Craquements…

L’annonce, les revenus nets des américains a baissé depuis 5 ans. De 1950 à 2000, ils n’avaient baissé qu’une seule fois.
Le Fmi enfonce le clou : le $ est surévalué.
La « robuste économie » dont certains se gargarisaient reposait sur l’endettement croissant des ménages, fruit d’une création monétaire débridée et sans contrepartie.
Le soufflet est retombé, countrywide se voit recapitalisé par Bank of America, pour un montant de 2 milliards de $, alors que ce n’est probablement qu’un des avatars de la reserve federale (sa structure est ancienne, elle est composée de 12 banques régionales dont les banques privées sont actionnaires), ceci, bien sûr en oubliant les centaines de sociétés liquidées, les milliers d’emplois supprimés, les milliards évaporés, et bien sûr, les autres bulles à venir.
Bien sûr, à l’heure actuel, le subprime seul n’a pas éclaté. Ont éclatés aussi toutes les catégories de logements des ménages, le haut de l’échelle sociale étant bien sûr le moins atteint.
Mais on annonce aussi, bulles immobilières de bureaux, et de locaux commerciaux et industriels. Notamment à Miami, où le marché n’est plus maintenue, sauf aux endroits où les naïfs bourgeois Vénézuéliens et Colombiens, et les trafiquants croient encore à la puissance américaine.

Depuis 2001, la quasi totalité des emplois crées, l’avaient été par l’immobilier, soit directement, soit indirectement. La bulle immobilière, 3 millions de personnes, devient un problème politique. Ce sera clairement l’enjeu. Aucun homme politique ne pourra laisser autant de personne, et sans doute au minimum, trois fois plus, expulsés et dans la rue. D’ailleurs, c’est physiquement impossible d’expulser tout le monde…
Comme la bulle a crevé aussi pour les banques européennes, étudions la réaction en chaine en Europe :
– les allemands vont être content : balance commerciale très excédentaire, et budget excédentaire… Enfin, pas pour longtemps, grâce à toutes les pertes faites outre Atlantiques par leurs banques. Elles vont accumuler les pertes (donc réduction de l’impôt sur les sociétés), licencier, et elles ont gaspillées l’ excédent extérieur de plusieurs années, sans doute l’ excédent cumulé depuis 2000…
– les français, épargné grâce aux frontières qui avaient si bien arrêté le nuage de Tchernobyl : BNP, puis qui encore. Tient, au fait, BNP, c’est bien cette banque si bien implantée en Italie, depuis le rachat de BNL ?
Et tous, qui ont leur propre bulle. Mais JP Gaillard est content : ça a monté de 110 %, et Touati annonce une baisse, politiquement correcte de 15. Toujours gagnant ? Sacré JP ! Il confond la bourse et l’immobilier. Pour que les cours baissent de 15 en immobilier, il faut que cela ne se vende plus DU TOUT… Remarque intéressante, faite sur un forum, les plans de financement bancaires se sont apparemment, brusquement rétractés, sur 15 ans…
Mais le banquier central est content, la bourse, sous perfusion permanente, remonte…