Le prix du baril de pétrole a progressé mardi après les propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad remettant en cause un compromis entre l’Iran et la communauté internationale sur le nucléaire, alors qu’un relatif optimisme s’était emparé du marché depuis deux séances.
Soufflant le chaud et le froid, Téhéran a en effet précisé en début de journée ne pas souhaiter bouger « d’un iota » sur son programme nucléaire. Mardi soir le négociateur en chef iranien, Ali Larijani a déclaré que l’Iran jugeait l’offre des grandes puissances globalement « acceptable« , estimant tout de même que la condition de suspension préalable de tout enrichissement d’uranium devait faire l’objet de négociations.
I
La question qui se pose maintenant: s’agit -il pour
l’Iran de gagner du temps ? C’est l’impression générale qui se dégage de ce processus: d’un côté un négociateur, qui juge l’offre « Acceptable », de l’autre un président qui
dit le contraire.
Juste une petite question dont je n’ai vu la formulation en encore moins la réponse nulle part :
Comment se fait-il qu’un pays, dont le pétrole est abondant et quasiment gratuit et par conséquent donc la production d’électricité par des générateurs à gazoil est abondante, comment se fait-il que ce pays veuille, à grand frais, se procurer des centrales nucléaires dont il n’a pas vraiment besoin ? A moins, mais aurais-je de mauvaises pensées, que ce ne soit dans un but militaire ?
Israël impose un blocus sur le Liban, pénètre dans ses eaux territoriales
JERUSALEM, 13 juil 2006 (AFP)
Israël a imposé jeudi un blocus général sur le Liban dans le cadre de son offensive contre le mouvement chiite libanais Hezbollah responsable de l’enlèvement de deux soldats et sa marine a pénétré dans les eaux territoriales libanaises.
« Israël impose un blocus aérien, maritime et terrestre au Liban jusqu’à nouvel ordre dans le cadre de ses opérations menées pour récupérer ses deux soldats enlevés par le Hezbollah mercredi », a affirmé la radio militaire en citant des responsables de l’état-major.
Selon un officier supérieur, d’autres aéroports libanais vont être la cible de raids israéliens, tandis que la marine va empêcher les mouvements de navires dans les ports de Saïda, Tyr, Beyrouth et Tripoli.
La marine de guerre israélienne est d’ailleurs déjà entrée dans les eaux territoriales libanaises dans le cadre de ce blocus imposé par Israël sur le Liban, a-t-on appris de sources militaires.
« La marine a commencé à effectuer des patrouilles dans les eaux territoires libanaises », ont indiqué ces sources.
Les raids israéliens ont visé, selon l’officier supérieur, des maisons où sont stockés des roquettes à longue portée du Hezbollah.
Selon l’armée, une trentaine de combattants du Hezbollah ont été tués lors des attaques israéliennes.
L’armée a l’intention de frapper très durement le Hezbollah à Beyrouth où se trouve le quartier général de cette formation ainsi que les familles de ses dirigeants, notamment dans le quartier où habite Hassan Nasrallah, son chef.
« Si les attaques du Hezbollah se poursuivent, il y aura aussi des raids dans ce quartier de Beyrouth », a mis en garde l’officier.
Pétrole: nouveaux records face aux affrontements entre Israël et le Liban
LONDRES, 13 juil 2006 (AFP)
Les prix du pétrole ont battu de nouveaux records historiques jeudi, en réaction à l’escalade des tensions géopolitiques liée à la crise entre Israël et le Liban et au renvoi du dossier nucléaire iranien devant l’Onu.
Le prix du « light sweet crude » coté sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) a grimpé jusqu’à 75,89 dollars le baril pour livraison en août, contre un précédent record de 75,78 dollars vendredi dernier.
Le prix du Brent coté à Londres a atteint quant à lui 75,45 dollars le baril sur l’échéance d’août, contre 75,09 dollars vendredi.
Les cours prix du brut étaient revenus au-dessus de 75 dollars durant les échanges asiatiques sur fond d’aggravation de la crise entre Israël et le Liban.
« Le problème israélo-palestinien avait été relégué au second plan par l’Irak et l’Iran, mais c’est le grand-père des problèmes pétroliers », a commenté Tony Nunan, responsable de la gestion du risque dans le secteur de l’énergie chez Mitsubishi Corp’s à Tokyo.
A 07H40 GMT, le Brent s’échangeait à 75,09 dollars, en hausse de 70 cents par rapport à la clôture de la veille, et le « light sweet crude » prenait 67 cents à 75,62 dollars.