Le prix du blé a poursuivi son ascension lundi sur le marché français.
Il demeure fortement soutenu par la persistance de pluies préjudiciables aux cultures, ont indiqué les opérateurs.
Comme quoi les vacanciers ne pourront même pas se consoler du mauvais temps en sachant que ce dernier profite aux cultures, puisque le trop est l’ennemi du bien.
Néanmoins, à tout chose malheur étant bon, les bénéfices des agriculteurs devraient quant à eux s’en trouver accrus. Une consolation tout de même intéressante pour ceux et celles qui demeurent sur l’exploitation pendant que les autres sont sur la plage … ou devant un bon grog …
Selon les analystes, les averses ralentissent la moisson et l’humidité dégrade la qualité des blés et des orges. Ainsi, d’après la plupart des intervenants, la qualité du cru céréalier 2007/08 sera « très hétérogène » en fonction des régions. « Ce sera bon au Sud et beaucoup moins bon au nord de la Loire », a résumé l’un d’eux. Dans le grand Sud-Ouest, si le blé tendre ne s’en sort pas trop mal, les rendements de blé dur ne sont toutefois pas ceux espérés. « On est plus près de 30 quintaux à l’hectare que des 40 quintaux prévus », a précisé un courtier local.
Le maïs, pourtant grand amateur d’eau, suit également une courbe haussière alimentée – outre la fermeté du blé – par une forte demande nord-européenne en mal d’approvisionnements hongrois. « La production de maïs en Hongrie devrait chuter de 50% en raison de la sécheresse et les utilisateurs du nord de la Communauté se tournent vers les origines plus à l’ouest », a expliqué un professionnel.
Au Royaume-Uni, les récentes inondations font craindre pour les approvisionnements à court terme. « Les Anglais achètent du blé allemand et français à n’importe quel prix », a avoué un courtier.
Conséquence de cet engouement, le prix du blé, du maïs et du colza a atteint de nouveaux plus historiques, lundi, sur le marché à terme européen (Euronext). La tonne de blé meunier pour livraison en novembre y valait 196,75 euros en fin de matinée contre 191,75 euros vendredi en clôture. Le maïs s’échangeait 203 euros contre 200 euros. Il y a huit jours, blé et maïs cotaient respectivement 182,25 euros et 185 euros sur l’Euronext.
Parallèlement, les vendeurs avaient déserté un marché physique (gré à gré), jouant la hausse et ne cèdant leur marchandise qu’à petites doses. A Rouen, les acheteurs proposaient 193 euros pour une tonne de blé standard contre 190 euros vendredi. Le blé de belle qualité (meunerie) valait 6 à 7 euros de mieux (200 euros). Le maïs était haussier à La Pallice (+2 à 4 euros selon les périodes de livraison) tandis que l’orge de mouture suivait le mouvement mais dans des marges plus étroites (185 euros/t acheteur livrée à Rouen).
La flambée actuelle des prix dans l’Union européenne et une parité euro/dollar favorable (encore elle !!) profitent aux blés américains dont les ventes atteignent déjà 29,4% contre 24,6% en moyenne sur les cinq dernières années, selon le département de l’Agriculture (USDA).
Source : AFP
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Hélas le blé est l’apanage des grands cultivateurs céréaliers sur plusieurs centaines d’hectares gavés de subventions depuis plusieurs années
Lili,
Il serait bon de se renseigner et de savoir de quoi on parle avnt de poster se genre de commentaire sans aucun fondement et assez stupide…
Sache que le prix du blé actuel et le même qu’il y à 10ans… Hors il me semble que pdt ce temps tout à augmenté.. le prix du pain, le coût de la vie…
Bref le cours du blé à baissé pendant quasiment 10ans, donc le revenu des exploitants, mais pas celui du pain 😮
Ainsi dit moi en quoi la remontée du prixx du blé et si injuste que ca..
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