Même si l’affaire pourrait presque passée inaperçue du grand public français en plein période électorale, la chose est d’importance et significative de la tension accrue entre Usa et Russie.
Moscou a menacé jeudi de sortir du traité américano-soviétique sur l’élimination des missiles à portée intermédiaire et courte (FNI) si Washington installe des éléments de son bouclier antimissile en Europe centrale.
Pour rappel, les Etats-Unis ont demandé en janvier à la République tchèque et à la Pologne de servir de bases européennes au bouclier antimissile américain, s’attirant immédiatement les protestations les plus vives de Moscou.
I
Et pourquoi cette information ne concernerait que les français occupés par leur campagne électorale?
De ce côté du monde, on s’aperçoit bien que c’est toujours une question de suprématie pour dominer les autres…
je mes suis peut etre mal exprimée … je voulais dire que même en pleine campagne , cela serait bien que les Français ouvrent les yeux…. bien au contraire.
merci pour le lien sur votre blog , je pense que j’y ferai plus qu’un saut ce week end
http://www.mondedebrut.com
Tensions : de la macrotension à la microtension, ou d’europe en amérique ?
C
Des dizaines de milliers de manifestants contre une base US en Italie
AFP 17.02.07 | 15h18
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont commencé à manifester samedi contre l’élargissement d’une base américaine à Vincenza (nord de l’Italie), sous haute surveillance policière, a constaté une journaliste de l’AFP.
Une responsable du comité d’organisation, Thea Gardellin, a affirmé à l’AFP que les manifestants étaient plus de 100.000. Selon l’agence Ansa, citant des sources policières, ils seraient environ 25.000.
« Non aux bases », « Amérique, non merci », « les bases à la maison », proclamaient les banderolles des manifestants qui agitaient des drapeaux rouges des communistes, arc-en-ciel des pacifistes et verts des écologistes dans une ambiance bon enfant.
Avant que le cortège ne s’ébranle en début d’après-midi, le président du Conseil italien Romano Prodi avait appelé les manifestants à éviter toute violence alors que le ministère de l’Intérieur a exprimé la crainte d’incidents.
Romano Prodi, qui a donné son feu vert en janvier à l’élargissement de la base américaine malgré l’opposition de sa gauche radicale, a assuré que la participation des communistes et des Verts à la manifestation « ne rompait pas la solidarité gouvernementale ».
Aucun ministre ou secrétaire d’Etat appartenant à ces partis n’est présent à Vicenza, Romano Prodi les ayant avertis qu' »on ne manifeste pas contre soi-même ».
Les leaders communistes ont appelé le gouvernement à « écouter le grand peuple de la paix qui fait partie de son électorat », comme l’a déclaré Oliviero Diliberto, secrétaire général du PDCI (parti des communistes italiens), demandant à Romano Prodi de revenir sur sa décision.
Quelque 1.500 policiers et carabiniers ont été mobilisés pour éviter tout incident pendant la marche des protestataires longue d’environ 6 km et surveillée par plusieurs hélicoptères de la police dans cette ville de 100.000 habitants, situé à environ 40 km à l’ouest de Venise.
La base américaine, l’une des sept que compte l’Italie, accueille actuellement 2.750 soldats de la 173e Brigade aéroportée déployée entre Vicenza et l’Allemagne.
Le projet d’agrandissement qui en doublera la surface et d’un coût de 500 millions de dollars, permettrait d’y baser les 1.800 militaires de la brigade présents en Allemagne.
L’Otan « gravement préoccupée »
L’Otan s’est déclarée jeudi « gravement préoccupée » par la décision de la Russie de geler le traité sur les Forces conventionnelles en Europe (CFE) pour protester contre le projet américain de bouclier antimissiles.
Le président russe Vladimir Poutine a décrété un moratoire sur l’application de ce traité conclu en 1990 par les 22 membres de l’Otan de l’époque et le Pacte de Varsovie pour parvenir à un désarmement vérifié dans le domaine conventionnel.
Le secrétaire général de l’Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a déclaré que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait confirmé cette décision lors d’une rencontre avec ses homologues de l’Alliance atlantique à Oslo.
« Ce message a été accueilli avec préoccupation, une grande préoccupation, de la déception et des regrets », a-t-il dit en précisant que l’Otan respecterait le traité.
on fait le point au plus tot