Précisions :
L’accord avec Eni était en discussion depuis plusieurs mois mais sa conclusion initialement prévue pour le 15 octobre avait dû être retardée en raison des inquiétudes de l’italien face aux difficultés d’autres compagnies pétrolières occidentales pour travailler en Russie.
Le Président du conseil italien Romano Prodi veut lever les doutes de l’Italie concernant l’accord gazier entre la compagnie publique algérienne Sonatrach et son homologue russe Gazprom, a-t-il déclaré au quotidien algérien Al-Khabar.
« On a beaucoup exagéré la réaction italienne concernant cet accord, car notre intention était seulement d’obtenir des informations sur cet accord entre Sonatrach et Gazprom. Mais je suis sûr que nos doutes à ce sujet vont être levés après nos entretiens avec nos interloctueurs algériens », a dit M. Prodi.
Il a rappelé que l’Italie, importateur de 98% de son gaz, « veut un approvisionnement garanti et des prix fermes, avoir une capacité d’anticipation pour ce qui est des imprévus et un marché énergétique équilibré ».
Le protocole d’accord signé en août à Moscou entre Sonatrach et Gazprom, prévoyant une coopération algéro-russe dans le gaz naturel liquéfié (GNL), a soulevé des inquiétudes européennnes, notamment en France et en Italie, deux grands impoprtateurs de gaz.
Alger avait immédiatement fait savoir que l’accord Sonatrach-Gazprom était commercial et ne préludait pas à la création d’une OPEP du gaz.
La Russie dispose des premières réserves mondiales de gaz et la Sonatrach contrôle l’essentiel du gaz extrait en Algérie et sa vente.
Arrivé mardi après-midi à Alger pour une visite de 24 heures, sa première depuis qu’il dirige le gouvernement, M. Prodi a été reçu par par le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem et le président Abdelaziz Bouteflika.
Le Président du Conseil italien a qualifié les relations des deux pays de « très, très bonnes » et « très fortes ».
« J’espère qu’elles le seront davantage, notamment par l’engagement de projets communs et pas seulement dans le domaine de l’énergie, mais également dans la petite et moyenne entreprises », a-t-il dit, inaugurant une école italienne.
« Ma politique vise notamment à la création d’une vraie communauté méditerranéenne entre les deux rives, nord et sud », a-t-il ajouté.
Un « mémorendum d’entente », prévoyant un mécanisme financier d’aide italienne au développement des PME en Algérie, géré par Simest, une agence financière de statut public, a également été signé mercredi.
Rome et Alger veulent accélérer la réalisation du gazoduc sous-marin « Galsi » entre l’Algérie à la Sardaigne, prévu pour 2009. « J’espère que les travaux de construction de Galsi commenceront l’année prochaine », a dit l’ambassadeur d’Italie.
Une délégation algérienne ira à Rome d’ici fin décembre discuter de la réalisation de l’ouvrage de 940 km avec une capacité de transport de 8 milliards de m3/an.
La Sonatrach a annoncé avoir signé des accords de vente de gaz naturel avec cinq sociétés italiennes pour un volume total de 6 milliards de m3/an. Les livraisons se feront à travers le Galsi.
Les échanges, nettement en faveur de l’Algérie, doivent atteindre 10 milliards de dollars en 2006, selon les sources italiennes. Les investissements directs italiens en Algérie s’élèvent, en 2006, à 6 milliards de dollars.
Oui, merci bcp pour cet article .
Bcp, bcp de choses à dire sur le gaz et Gazprom, un avant gout tout de suite dans article sur pénurie possible.
Article sur marché russe du gaz et éventuelle création d’une Opep du gaz en « gestation ».
je rajoute qu’aujourd’hui plusieurs accords ont été signé entre la sonatrach et ses associés au sujet du gazoduc Galsi.
Edison et Enel importerons 2 mds m3/an pendant 15 ans a partir de 2011
Hera 1 mds m3/an pendant 15 ans a partir de 2010
sur accord Algérie/ Russie :
cf.
a href= »http://www.leblogfinance.com/2006/10/algrie_russie_d.html »>Algérie
accord de la sonatrach et ses associés au sujet du gazoduc Galsi. : merci pas eu le temps de voir
Par ailleurs GDF confirmé sur Medgaz, tandis que la Russie ne mache pas ses mots avec la Pologne …
Précisions :
L’accord avec Eni était en discussion depuis plusieurs mois mais sa conclusion initialement prévue pour le 15 octobre avait dû être retardée en raison des inquiétudes de l’italien face aux difficultés d’autres compagnies pétrolières occidentales pour travailler en Russie.
