Séance de rebond technique aujourd’hui, après la baisse marquée de ces trois derniers jours. Après une ouverture en petite hausse, le CAC sera resté dans le vert toute la séance, mais sans jamais trop s’écarter de son niveau d’ouverture, qui sera aussi celui de clôture.
D’un point de vue graphique, cette séance marque parfaitement les limites données dans l’analyse d’hier, avec un plus bas sur le premier support identifié à 5060, et un plus haut sur la première résistance identifiée à 5090!
Pour la semaine prochaine, cette séance ne change pas grand chose en termes d’objectifs, si ce n’est la confirmation du gap baissier ouvert hier, et de l’importance du support des 5060. Le doji du jour, formant un harami avec la bougie d’hier, et confirmant l’importance du support vert peut toutefois laisser espérer un rebond pour le début de la semaine prochaine.
Ainsi, à la hausse, on retrouvera tout naturellement le gap ouvert hier matin, entre 5090 et 5108 . Au delà, le CAC se heurterait à une nouvelle résistance importante sur les 5145/5150.
A la baisse, on continuera de surveiller la zone de support actuel, avec le seuil des 5060, et plus globalement la zone 5035/5060. En cas de cassure, on trouvera le support des 5000 pts. Les 4980 arriveront en dernier recours pour sauver le rebond initié mi-juin.
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Thursday 24 August, 10h35 HNE
Communiqué de presse
Source: Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières
Le présent message vise à avertir les clients qui ont des comptes en ligne auprès de sociétés membres de l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières (ACCOVAM) d’un risque possible concernant la sécurité de ces comptes
TORONTO, le 24 août /CNW/ – Le service de la mise en application de l’ACCOVAM a reçu des renseignements de la part de plusieurs sources indiquant que des personnes non autorisées ont obtenu l’accès aux comptes de négociation en ligne de clients. Nous n’avons pas encore de précisions sur la façon dont cet accès a été obtenu. Nous croyons qu’une méthode parmi plusieurs pourrait avoir été utilisée.
Une théorie veut que les coordonnées personnelles d’accès du client sont découvertes au moyen d’un virus informatique implanté dans les ordinateurs personnels du client. Le virus suspecté surveille les frappes du client et transmet l’information aux particuliers qui utilisent ensuite ces coordonnées ou qui les transmettent à d’autres personnes.
Une autre théorie veut que les coordonnées sur l’accès sont obtenues du client au moyen d’un procédé appelé « hameçonnage ». La plupart des « hameçonnages » s’accomplissent au moyen d’un courriel provenant prétendument de la société qui demande au client de l’aider à solutionner un problème de sécurité en fournissant leur nom, leur numéro de compte, leur mot de passe et d’autres renseignements nécessaires pour avoir accès aux comptes. Les courriels utilisés pour les « hameçonnages » se servent de logos de votre entreprise ou de renseignements provenant du site Internet de la société membre.
Les sites Web pirates qui sont conçus pour ressembler au propre site Internet de la société membre constituent une alternative au hameçonnage. Dans de rares cas, l’accès au site Internet de l’entreprise est compromis et les clients sont redirigés vers le site pirate. Lorsque les clients tentent d’ouvrir une session, l’information est captée sur le site pirate et, par conséquent, le client peut ne jamais savoir qu’il n’est plus sur le site Internet légitime.
En ce moment, il est impossible de confirmer la méthode utilisée pour obtenir les renseignements d’accès des clients. De plus, rien ne laisse à penser que la sécurité des systèmes en ligne des sociétés membres a été compromise. Il semble que des clients pourraient avoir donné par inadvertance les renseignements aux personnes qui ont par la suite piraté les comptes des particuliers.
Une fois l’identité et les mots de passe personnels des clients compromis, les auteurs du piratage sont en mesure d’accéder aux comptes des clients et d’effectuer des opérations sur les titres. Dans les cas signalés à l’ACCOVAM, des portefeuilles de clients ont été vendus. Le crédit a ensuite été utilisé pour exécuter des ordres d’achat visant des titres spécifiques inscrits sur l’OTC Bulletin Board ou les Pink Sheets du NASDAQ. Il semble que le but de ces opérations était de manipuler le prix des actions de l’émetteur.
Dans certains cas, les opérations ont été réglées avant même que les clients ne constatent qu’il y avait eu une violation en ligne de leur compte. Les sociétés reçoivent actuellement des plaintes des clients à l’égard de ces opérations non autorisées.
Les épargnants qui ont des comptes en ligne doivent être conscients de ce risque. Les clients devraient informer leur société de toute activité inhabituelle dans leur compte. On peut trouver une liste des sociétés membres de l’ACCOVAM à http://www.accovam.ca ou à http://www.ida.ca
L’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières (l’ACCOVAM) est l’organisme national d’autoréglementation du secteur des valeurs mobilières. L’ACCOVAM a pour mission de protéger les investisseurs, de favoriser l’intégrité du marché et d’accroître l’efficacité et la compétitivité des marchés des capitaux canadiens. L’ACCOVAM applique les règles et les règlements concernant la vente, les activités et les pratiques financières de ses sociétés membres et des personnes autorisées qu’elles emploient. Les enquêtes sur les plaintes et la discipline des sociétés membres et des personnes autorisées qu’elles emploient font partie du rôle de réglementation de l’ACCOVAM.
Ce type de problème n’est malheureusement pas uniquement réservé aux comptes titres, mais peut arriver avec n’importe quel compte en banque : une seule règle : ne jamais communiquer ses identifiants par mail ou téléphone, même si le mail semble provenir de votre banque ou renvoie sur un site ressemblant. N’accédez à votre compte en ligne qu’avec votre logiciel habituel ou l’adresse normale du site internet.