Au moins 74 personnes ont été tuées et 94 autres blessées mardi, dans l’explosion accidentelle d’un oléoduc en Irak, selon un responsable local des services de santé.
L’accident s’est produit en fin de matinée à une vingtaine de kilomètres au sud de Diwaniyah (180 km au sud de Bagdad) sur un pipeline secondaire dont les habitants de la région ont l’habitude de détourner une partie du pétrole, selon des témoignages.
La manne pétrolière n’alimentant pas toujours tous les ventres et portefeuilles, les populations confrontées à d’importants problèmes économiques, risquent de plus en plus de faire les frais de cette sorte de malédiction du pétrole.
Quand on n’a plus rien à perdre …
« Des gens de la région ont percé un trou sous l’oléoduc pour recueillir le carburant, qui s’est répandu en une mare. Des personnes avaient apporté des cuvettes, des tuyaux et des générateurs. L’un d’eux a émis une étincelle qui a provoqué l’explosion », a dit M. Jaathi, d’après les témoignages des blessés.
Cette explosion s’est produite peu après la conclusion d’une trêve entre autorité irakienne et miliciens chiites de l’armée du Mahdi, au lendemain d’affrontements qui ont fait 81 morts à Diwaniyah, à 180 km au sud de Bagdad.
Environ 200 personnes avaient péri en mai dernier dans l’explosion d’un oléoduc au Nigéria. Les Nigérians vivant dans les régions éloignées comme l’île Atlas Creek sont très pauvres. Le vol du pétrole transitant à travers les oléoducs est de ce fait très répandu dans ces régions. Ces dernières années avaient ainsi vu une série d’explosion d’oléoduc dans ce pays, faisant chacune des dizaines de morts. L’île Atlas Creek est un petit village de pêcheurs dans l’Océan atlantique, située à environ 20 km au sud-ouest de la ville de Lagos, capitale commerciale du Nigeria.
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