SG : quand on aime, on compte plus…

SgComme je l’ai déjà dit, les grandes firmes inventent l’anticapitalisme. Grâce à l’immobilier, la logique n’est plus désormais d’accumuler du capital, mais des dettes.
Je ne sais pas ce que gagne le gagnant, mais en tout cas les propos de la SG sont savoureux.
Le scénario qui a leur préférence est une sortie rapide de crise. Leurs analystes après passage au bureau du personnel parient sur ce scénario à 80 %.
Ils pointent du doigt les méchants : Bnp paribas, deustche bank, Ubs, crédit suisse et unicrédit. C’est des gros vilains, et c’est bien fait pour eux.
le second scénario quand à lui est un durcissement général  du crédit et un fort ralentissement de la croissance.

quand au troisième scénario, celui du krach pur et simple, on a fait comme dans la caricature de Caran d’hache sur l’affaire Dreyfus « on en parlera pas « .
Grâce à l’excellence de sa gestion, le bénéfice de SG ne devrait baisser que de 15 %,
comme toutes les autres banques, pas « trop touchées ».
Personnellement, je trouve que cette manière de penser est peu satisfaisante, mais surtout qu’elle est naïve, « voilà, regardez comme je suis en bonne santé« , mais ne regardez pas le fait que je n’ai peut être plus, tout simplement de capital

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