Le Président du conseil italien Romano Prodi veut lever les doutes de l’Italie concernant l’accord gazier entre la compagnie publique algérienne Sonatrach et son homologue russe Gazprom, a-t-il déclaré au quotidien algérien Al-Khabar.
« On a beaucoup exagéré la réaction italienne concernant cet accord, car notre intention était seulement d’obtenir des informations sur cet accord entre Sonatrach et Gazprom. Mais je suis sûr que nos doutes à ce sujet vont être levés après nos entretiens avec nos interloctueurs algériens », a dit M. Prodi.
Il a rappelé que l’Italie, importateur de 98% de son gaz, « veut un approvisionnement garanti et des prix fermes, avoir une capacité d’anticipation pour ce qui est des imprévus et un marché énergétique équilibré ».
Le protocole d’accord signé en août à Moscou entre Sonatrach et Gazprom, prévoyant une coopération algéro-russe dans le gaz naturel liquéfié (GNL), a soulevé des inquiétudes européennnes, notamment en France et en Italie, deux grands impoprtateurs de gaz.
Alger avait immédiatement fait savoir que l’accord Sonatrach-Gazprom était commercial et ne préludait pas à la création d’une OPEP du gaz.
La Russie dispose des premières réserves mondiales de gaz et la Sonatrach contrôle l’essentiel du gaz extrait en Algérie et sa vente.
Arrivé mardi après-midi à Alger pour une visite de 24 heures, sa première depuis qu’il dirige le gouvernement, M. Prodi a été reçu par par le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem et le président Abdelaziz Bouteflika.
Le Président du Conseil italien a qualifié les relations des deux pays de « très, très bonnes » et « très fortes ».
« J’espère qu’elles le seront davantage, notamment par l’engagement de projets communs et pas seulement dans le domaine de l’énergie, mais également dans la petite et moyenne entreprises », a-t-il dit, inaugurant une école italienne.
« Ma politique vise notamment à la création d’une vraie communauté méditerranéenne entre les deux rives, nord et sud », a-t-il ajouté.
Un « mémorendum d’entente », prévoyant un mécanisme financier d’aide italienne au développement des PME en Algérie, géré par Simest, une agence financière de statut public, a également été signé mercredi.
Rome et Alger veulent accélérer la réalisation du gazoduc sous-marin « Galsi » entre l’Algérie à la Sardaigne, prévu pour 2009. « J’espère que les travaux de construction de Galsi commenceront l’année prochaine », a dit l’ambassadeur d’Italie.
Une délégation algérienne ira à Rome d’ici fin décembre discuter de la réalisation de l’ouvrage de 940 km avec une capacité de transport de 8 milliards de m3/an.
La Sonatrach a annoncé avoir signé des accords de vente de gaz naturel avec cinq sociétés italiennes pour un volume total de 6 milliards de m3/an. Les livraisons se feront à travers le Galsi.
Les échanges, nettement en faveur de l’Algérie, doivent atteindre 10 milliards de dollars en 2006, selon les sources italiennes. Les investissements directs italiens en Algérie s’élèvent, en 2006, à 6 milliards de dollars.
Oui, merci bcp pour cet article .
Bcp, bcp de choses à dire sur le gaz et Gazprom, un avant gout tout de suite dans article sur pénurie possible.
Article sur marché russe du gaz et éventuelle création d’une Opep du gaz en « gestation ».
je rajoute qu’aujourd’hui plusieurs accords ont été signé entre la sonatrach et ses associés au sujet du gazoduc Galsi.
Edison et Enel importerons 2 mds m3/an pendant 15 ans a partir de 2011
Hera 1 mds m3/an pendant 15 ans a partir de 2010
sur accord Algérie/ Russie :
cf.
a href= »http://www.leblogfinance.com/2006/10/algrie_russie_d.html »>Algérie
accord de la sonatrach et ses associés au sujet du gazoduc Galsi. : merci pas eu le temps de voir
Par ailleurs GDF confirmé sur Medgaz, tandis que la Russie ne mache pas ses mots avec la Pologne …