La décision de la Commission européenne de forcer notre pays à banaliser la distribution des Livrets A (défiscalisé, rémunéré à 2,75% et totalement liquide, sans frais d’entrée ou de gestion) et Bleu a relancé le débat sur la fragilisation du financement du logement social. Même si les banques contestent cet argument, cela n’est pas à exclure.
Bruxelles a demandé à la France d’étendre à toutes les banques la distribution du Livret A et du Livret Bleu, qui sont les deux placements préférés des Français, mais dont la distriburion est autorisée que dans trois établissements : la Banque Postale et la Caisse d’Epargne pour le premier, le Crédit Mutuel pour le second.
Depuis des années, la France s’évertue à expliquer que « l’ouverture de la commercialisation de ces livrets pourrait avoir un impact significatif sur le financement du logement social. »
La commission souhaite que tout organisme bancaire délivre un livret A ou bleu à toute personne qui en ferait la demande.
Le livret A, ça remonte déjà !
la Commission a pris cette décision parce que ce monopole fausse les règles de concurrence entre les banques