Suède:démission du directeur de la centrale de Forsmark

Forsmarksun9902img999190Inquiétant, car cela semble signifier que le problème est de taille et les responsabilités d’entreprise également. Le directeur général de la centrale nucléaire de Forsmark, à une centaine de kilomètres de Stockholm, Lars Fagerberg a démissionné jeudi, selon l’actionnaire majoritaire de la centrale, la compagnie publique suédoise Vattenfall. Pour la presse suédoise, il s’agit purement et simplement d’un renvoi après les incidents nucléaires majeurs qui ont affecté et affectent actuellement la Suède, ou 40 % des capacités sont désormais à l’arrêt.

Pour rappel, l

(12 commentaires)

  1. Oui, Madame Voynet a lancé un débat sur son blog à partir – notamment – d’un de mes articles
    cf.
    Nucléaire : incident à la centrale de Fessenheim

  2. En 1992, sur une installation nucléaire à Bärseback en Suède, un réacteur de type à eau bouillante, différent de nos réacteurs à eau pressurisée, l’exploitant avait constaté le colmatage des filtres d’une piscine de condensation par des débris provenant de calorifugeages. Onze ans plus tard, ce  » vieil incident  » refait fortuitement surface dans l’actualité des textes de sûreté nucléaire.
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/105_circuits.html
    Il y a chaque année en France une centaine d’incident de niveau 1 et un ou deux de niveau 2.
    Une liste des incidents nucléaires dans le
    monde qui s’arrête en 1988.
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/accidents_reacteurs.html

  3. De plus en ce qui concerne le calcul du taux de rejet radio-actif , le taux calculé est annule ce qui ne veut strictement rien dire …
    il faudrait afficher le taux max journalier

  4. Oui, Francis, mais CONCRETEMENT , comment compte-t-elle faire ? du maïs dans les centrales ??

  5. La lutte contre le réchauffement se marie mal avec le refus idéologique du nucléaire qui a l’avantage inestimable de ne pas émettre des gaz à effet de serre… et de rendre crédibles les contraintes de Kyoto. A cette aune, des écolos sincères peuvent se révéler de dangereux idéalistes, en situation d’urgence. Et la conversion de Ségolène Royal à l’atome-scepticisme dans sa campagne se fait à contre-courant des gauches européennes : la Grande-Bretagne et l’Espagne ont décidé de renouveler leur parc de centrales pour affronter le choc énergétique et climatique.
    «Depuis Hiroshima et la catastrophe de Tchernobyl, dit Bettina Laville, le nucléaire est devenu idéologique. C’est la faute aussi des nucléocrates qui l’ont entouré d’un secret antidémocratique.» L’ancienne conseillère de Mitterrand s’avance. Plaide pour un «maintien raisonnable de l’énergie nucléaire pendant une période transitoire de trente ans». Demande «un effort énorme de la communauté internationale en matière de déchets». Et implore les socialistes de ne pas sacrifier l’EPR – a priori – à l’alliance électorale avec Voynet, «si cette technologie est utile»…
    Pour sauver le monde, il faudra la révolution culturelle. Et apprendre une bonne fois pour toute à mettre le « développement écologique » et la lutte contre le réchauffement au même plan que la lutte contre le chômage ou l’adaptation à la mondialisation.
    L

  6. Merci El Gringo de cette mise au point , les infos se bousculent par ailleurs sur bcp de sujets 😉

  7. merci Francis pour l’info
    pour le maïs, franchmeent, vu la quantité énoorme d’eau que ça demande, c’est vraiment une culture à banir … ou du moins à limiter.
    Cette culture est largement subventionnée, donc tous les agriculteurs en font … et pompent un max d’eau dans le rivières.
    … surtout que l’arrosage est fréquent en pleine journée, c’est à dire que l’eau ne sert même pas aux plantes mais est directement évaporée.

Les commentaires sont fermés.