La Chasse aux champignons…

AmaphalLudwig von Mises : ‘il n’y a aucun moyen d’éviter l’effondrement final d’un boum engendré par une expansion du crédit. La seule alternative, c’est de voir la crise arriver tôt, par un abandon volontaire de l’expansion de crédit, ou tard, comme catastrophe finale et totale du système monétaire impliqué’.

La remontée des taux d’intérêts enclenché par supertrichet (vous pouvez l’appeler super), finalement n’aura que peu d’impact réel et important.
L’essentiel se trouve ailleurs. Les états, le monde passe par des phases ou le crédit est généralisé (dans l’antiquité, la demande sociale était constituée par l’abolition des dettes, et chaque personnage important avait une « clientèle », chose qui désignait des personnes qui lui était endetté ou qui dépendait de lui pour leur survie, sans être esclave), et des phases, où le crédit n’existe presque plus ou terriblement limité.

Alors que l’on a beaucoup glosé sur « les dettes qu’on ne peut laisser aux enfants et petits-enfants », dans le même temps les dettes privées explosaient, elles aussi.
La crise du bâtiment pour l’ancien, ou l’occasion, ou le neuf, va revêtir la même forme que celle vécue au Japon.
Des banques totalement incapables de financer quoi que ce soit, malgré des milliards crées par la banque centrale, années après années.
Les foyers de pertes induit par la crise sont si nombreux et si multiples, si protéiformes que les bilans des banques, des compagnies d’assurances et tout autre compagnies financières ne sont plus que des non valeurs.
Le pire n’est pas qu’elles éclatent, mais qu’elles éclatent progressivement.
Exit donc le crédit immobilier, comme les crédits divers (les fonds sont de plus en plus difficiles à trouver malgré une expansion monétaire débridée).
La conclusion en est simple : la chute des prix sera colossale.

photo : Gnu free license documentation

(2 commentaires)

  1. Bourse de Francfort
    Les actions des banques allemandes dans la tourmente du « subprime »
    La tribune
    Natixis devisse
    NATIXIS a plongé de 9,90% à 13,75 euros, victime d’un regain de défiance des investisseurs vis-à-vis des banques exposées au marché des crédits hypothécaires à risque américains. Le titre accuse une baisse de près de 35% depuis le début de l’année et se situe sous la valeur d’actif net par action de 14,3 euros à fin 2006 publiée par Natixis. UBS, à « alléger » sur le titre, a revu en baisse son objectif de cours à 15 euros

  2. tout le monde doit de l’argent à tout le monde. Donc la moindre baisse de valeur touche tout le monde…

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