Où l’on reparle de l’affaire Rhodia. Avant de reparler de l’affaire Stern ? tout étant lié dans ce bas monde.
Le parquet de Paris a autorisé les juges financiers Henri Pons et Jean-Marie d’Huy à enquêter sur les indemnités de départ de Jean-Pierre Tirouflet, l’ancien patron du groupe chimique Rhodia, dénoncées comme illégales par un actionnaire minoritaire, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Nos deux juges sont « bien connus du public » par ailleurs puisque que traitant en parallèle les dossiers de Clearstream et de la mort d’Edouard Stern.
« Limogé » de son poste de PDG de Rhodia en octobre 2003 après que le groupe chimique eut connu un effondrement en Bourse et peu avant qu’il n’annonce une perte d’1,3 milliard d’euros, Jean-Pierre Tirouflet a perçu 2,1 M d’euros d’indemnités et 5,3 M d’euros de retraite complémentaire. On doit pouvoir survivre avec cela …
Le parquet a signé le 14 juin dernier un réquisitoire supplétif du chef d’abus de bien social à la suite de faits nouveaux sur les circonstances du versement de ces indemnités qui ont été portés à sa connaissance par les deux juges d’instructions en charge de l’affaire Rhodia. Le groupe s’est refusé à l’heure actuelle à tout commentaire sur cette affaire.
Les juges Pons et d’Huy sont déjà saisis depuis octobre 2004 d’une enquête visant le groupe Rhodia pour « présentation de comptes inexacts, diffusion d’informations fausses et mensongères sur la situation d’un émetteur coté sur un marché réglementé ». Cette première enquête fait suite à des plaintes déposées en 2003 par le banquier Edouard Stern – assassiné en février 2005 à Genève – et en août 2004 par le financier Hughes de Lasteyrie – décédé d’un infarctus en juillet dernier. Je vous vois sourire … certes, il ne fait pas bon vivre autour de l’affaire Rhodia …
Peu avant sa mort, Hughes de Lasteyrie, actionnaire minoritaire de Rhodia, a fait parvenir aux juges des informations concernant l’illégalité présumée de l’attribution d’un parachute doré à M. Tirouflet.
« La brutale disparition de M. de Lasteyrie n’est pas de nature à interrompre les procédures engagées par la société Valauret, qu’il dirigeait », avait alors indiqué un communiqué. Sa famille « a pris toutes les dispositions pour que la justice soit en mesure de donner la suite qui convient à toutes ces procédures ».
Selon M. de Lasteyrie, Rhodia aurait alloué des indemnités à M. Tirouflet au titre de la rupture d’un contrat de travail inexistant, l’ex-PDG de Rhodia ayant été rémunéré en tant que mandataire social durant les cinq ans passés à la tête du groupe né en 1998 de la séparation des activités chimie et pharmacie de Rhône-Poulenc.
Si les mandataires sociaux n’ont pas droit à un contrat de travail, le code du travail accepte que les salariés d’entreprise devenant mandataires sociaux mettent en sommeil leur précédent contrat de travail pour la durée de leur mandat et en récupère les avantages une fois leur mandat terminé.
M. Tirouflet était salarié, directeur financier de Rhône-Poulenc, avant de prendre la tête de Rhodia en janvier 1998. Si une indemnité devait être versée à M. Tirouflet à la suite de la rupture d’un contrat de travail, elle aurait dû être supportée par Rhône-Poulenc, soit au moment de la fin de ses fonctions de salarié, soit à une date ultérieure, expliquent les plaignants dans un document transmis à la justice.
Le 25 juillet 2001, le conseil d’administration de Rhodia, auquel participaient notamment Jean-René Fourtou et Thierry Breton, notait dans son procès verbal que le contrat de travail de M. Tirouflet (et ses avantages) avaient été transférés à Rhodia à la date du 1er novembre 1999. Or, selon M. de Lasteyrie, ce transfert est fictif car il n’a jamais fait l’objet d’une approbation du conseil d’administration, de l’assemblée générale des actionnaires, ni du comité d’audit dirigé par Thierry Breton.
