Fidèle à ses analyses précédentes, le Crédit Agricole, dans sa note trimestrielle sur l’immobilier d’Octobre 2006, affirme une fois de plus que le marché immobilier reste relativement sain.
La banque consière toujours et encore que la prime de risque sur investissement locatif reste à un niveau acceptable et que les acteurs sont des français lambda qui cherchent à se loger et non pas de vilains spéculateurs. Les taux bas pousseraient les gens à franchir la pas pour devenir propriétaire. Source : En 2007, croissance zéro des prix de l’ancien
Mais le crédit agricole reconnaît que le ralentissement du marché se poursuit, avec une hausse sur un an qui frôle 4,5 % et un rythme des ventes qui ralentit. En Ile de france, -2,8 % sur un an au 2ème trimestre). Les ménages voient leur solvabilité se gégrader avec « un taux d’effort au niveau national à 31 % (contre 33 % au précédent pic de 1991) », ce qui rend les acheteurs de plus en plus prudents et attentistes.
Les investisseurs, vu le taux de rendement locatif, mis à mal par le proverbial livret A, montrent également moins d’intérêt pour le marché immobilier.
Les Robien, à cause du plafond des loyers, et vu leurs prix au m², élevés, s’avèrent être une piètre opération financière dans de nombreuses villes, et cela entraîne une hausse des stocks des biens neufs. Le crédit agricole ne le dit pas, mais la solution pour écouler les stocks s’appelle « braderie ».
Dans ce contexte, le contrôle du risque dans les établissements prêteurs est élevé et les ratios de créances douteuses restent bas, ce qui permet de parler d’un marché « raisonnable ». Le scénario prévu pour 2007 est une poursuite de l’affaiblissement de la demande (sans effondrement) avec un freinage fort sur les prix. Ces derniers devraient être stables en 2007 voire en baisse sur certains marché. Le risque est faible que les ventes ou les prix connaissent une correction très nette : ce scénario se produirait dans le cas d’une résurgence de l’inflation qui entraînerait une hausse des taux longs, ce qui est peu probable selon la banque. »
Source : En 2007, croissance zéro des prix de l’ancien
Immobilier : vous vous souvenez (1) ?
Immobilier : vous vous souvenez (2) ?
Immobilier : vous vous souvenez (3) ?
e scénario se produirait dans le cas d’une résurgence de l’inflation qui entraînerait une hausse des taux longs, ce qui est peu probable selon la banque. »
Je croyais que la banque centrale avait prévue de continuer d’augmenter les taux d’intérêts l’année prochaine, ou c’est moi qui confond et c’est pas les même taux?
je crois avoir reçu un mail avec une réponse très détaillée à cette étude du crédit agricole…
Les taux de la BCE sont des taux courts, pas des taux longs. Accessoirement les taux courts sont en train de rattraper les taux longs, ce qui semble signifier qu’on anticipe une récession, d’après le théorie économique, si j’ai bien compris.
Mon banquier (BNP) quand il a compris qu’il ne pourrait pas me vendre de crédit immobilier a instantanément admis l’existence de la bulle (il y a prequ’un an) et le fait que tôt ou tard elle finisse par éclater…
http://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/300101328.htm
Je tiens à féliciter ce blog pour les infos émises. Cela nous oblige à pousser notre réflexion et notre analyse. Je regrette qu’il n’y ai pas plus de « haussiers »
Les haussiers, il n’en a plus bcp, il n’y a plus de hausse en ce moment. Voilà !
Mon blog est ouvert à tous. Venez, petits zaussiers, chercher les cachous dans la poche à Marie. 🙂
Ben, je te publie, et je colle les leins vers les rapports etc…
Bisous, Marie
désolé, Marie, je n’ai plus le lien