Problème de constructions…

Images_2Il y en a qui trouvent que les problèmes de rupture d’approvisionnements de la filière bâtiment est inintéressant.
C’est leur droit le plus strict.
Et c’est avoir une myopie telle, que la vision ne dépasse guère le bout du nez.
Quand une commande de 10 pièces auprès d’un grossiste en France se voit fractionner en 2 ou 3 livraisons, il ne faut pas se leurrer.
C’est le quidam, client sur le chantier, qui souffre.
Et souvent ce n’est pas la peine de demander ailleurs, ils sont tous, chez les trois ou quatre qui quadrillent le territoire dans la même situation, eux mêmes en rupture.

Alors, les particuliers maitre d’oeuvre comprendront vite le pourquoi du temps d’un chantier. Et le caractère décousu, qui fait passer un temps qui pourrait être de 4 mois à 8 dans un cas normal, ou beaucoup plus dans des cas difficiles.
Avec, entre temps, les double paiement d’emprunts et de loyers…
Autre remarque : j’ai vécu la grève des transports de 1992, et je peux dire pour l’avoir constaté, la rapidité du collapsus de l’appareil de production à flux tendu, et la rapidité de la construction de certaines fortunes.
Entre autre, ceux qui avaient des stocks.
Ringard le lundi,
Gestionnaire avisé le mardi,
Riche le mercredi,
Crésus le jeudi,
Joueur de tennis dans leur dépôt vide le vendredi…  Il faut dire à leur décharge, qu’ils n’avaient pas appris l’économie…Tout le monde a conscience des problèmes de rupture d’approvisionnement en énergie, mais personne en matière industrielle, où elle serait beaucoup plus rapide, et phénoménale dans le bâtiment…Bien sûr, cela n’est pas possible…