Le feldmarshall Von Bonaparte…

Dans un monde ordonné, où il y a des règles, des garde-fous, des taquets, les fâcheux ne peuvent faire trop de dégâts. Un écrivain a imaginé un Napoléon grandissant dans une Corse qui n’avait pas été acheté par Louis XV, dominé par les Autrichiens, et celui-ci, bien que faisant une carrière honorable, voyait ses « talents » remarquablement freinés, anéantis, subjugués, par une honnête et pesante bureaucratie autrichienne.
C’est un peu le même cas pour la bulle immobilière. Il ne fallait pas que l’état intervienne, cela n’était pas conforme à l’air du temps, cela empêchait « les grandes choses ». Napoléon a fait de grandes choses, et de grands désastres, inhérents aux grandes choses.

Les banquiers ont faits de grandes choses. Et aujourd’hui, la grande chose en cours, c’est la Bérézina.
Mais ce qui est marrant, c’est qu’il faut lire sur un journal AMERICAIN, ce que dit un responsable de régulation FRANCAIS… « Les pertes sont impossibles à évaluer »…
Mais l’important, malgré tout est de ne pas perdre le moral. Mais de se reconvertir…
le  conseil de conjoncture  hebdo est de ne pas paniquer.
Certains d’ailleurs sont beaucoup plus modérés. Ils ne parlent que de 1300 milliards de pertes. (la totalité du capital  bancaire mondial quasiment).
Mais l’important, finalement, c’est d’être prudent pour la suite. Vous imaginez tous ces soldats qui ont survécus aux boucheries napoléoniennes et qui se sont retrouvés sur le radeau de la méduse, à s’entredévorer ?