La composition du gouvernement de François Fillon a été annoncée, vendredi 18 mai, par Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée. Il a précisé que le premier conseil des ministres aurait lieu dès 16 h 30, ce même jour. L’équipe gouvernementale comporte quinze ministres et quatre secrétaires d’Etat. Elle rassemble sept femmes et douze hommes (dont quatre sont secrétaires d’Etat).
Ouf, on parle – enfin – du gouvernement Fillon
Xavier Bertrand, étoile montante de l’UMP, remercié par le ministère du Travail
AP | 18.05.2007 | 10:52
Après une rapide ascension au sein de l’UMP, l’ancien ministre de la Santé Xavier Bertrand, 42 ans, est récompensé de sa fidélité à Nicolas Sarkozy par le portefeuille de ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité.
Inconnu du grand public quand il entre au gouvernement Raffarin en 2004, le jeune secrétaire d’Etat chargé de l’Assurance-maladie s’impose rapidement et prend, un an plus tard, la place de son ministre de tutelle Philippe Douste-Blazy, parti aux Affaires étrangères.
Pédagogue, il s’attache à faire passer l’interdiction du tabac dans les lieux publics et la réforme de l’Assurance-maladie mise en place par son prédécesseur, qui prévoit en particulier le non-remboursement d’un euro par consultation. Il poursuit également la réduction du déficit de l’Assurance-maladie, chiffré à 3,9 milliards d’euros pour cette année contre 6 milliards en 2006.
Longtemps présenté comme un proche de Jacques Chirac et d’Alain Juppé, Xavier Bertrand reste silencieux alors que la bataille pour la présidentielle fait rage à droite. Il attend jusqu’en décembre dernier pour afficher son soutien à Nicolas Sarkozy, qui en fait son porte-parole de campagne aux côtés de Rachida Dati.
Né le 21 mars 1965 à Châlons-sur-Marne (Marne), Xavier Bertrand est titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) d’administration locale et une maîtrise de droit public. Il a été assureur dans le privé. Il a fait ses premiers pas en politique en tant qu’attaché parlementaire du sénateur RPR de l’Aisne Jacques Braconnier avant de devenir conseiller municipal de Saint-Quentin dès 1989.
Conseiller général de l’Aisne depuis 1998, il fait partie des nouveaux députés élus dans la foulée de la présidentielle de 2002 et fait rapidement ses preuves en étant notamment très actif au sein de la machine UMP. Il y est secrétaire général adjoint chargé des débats de société et organise des discussions dans les fédérations du parti sur la délicate réforme des retraites.
Xavier Bertrand a été investi par l’UMP pour les législatives de juin à Saint-Quentin, dans sa circonscription d’origine. AP
Le gouvernement Fillon: forte ossature UMP, parité et ouverture
LE Temps.ch
Un gouvernement limité à 15 ministres, composé à quasi égalité d’hommes et de femmes et marqué par l’arrivée du socialiste Bernard Kouchner aux Affaires étrangères, a été formé vendredi en France pour engager au plus vite les réformes promises par le nouveau président Nicolas Sarkozy.
Vendredi 18 mai 2007 11:05
Après plusieurs jours d’intenses tractations, la composition du gouvernement a été annoncée vendredi matin par la présidence de la République, au lendemain de la nomination comme Premier ministre de François Fillon, un proche de M. Sarkozy.
Pour la première fois en France, le principe de parité est appliqué au gouvernement: l’équipe ministérielle compte huit hommes et sept femmes, nouveau signe de la volonté de changement affichée par M. Sarkozy, élu le 6 mai face à la socialiste Ségolène Royal.
Principal symbole d’une « ouverture » vers la gauche promise par M. Sarkozy, Bernard Kouchner, 67 ans, longtemps classé parmi les personnalités préférées des Français, entre au gouvernement.
Cet homme politique atypique, plusieurs fois membre de gouvernements socialistes, fut une figure emblématique des « French Doctors » dans les années 1970, cofondateur de Médecins Sans frontières. Partisan du « droit d’ingérence humanitaire », il est considéré, comme M. Sarkozy, comme plus atlantiste que la plupart de ses prédécesseurs.
Egalement symbole de l’ouverture à gauche, Jean-Pierre Jouyet, qui fut un proche du chef du Parti socialiste François Hollande, devient secrétaire d’Etat aux Affaires européennes.
Transfuge du PS, Eric Besson, qui avait rallié M. Sarkozy durant la campagne, entre lui aussi au gouvernement, comme secrétaire d’Etat « chargé de la Prospective et de l’évaluation des politiques publiques ».
Autre arrivée très remarquée: Rachida Dati, 41 ans, porte-parole de M. Sarkozy durant la campagne électorale, est nommée au ministère de la Justice. Née d’un père marocain et d’une mère algérienne, cette élégante femme brune au large sourire s’est révélée au grand public pendant la bataille présidentielle.
C’est la première fois qu’une personnalité issue de l’immigration maghrébine accède à un grand ministère en France.
Fils d’un immigré hongrois, M. Sarkozy est un partisan affiché de la « discrimination positive ».
Autre nouveauté, la création d’un « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale », un concept forgé par le président durant sa campagne et considéré par la gauche comme le signe d’une dérive possible vers l’extrême droite. Ce ministère sensible a été attribué à un ami personnel de M. Sarkozy, Brice Hortefeux.
