1947 – 2007.
qu’était le marché immobilier en 1947 ? Pas grand chose :
– immobilier et terrain peu chers (pratiquement le niveau du terrain agricole),
– pas de crédit, du moins très peu utilisés, les enveloppes du 1 % patronal, par exemple étaient difficilement dépensables et dépensés, couvrant souvent la TOTALITE des opérations,
– déductibilité des intérêts POUR TOUTE LA PERIODE D’EMPRUNT,
– taux d’intérêts symboliques, détaxation sur 25 années des taxes foncières,
– plans de remboursements dans un contexte de forte inflation, dont on a même plus idée (UNE ANNEE quelquefois !),
– méfiance atavique vis à vis du crédit,
– salaires en forte progression,
on voit tout de suite que les paramètres qui ont permis à certaines classes d’âge de se constituer des patrimoines ont évolués. Sans efforts particulièrement violents, certains ont donc pu s’acheter, l’appartement, la maison, et la résidence de loisir…
Pour le même prix qu’on achète aujourd’hui un F3.
Mais on a jeté le bébé et gardé l’eau du bain. On a gardé l’emprunt, mais vidé de sa substance :
– pas de progression des salaires,
– occasion hors de prix,
– foncier démentiel,
– prêt 1 % symbolique,
– déductibilité des intérêts…
– exonération de taxe foncière devenue symbolique…
Depuis 1970, pourtant la situation a notablement évolué (déjà) : paupérisation et déclin du collectif, cette situation de saturation du marché fut portée au débit des « grands ensembles », situation qu’on a voulu corriger par une fuite en avant dans l’endettement…
Mais on va voir ce que l’on va voir : la vieille génération va mourir. Le foncier sera à ramasser (pour qui en voudra…), par un afflux sans précédent.
Le foncier constructible à la pelle ?
Vu des lobbys et la bienveillance des mairies j’en doute.
Petite question : y avait il autant d’intermédiaires avec des marges aussi conforbles ces années là ?
ces années là justement on vu se débloquer des terrains à la fois à bas prix, et à la fois en quantités. Les intermediaires ? Ils ne sont apparus qu’apres. Dans l’entre deux guerre, le plus simple est de dire qu’il n’y avait pas ou peu de marché immobilier. Donc pas d’intermediaire.