutefois, il y a une différence de taille entre cette période et aujourd’hui, à savoir l’état du marché de l’emploi qui est globalement sans commune mesure aujourd’hui. En effet, lorsque le marché immobilier a amorcé sa décrue il y a 15 ans, nous étions dans une phase de « destruction de postes de cadres ». Les jeunes diplomés, même sortis des meilleures écoles peinaient à trouver un job, même en CDD, ce qui ne semblerait pas être le cas aujourd’hui. »
    Je sais, j’ai fini mes études au moment où il n’y avait aucun boulot, rien, nada, niente…

  10. @ Bonsoir immobilier = des intérêts énormes,
    Je connais TB ces argumentaires.
    L’affaiblissement du % de cadres répond à une certaine logique. Il y a bon nombre d’investisseurs qui, compte tenu des rendements locatifs actuels arbitrent en faveur de valeurs mobilières.
    Par ailleurs, il y a aussi ces cadres qui ont mis en stand by ce qui est appelé une transaction de confort (cad ils sont bien logés, aimeraient avoir un peu plus grand mais ce n’est pas critique à ce jour et peut attendre d’avoir une meilleure visibilité).
    Le 3% de cadres au niveau national ne me surprend guère. Quant aux 16% à Paris, ils recouvrent probablement des réalités sociologiques très différentes suivant les arrondissements (ne serait-ce qu’à travers le % de cadres qui n’est pas le même dans le XXème ou le Vème, ou la taille des logements (globalement des petits logements dans Paris et des appartements plus de type familiaux dans les quartiers bourgeois).
    J’attends donc de voir quel va être l’impact du relèvement des taux, car tant que nous étions dans des fourchettes à environ 4%, je pense que beaucoup de cadres souscrivaient des prêts élevés en plaçant l’essentiel de leur AP, exploitant le différentiel capitalisation/amortissement.
    Par ailleurs, je m’aperçois également qu’il y a dans notre société une norme du « propriétairement correct » avec un effet psychologique de richesse pour celui qui est propriétaire, même si tout cela n’est qu’illusion surtout pour ceux qui vont être locataires de leur banque pour 20 ou 25 ans.
    En 2000, le discours était « comment vous avez fait pour acheter? ». En 2007, c’est « comment, vous n’êtes pas propriétaires! »
    Pour avoir vendu récemment ma RP et être actuellement en location, attentiste jusqu’à ce qu’une bonne opportunité se présente, pour un peu, je passerais presque pour une originale (je devrais plutôt dire « passe » car les gens étant globalement bien élevés s’abstiennent de faire des commentaires désobligeants).
    L’acheteur de mon appartement, un CSP++, est très content de pouvoir financer son appartement avec des mensualités équivalentes à un loyer, sauf qu’il oublie deux détails d’importance:
    un prêt sur 20 ans, des frais de copropriété qui seront loin d’être négligeables et 60% d’AP pour avoir un loyer=mensualité, excusez du peu.
    L’immobilisation de 60% d’AP sur 20 ans a un coût certain et je suis toujours sidérée de constater combien des personnes on ne peut plus cartésiennes n’intègrent absolument pas ce paramètre.
    Enfin, je serais intéressée de connaître les expériences des bloggeurs en terme de restrictions éventuelles des banques dans l’octroi des prêts en terme d’AP.Je ne parle pas ici des « primo » très juste fianncièrement mais de ménages ayant un peu plus de latitude ou d’AP.
    De mon expérience personnelle, il y a 1 an on pouvait encore avoir un TB taux avec un financement à 100%, maintenant on serait à 20% d’AP mini pour un TB taux qui entre temps a monté.
    Dans la même veine, je serais intéressée de connaître les « vrais » taux de marché, pas ceux affichés officiellement par les courtiers communément utilisés comme référents dans la presse et dont je suis persuadée qu’ils sont au moins 0,2% en-dessous de la réalité (même pour les dossiers excellents).
    Bonne soirée,

  11. Vendeurs, vous allez devoir baisser vos prétentions
    Cateri,
    Ce qui compte c

  12. Cateri (c’est cateri qui a rédigé ces lignes, pas Marie, ndlr),
    « Toutefois, il y a une différence de taille entre cette période et aujourd’hui, à savoir l’état du marché de l’emploi qui est globalement sans commune mesure aujourd’hui. En effet, lorsque le marché immobilier a amorcé sa décrue il y a 15 ans, nous étions dans une phase de « destruction de postes de cadres ».
    Les jeunes diplômés, même sortis des meilleures écoles peinaient à trouver un job, même en CDD, ce qui ne semblerait pas être le cas aujourd’hui. »
    Certes, mais les propositions du syndicat patronal ainsi que la position de ce gouvernement pour la mise en place d

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