Après le tremblement de terre provoqué par le report du lancement de l’A380, les secousses continuent de se faire sentir.
Après le remplacement du PDG d’EADS, Noël Forgeard, par Louis Gallois, ex PDG de la SNCF, c’est aujourd’hui Christian Streiff qui a été nommé à la tête d’AIRBUS, en remplacement de Gustav Humbert.
Seulement voilà, si tous ces changements sont les conséquences directes du retard de livraison de l’A380, ils pourraient également être à l’origine de retards … sur le programme de l’A350!
Lorsqu’une entreprise recrute un collaborateur, il me semble qu’elle s’assure de ces compétences à son poste, mais également de son expérience dans le domaine d’activité dans lequel il sera amené à évoluer. Or si on peut éventuellement voir quelques points communs entre le ferroviaire et l’aérien (en cherchant bien, si si 🙂 ) pour justifier la nomination (tiens, ce n’est pas un recrutement?) de Mr Gallois, ce n’est pas vraiment le cas pour Mr Streiff, qui a occupé au préalable des postes à responsabilité chez St Gobain, puis chez ThyssenKrupp, Continental AG ou encore Prysmian.
Ainsi, le temps que Mr Streiff se mette au courant du fonctionnement d’Airbus en général et du dossier de l’A350, le lancement de ce dernier pourrait être reporté… On croit rêver!
Louis Gallois semble aussi avoir été PDG d’Aerospatiale, et de la Snecma entre 89 et 96 mon cher Michel, c’est quand même assez proche du domaine d’EADS ! De la à dire s’il est compétent, je n’en sais rien.
Parcours professionnel de Louis Gallois
# 1966 : HEC,
# 1972 : ENA (promotion Charles de Gaulle)
* 1972-1981 : direction du Trésor, ministère des Finances,
* Mai 1981 : directeur de cabinet de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Recherche et de la Technologie,
* Septembre 1982-octobre 1986 : directeur général de l
…il me semble qu’elle s’assure de ses compétences…(et non « ces conséquences »)
En complément du message de Mik, L. Gallois faisait, depuis 2000, également partie du conseil d’administration d’EADS où il était le représentant de l’état français.
Il n’était donc pas nécessaire de le « recruter », il suffisait de le nommer au poste de co-PDG puisqu’il s’agit d’une présidence partagée avec les allemands.
…il me semble qu’elle s’assure de ses compétences…(et non « ces coompétences »)
En complément du message de Mik, L. Gallois faisait, depuis 2000, également partie du conseil d’administration d’EADS où il était le représentant de l’état français.
Il n’était donc pas nécessaire de le « recruter », il suffisait de le nommer au poste de co-PDG puisqu’il s’agit d’une présidence partagée avec les allemands.
Mea culpa! Je me suis un peu emballé suite à la nomination de Mr Streiff, et ai omis de vérifier le parcours de Mr Gallois…
Merci donc à vous tous pour ces rectifications.
En tout cas , Michel , Google a repéré l’article 😉 bravo à tous !!! et merci pour vos enrichissements!