Le « réveil » actuel de la Chine semble attirer les « foules » compte-tenu des immenses marchés que cela représente.
Ainsi la Suisse souhaite engager des négociations en vue d’échanger librement avec la Chine, a indiqué dimanche la ministre suisse de l’économie.
La Chine mènera des efforts conséquents pour promouvoir ses relations avec la Suisse et renforcer la coopération d’amitié entre les deux pays dans le nouveau siècle, avait indiqué en juin 2006 à Berne Li Changchun, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, lors d’un entretien avec le président suisse d’alors Moritz Leuenberger. Les relations entre la Chine et la Suisse sont en plein développement depuis l’établissement, il y a 56 ans, des relations diplomatiques entre les deux pays, avait souligné M. Li.
« Je suis sûre que nous pouvons réussir à mettre en oeuvre un accord de libre-échange avec la Chine », a déclaré la conseillère fédérale en charge de l’économie, Doris Leuthard dans l’édition de dimanche du journal « Neue Zürcher Zeitung ». La ministre a annoncé qu’elle se rendra en Chine en juin avec une importante délégation commerciale. « Je vais essayer d’apporter un soutien à l’engagement de négociations entre la Chine et la Suisse’, a indiqué Doris Leuthard.
La conseillère constate que «les Chinois sont très discrets sur leur stratégie de libre-échange», mais selon elle, si la Chine entame des discussions avec la Norvège, « nous ne voyons pas de raison pour qu’elle n’en fasse pas de même avec la Suisse ». «Officiellement, ils [les Chinois] nous ont dit que la Chine est trop inexpérimentée et la Suisse beaucoup trop intelligente», indique aussi la ministre.
Pour rappel, la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein sont les quatre membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE). La Chine a déjà entamé des discussions en vue d’un accord de libre-échange avec l’Islande. Les négociations avec la Norvège sont en phase préparatoire.
En parallèle à l’OMC, les accords de libre-échange sont l’un des piliers de la politique économique extérieure helvétique. La Suisse en a signé 15 par le biais de l’AELE et deux en bilatérale