(10 commentaires)

  1. Les partenaires sociaux s’entendent pour faire porter le chapeau à l’euro et à la technique ! Voilà « un sens à la construction européenne » … Pas le courage de reconnaître les erreurs de management, de structure et de dépasser les sempiternelles divisions politiques : « crise passagère » ? Non ! Crise structurelle bien pourrie depuis des années.
    Les analyses de « The Economist » étaient clairvoyantes, BAE a su se retirer avant les premiers scandales tout en conservant les contrats.
    Maintenant « au moment crucial » on en est aux appels aux secours. Bien vu : il n’y a pas de déficit ni d’autres besoins. Mais l’occasion des élections est trop belle: et hop ! encore une bonne volée de populisme financier sur le dos des générations futures.
    Après BAE, les partenaires privés allemands et français. Débandade vers l’état, le succès est assuré par le passé. Modèle Mittal parmis une profusion d’autres. Donc Airbus sera : germano-américain, franco-russe, ou un autre indo-européen … on travestira les prises de contrôle en « grande fusion » à « vision planétaire », puisque l’europe c’est trop facile! Modèle NYSE-Euronext … on n’arrête plus de se diluer dans son propre mépris … attendons les ricanements de Poutine, entre autres Rumsfeld.
    Intéressant comme le monde se regroupe en grands blocs performants pendant que l’europe se divise, non … se reprise. Les orgueilleuses nations européennes perdent toutes des places rapidement dans les classements internationaux.
    Il suffira de dire « non ».

  2. eh bin voilà encore une nouvelle facon de s’en prendre a l’euro
    je suis investisseur privé, 90% de mes gains, sont liés a des investissements fait en $usd
    Donc a chaque fois que l’euro devient plus fort contre le dollar je perd de l’argent
    Malgré tout, je m’en prend pas a l’euro a tout bout de champs
    L’euro est fort soit, mais c’est aux entreprise a s’adapter a un euro fort
    Si l’euro est fort, c’est parce que l’economie américaine est en plein soft-landing (ce qui est le cas actuellement), ou que la zone euro a une indice de croissance beaucoup plus important que le la zone usd
    Ce qui m’amuse c’est que les ouvriers, techniciens etc… se plaignent d’un euro fort, hors des societes sont demandeuses d’airbus, ou conservent les commandes actuelles (ups entre autres)
    Il serait temps que les societes européennes arretent d’en vouloir a un euro fort et se concentrent sur les réels problemes

  3. Oui, pour moi le + choquant est qu’on s’attaque à l’euro MAINTENANT .. alors qu’il n’en était pas question une seconde avant le crash boursier.
    En plus la personne, qui avait annoncé ce choix ( de là à l’avoir fait) l’ancien responsable stratégie achats d’Airbus (Claude Henri Héréüs )n’est plus à ce poste pour défendre ces choix car remplacé par un proche de Forgeard .
    Il serait intéressant qu’il puisse s’exprimer sur le sujet , car c’est quelque part un procès qu’on lui fait sans une seule fois prononcer son nom.
    Quelqu’un sait-il ce qu’il est devenu chez Airbus ?

  4. La France fait 70% de son commerce extérieur en euro, la partie aviation n’en représente que 5%.
    L’euro n’a pris que 12% de valorisation depuis son lancement dans un contexte d’inflation moyenne aux environs de 2% l’an. Hors inflation cumulée l’euro n’a pratiquement pas bougé.
    Mais de fait ce qui compte c’est évidemment la valeur relative de l’euro/dollar, surtout en saison d’achat de pétrole : et là les syndicats de l’aviation se moquent d’un euro bénéficiaire alors que la totalité du pétrole importé dépasse largement la part française des ventes d’Airbus : « partenaires » et « sociaux » donc …
    C’est la France qui a proposé l’euro à des allemands non demandeurs et forts réticents: ce sont ces « grands » pays qui ont négociés le pacte de stabilité qu’ils se sont empressés de ne pas respecter : Raffarin « n’avait que faire des equations comptables » ce qu’il a splendidement confirmé dans les déficits budgétaires ! Dans quelques années les français auront payé en charges d’intérêts cumulées autant que le capital moyen emprunté. Au final vos enfants vous diront que le cumul des charges a dépassé largement le capital.
    Grâce aux taux d’intérêts abaissés par l’euro (la moitié des taux de britanniques bizaremment fiers, eux!) l’état Français bénéficie d’une charge d’intérêt bien plus basse : à sacrifier donc à l’incompétence des managers d’Airbus ! (et à leur 5% – voir début)
    Bientôt la « priorité sociale française » sera d’honorer la charge de cette dette générationelle.
    Un parlementaire, Jacques Dosière, a montré que le budget de l’Elysée avait augmenté de 798% en 12 ans de présidence Chirac. Son ouvrage, Le coût d’un Président aux éditions Seuil, est édifiant sur les obstacles qu’il a pu rencontrer dans son enquête.
    La faute à l’euro ?
    Les allemands emportent la palme des exportateurs avec ce même euro.
    Entre autres euro-péens.
    Que la France se libère donc de l’euro, elle nous éblouira encore plus rapidement que les allemands sans ce « boulet ».

