(2 commentaires)

  1. Avez-vous vu le bon de l’or …..? 658 ->684
    ça ne présage de rien de bon, soit sur le plan internationale, soit sur le plan boursier.
    Malheur pour moi, j’ai revendu cet après-midi 2 actions sur l’or et juste après l’une a bondi de 10% et l’autre de 4%.

  2. Japon : la déflation fait de la résistance
    Les économistes n’en finissent pas d’annoncer la fin de la déflation. La réalité est qu’elle n’a pas disparu, mais que la « mauvaise », celle qui est dangereuse pour l’économie, est globalement en train de s’atténuer, et que la « bonne » (pour caricaturer) n’est sans doute pas près de disparaître. La mauvaise est moins virulente: ainsi, les prix des terrains ont augmenté en 2006 pour la première fois en seize ans, reflétant la fin de la longue période de baisse des prix qui avait miné la deuxième économie mondiale depuis l’éclatement de la bulle spéculative immobilière au début des années 1990. L’an dernier, les prix moyens des terrains résidentiels ont ainsi augmenté de 0,1% par rapport à 2005, et ceux des terrains à usage commercial de 2,3%. La hausse de l’an dernier s’explique essentiellement par de fortes augmentations des prix dans les grandes villes. Dans de nombreuses zones rurales, les prix continuent à baisser.
    La « bonne », en revanche, n’est sans doute pas près de disparaître. En février, les prix à la consommation hors produits frais ont reculé de 0,1% sur un an en raison de la baisse des prix du pétrole, le seul facteur qui les soutenait jusqu’à présent, et de la concurrence acharnée dans de nombreux secteurs comme l’électronique ou les télécommunications. Les prix des communications ont ainsi reculé de 1,3% en février, reflétant la guerre des prix entre opérateurs de téléphonie mobile. Quant aux biens de loisirs durables (téléviseurs, baladeurs, lecteurs DVD, appareils photo, etc.), leurs prix ont dégringolé de 17,1% sur un an.
    Autre explication à la faiblesse des prix : la faiblesse de la consommation. L’heure de l’augmentation aurait dû sonner pour le « salaryman » japonais. Mais alors que s’achèvent les traditionnelles négociations salariales de printemps, la plupart des sociétés ont fait preuve d’une certaine pingrerie, et ce, malgré une pénurie de main d’oeuvre qui devrait, en théorie, favoriser les salariés. Le constructeur automobile Toyota, la première entreprise du Japon qui s’apprête à annoncer un nouveau bénéfice annuel record, n’a ainsi augmenté le salaire mensuel que de 1.000 yens (6,5 euros) pour chaque employé. Ses concurrents Honda et Nissan ont eux aussi, pour la première fois depuis plusieurs années, accordé des hausses inférieures aux revendications.

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