Aujourd’hui, et en attendant la grand-messe de ce soir 20h (non, ce n’est pas le journal télévisé), nous devions digérer la dernière salve de statistiques US pour le premier semestre 2007; la croissance du PIB, les demandes d’emploi et l’indice help wanted. Il est devenu très difficile de dire ce qui peut etre considéré satisfaisant ou pas, car cela depend en bonne partie du style de portefeuille dont on dispose: il y a les tenants des taux bas, détenteurs d’ETF sur le DJI et le NASDAQ (rappelons qu’ils sont admissibles au PEA, aussi étrange que cela puisse paraitre), ceux qui ont l’oeil sur l’inflation et les rendements obligataires. Et comme ce fut expliqué ce matin, il y a les tenants de la performance alternative, qui cherchent avant tout des mouvements importants sur le marché.
Donc voila, dans l’ensemble des statistiques, tout le monde peut y trouver son compte: l’inflation légèrement supérieure, la croissance légèrement inférieure, le chomage sur la mauvaise pente … Ce qui à mon avis peut raisonnablement expliquer l’indécision qui domine sur les marchés, entre Wall Street qui hésite entre l’émeraude et le rubis et Paris qui semble dessiner un doji au-dessus d’un gap haussier (sous les 6000 points toutefois). Pour ces deux places boursières, les signaux techniques baissiers ne sont absolument pas invalidés, le premier semestre boursier s’achevant ce vendredi qui plus est …
Sur le CAC40, le scénario diamant semble se confirmer, puisque le rebond d’aujourd’hui plafonne sous les 6000; dans le cas ou l’indice serait vert demain, on aurait encore de la marge environ jusque 6070. Rappelons que cette figure de retournement est rare, elle mérite donc d’etre suivie avec soin. Dans ce genre de configuration, la volatilité augmente brutalement au centre de la figure, et diminue de part et d’autre; c’est ce que nous avons essayé de visualiser dans le graphique ci-dessus, représentant la volatilité du CAC (source « hebdo warrants« ).