  5. le fait de se liberer de l’euro est un faux argument je trouve
    car, que la monnaie soit le franc l’euro ou autre, nous vivons plus « chacun pour soit », mais sur un systeme de mondialisation
    Et la montée ou descente de la monnaie est liée intrinséquement a la croissance de telle zone par rapport a une autre
    actuellement, meme si nous etions encore sous le franc, la situation serait exactement la meme, nous aurions un franc fort, car le coeur du probleme est l’economie américaine
    immobilier en baisse, pendant un temps un crack immobilier etait previsible, mais on l’a echappée belle, car il n’a pas eu lieu
    Ensuite, il y a la guerre en irak, qui pese enormement sur l’image américaine
    Ensuite, il y a la syrie qui a diversifié ses reserves financières au detriment de l’usd
    etc…..
    tout cela pour dire qu’actuellement, les données financiero-economico-politiques, ne sont absolument pas en faveur des usa
    Donc, donnant comme resultat un $$ faible, par rapport a d’autres monnaie (et pas uniquement l’euro)
    Le fait que les ouvriers d’airbus culpabilisent l’euro comme unique source des problemes que rencontrent actuellement airbus resume a se moquer du monde
    Personnellement, je vois au moins 3 problemes que l’equipe dirigeante ferait mieux de regler avant de dire que c’est a cause de l’euro
    ->suspicion de delit d’initié (je dis suspicion) -> les personnes mis en causes ont ete sorties discretement, mais trop tard le mal est fait
    ->avoir une direction européenne et non complexée par la nationalité, quand je vois certains fait j’hallucine (exemple, la guguerre entre forgeard et les allemands, qui ne devrait pas exister pour une compagnie qui se veux europeenne)
    ->Officialisé la sortie d’un nouvel avion, quand tout les paramètres ont été complètement encadré, c’est tout simplement inadmissible d’avoir 2 ans de retards
    Cool pour l’effet d’annonce, « c’est moi l’plus grand techniquement », mais niveau realisation des délais ils auraient mieux fait de rien dire, car niveau credibilité ca rassure pas des masses

  6. Pour rappel :
    ———————————-
    May 28, 2004
    Airbus aims to boost the number of its jet supplier contracts in dollars to 90 percent with the introduction of the A380 superjumbo, a top procurement executive at the plane maker said on Friday.
    Claude-Henri Hereus said at an investment conference on the western coast of France that supplier contracts for the A380 would be entirely in dollars, dragging up the overall percentage of deals in the US currency and providing the company with a better hedge against exchange rate fluctuations.
    « We’re going to increase the overall percentage of contracts in dollars, and that will automatically provide a hedge, » said Hereus, vice president and head of procurement strategy at Airbus.
    « At the moment, 60 percent [of plane supplier contracts] are in dollars… It should go up to 90 percent with the A380. »
    Hereus said Airbus had identified the full 1.5 billion euros in savings it is aiming to lock in by 2006 as part of a program to offset its exposure to moves in the euro/dollar rate. He said one billion of that total would come from suppliers.
    Airbus is particularly sensitive to fluctuations in the euro/dollar rate because all its revenues are denominated in the US currency, while about half of its costs are in euros.
    That forces its parent company EADS, to hedge roughly 10 billion euros in sales annually. Boosting its dollar costs is one way to reduce its hedging requirement.
    Hereus said that supplier contracts for Airbus’s A400M military transport plane would also be mostly in dollars, as many of the products being used for the plane were similar to those used for the A380.
    Airbus’s European suppliers have complained about being asked to do A400M contracts in dollars, because unlike Airbus commercial airliners, payment for the military plane will be made in euros by European governments.
    Separately, Hereus also expressed concerns about the financial health of smaller Airbus suppliers, notably in the UK, saying the planemaker could be forced increasingly to turn to larger, established players in the future.
    Some Airbus suppliers have predicted a shake-out in the industry, with larger groups taking control of smaller companies that are finding it increasingly difficult to compete.
    (Reuters)

  7. I just want to mention I am just all new to blogging and site-building and truly savored your web page. Likely I’m want to bookmark your site . You absolutely come with awesome stories. With thanks for sharing your blog site.

  10. Awsome post and to the point. I not very recognize if this is extremely the most effective place to raise but does one guys have any thoughts on where to employ many professional writers? Thank you!

Les commentaires sont fermés.