la reconnaissance du sol

Avant, tout le monde était paysan. Donc avait une connaissance, non pas innée du sol, mais séculaire, des terrains, des bons endroits, et l’expérience des choses à faire et à ne pas faire. Aujourd’hui, homme et femme de la ville, beaucoup ignorent ce genre de choses.
Combien existent ils de catégories de sols ? En gros trois.
– Le sol rocheux, d’une roche plus ou moins altérée, est la plus facile à reconnaitre. Excellente assise pour les fondations, il est souvent nuisible en cas de séisme (même de faible amplitude). Il transmet plus facilement les ondes destructrices, rien ne remplace la bonne qualité de cosntruction.

– Le sol granuleux. Constitué de sables, graviers, cailloux mais aussi limons, il peut aussi constituer une bonne assise. A condition d’adapter la construction, pour réduire les risques d’affouillement.
– Les sols cohérents. Fin, d’argile, sable ou gravier, ce sont eux qui souffrent ou plutôt qui font souffrir le plus les constructions, car l’argile dilate ou se rétracte suivant le pourcentage d’eau, d’ou, certains « coups de béliers » à la suite de précipitation importante. Et il n’y a guère de solution, si l’on draine trop, on risque la fragilisation de l’immeuble. On l’a compris, le terrain idéal est rare, d’autant plus en période de bulle immobilière. Et cela pose des problèmes d’espéce et particulier à chaque fois. Il est donc ridicule, comme l’on voit souvent, les catalogues de constructeurs, du moins, si cela n’est pas accompagné de conseils adéquats en bonne et due forme. Evidemment, cela implique de la part du constructeur de privilégier le conseil sur la vente, le long terme sur le court terme, sachant qu’une bonne réputation est plus difficile à garder qu’un client.