Devos nous laisse sans dessus dessous

Raymond Devos nous laisse sans dessus-dessous, il faut bien le dire. Et nous serions au dessous de tout, si nous ne prenions pas le dessus sur notre émoi bien égoïste, pour vous rappeler que Raymond Devos savait qu’un sou, c’était un sou ! Ceci dit sans préjuger de quelconque tendance alcoolique.

Jugez-en plus tot, ces citations ne laissent aucune doute sur le sujet. Alors que nous recherchons actuellement à renforcer notre équipe de blogueurs néanmoins blagueurs, il est certain que notre homme aurait été retenu séance tenante, ceci dit sans effet théatral.

Il aurait été en effet expert pour au delà de faire tinter les mots, faire sonner cuivres et monnaie, et ceci sans trébucher.

S’agissant de jeux de mots, Raymond Devos était premier en la matière.

Ainsi, s’exprimant au sujet du pétrole, l’homme qui va bien nous manquer, observant qu’en France on n’avait pas de pétrole mais des idées, annonçait – suivant ainsi une logique implacable – qu’il avait troqué sa deux chevaux contre une deux boeufs.

Poussant encore plus loin le raisonnement financier, et s’interrogeant sur les raisons de la course effrenée de ses congénères, il n’était pas pris de cours pour trouver une explication à un tel phénomène, pour le moins phénoménal. Pour lui, la réponse était claire : pour gagner du temps ! La logique étant la suivante : le temps, étant de l’argent… plus ils courent vite, plus ils en gagnent !

Sans jamais afficher quelconque air emprunté, Raymond Devos n’en était pas moins un analyste lucide du secteur bancaire, estimant que qui prête à rire n’était jamais sûr d’être remboursé.

Par ailleurs, sa connaissance des règles fiscales ne fait aucun doute après de tels propos :