Depuis 2004, plusieurs plaintes ont amené les autorités judiciaires à ouvrir une série d’enquêtes sur le groupe Rhodia et les agissements de ses anciens dirigeants et administrateurs ainsi que ceux de son actionnaire principal, Rhône-Poulenc (devenu Sanofi-Aventis).
En 2004, M. de Lasteyrie actionnaire de Rhodia, avait porté plainte pour « présentation de comptes inexacts, diffusion d’informations fausses et mensongères », accusant certains anciens administrateurs et dirigeants du groupe, en particulier l’ex-PDG Jean-Pierre Tirouflet, d’avoir dissimulé le niveau d’endettement de Rhodia et conduit à la ruine nombre de petits actionnaires.Ces enquêtes ont été confiées aux juges Henri Pons et Jean-Marie d’Huy, ces deux personnes étant par ailleurs chargées de l’affaire Clearstream.
Outre sa plainte pour « comptes inexacts », M. de Lasteyrie contestait l’enquête menée par l’Autorité des marchés financiers (AMF), contre laquelle il avait aussi déposé plainte : il l’accusait d’avoir ré-écrit son rapport sur l’affaire, en ne mentionnant plus certains faits. L’AMF a porté plainte contre M. de Lasteyrie pour dénonciation calomnieuse.
Une enquête préliminaire a également été ouverte récemment par le parquet de Paris sur des achats et des ventes suspects de titres par Jean-Pierre Tirouflet, lorsqu’il était directeur financier de Rhône-Poulenc entre 1988 et 1990. La veille de sa mort, M. de Lasteyrie « était encore entendu pendant plusieurs heures par la police judiciaire, pour faire le point sur ces affaires », et notamment sur cette dernière ramification.
Accusé par l’un de ses détracteurs d’être « un raider implacable qui a joué et perdu sur Rhodia », M. de Lasteyrie s’est toujours défendu de ne chercher qu’à récupérer sa mise ou de viser quiconque en justice. « Il se bat au nom de principes et dans l’affaire Rhodia, un certain nombre de principes ont été bafoués », affirmait-on dans son entourage.
Pour rappel, en juin dernier l’AMF a infligé 750.000 euros d’amende à Rhodia et 500.000 euros à Jean-Pierre Tirouflet pour communication financière « inexacte, imprécise et trompeuse » entre 2001 et 2003. Le groupe Rhodia n’est finalement sorti du rouge qu’en 2006 grâce à ses efforts de désendettement et de redressement. L’action est remontée à 3 euros au printemps avant que Rhodia ne décide de regrouper ses actions à raison d’1 pour 12.
Rhodia était né en 1998 de la séparation des activités chimie et pharmacie du français Rhône-Poulenc lors de sa fusion avec l’allemand Hoechst. Le pôle pharmacie deviendra Aventis (fusionné en 2004 avec Sanofi).
Source : AFP
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Au temps de Rhone-Poulenc ce monsieur était déjà spécialiste des montages financiers abracadabrantesque . Il n’a fait que continuer sa carrière , chaque fois en piochant dans toutes les poches et finalement dans un excès de cupidité a fini de faire sombrer une entreprise grâce a l’achat ( assez trouble … ) d’un groupe de phosphate .Il avait déjà caché tout les cadavres ( usines a réhabilité , sites pollué au USA ; dettes divers et retraites complémentaires de salariés et j’en,passe et de plus humaines :-)) dans Rhodia prenant au passage quelques jetons pour bon service rendu AVENTIS.
quant le navire commença a sentir un peut fort ;il s’en fut non sans avoir encore récolter son écot mangeant de ci delà dans tout les râteliers.
Jamais un financier ne fut aussi abject que lui.Son passage permis de transformé une entreprise solide et pleine d’espoir en un spectre moribond qui traîne ces 2 milliards de dettes un boulet au pied.
Merci Monsieur Tirouflet , si l’industrie chimique ne vous le rendra pas sachez que la finance elle le fera avec un grand sourire et forte des moultes manières de cette profession.
Tu oublies aussi Tchuruk qui s’étant bien comporté dans la Chimie, s’est rattrapé par la suite chez Alcatel. Les chiens ne font pas des chats.
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