J’aime bcp les « précisions » de Afrik.com : http://www.afrik.com/article11758.html
« Armée de son Deug d
Comment donner à la politique bushiste un visage humain ? Il faudrait trouver quelqu’un qui aurait cette belle image d’humanitaire, et qui saura appliquer à la lettre une politique qui lui sera dictée par un président dont l’atlantisme est notoire. Il faudrait que cet homme ait une bonne aptitude à renier ses valeurs et surtout , il doit être prêt à mettre sa bonne image au service d’une politique qui la lui fera perdre…
J’ai trouvé : ce portrait, c’est celui ce bon vieux Kouchner , le visage humain, la caution bien commode…
C’est parfait…
Hollande: « Kouchner n’est plus membre du parti socialiste »
AFP 18.05.07 | 13h28
Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a annoncé vendredi à l’AFP que Bernard Kouchner n’était « plus membre du parti socialiste », après sa nomination comme ministre des Affaires étrangères et européennes du gouvernement Fillon.
M. Hollande a fait valoir que « la pseudo ouverture » du gouvernement de François Fillon « se résumait à une aventure individuelle, celle de Bernard Kouchner qui devient un ministre de plus dans un gouvernement de droite ».
« Bernard Kouchner, en entrant dans le gouvernement, n’est plus membre du parti socialiste », a affirmé le premier secrétaire. Ce qui signifie que la procédure d’exclusion du nouveau ministre des Affaires étrangères sera enclenchée rapidement.
S’agissant d’Eric Besson, nommé secrétaire d’Etat à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques, M. Hollande a souligné qu’il avait démissionné du parti, en février dernier.
Pour lui « la présence (dans le gouvernement) de tel ou tel transfuge est la récompense d’abord d’un manquement à la morale politique ».
Quant à Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat aux affaires européennes, il n’était pas membre du PS. « Je le connais depuis plus de trente ans, ses convictions sont à droite », a relevé le numéro un du PS.
Interrogé sur l’entrée au gouvernement de Martin Hirsch en tant que Haut-commissaire, il a répondu: « ils l’ont récupéré ».
« Leur méthode, a-t-il dit, c’est la compromission, la prise de guerre, le détournement, le débauchage, la captation des consciences et les amalgames ».
Pour lui, « le gouvernement de Nicolas Sarkozy est à l’image de celui qui l’a composé: bien à droite et soucieux essentiellement de l’apparence ». « C’est un gouvernement RPR-UMP, a-t-il poursuivi, car il compte « pas moins de deux anciens présidents du RPR, Alain Juppé et Michèle Alliot-Marie » et « la plupart de ses membres sont des ténors, anciens ou jeunes, de l’UMP ».
« C’est aussi, a-t-il dit, un gouvernement qui, dans ses structures, notamment le ministère de l’Identité nationale et de l’immigration, comme dans le choix de ses personnalités -chacun se souvient du combat de Christine Boutin contre le Pacs-, est à bien des égards conservateur pour ne pas dire davantage ».
« On voit bien aussi le souci de préoccupation de la manoeuvre, de l’illusion, de l’apparence, de la tactique », a-t-il ajouté. « La parité, progrès indéniable, est déjà battue en brèche au niveau des secrétaires d’Etat. La diversité se réduit à la seule personne de Rachida Dati », a expliqué M. Hollande.
Pour lui, « ce qui comptera dans ce gouvernement, c’est moins son apparence, ses structures ou sa composition que la politique qu’il conduira, celle exclusivement de Nicolas Sarkozy (…) une politique de droite ».
Source:
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=77150
Source: Liberté
Etranger (Samedi 19 Mai 2007)
Le socialiste nommé aux affaires étrangères en france
Kouchner ulcère Alger
Alger est ulcérée. Bernard Kouchner, gastro-entérologue de formation, nommé au Quai d
Eh ben ,avec l’affaire del’OAS , + « la repentance » … cela ne promet rien de bon
sauf cote « pragmatique » de Sarkozy, mais Kouchner est un dur …
Henri Proglio roule pour Sarko
Paru dans Bakchich du 22 septembre 2006 |
Président de Véolia, Henri Proglio, vient de passer avec armes et bagages dans le camp de Nicolas Sarkozy, en prévision de la présidentielle. Henri Proglio est devenu, au début des années 2000, la patron de ce n°1 de la distribution de l
et la suite .. toujours sur Backchich
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Reste la question centrale pourquoi donc Proglio a-t-il été admis dans le cénacle des intimes du président ? Jusqu
Politique Polémique
On le sait depuis le premier jour ou presque :
François Fillon est premier ministre. Que dire? Au fond, je n’ai rien
à lui reprocher. Il a une bonne tête, et ça fait plaisir d’avoir à la
tête du gouvernement un homme qui a été choisi au moins une…
Douste entre… à l’Elysée
Eric Mandonnet
L’ancien ministre des Affaires étrangères espérait retrouver un maroquin. A défaut, il est nommé conseiller à la présidence de la République
Philippe Douste-Blazy va être nommé conseiller à la présidence de la République. Le périmètre de ses activités est en cours de définition. L