La vérité éclate, le printemps a été morose

8080778676« Morosité printanière du marché immobilier », finit par avouer seloger, peut-être à contre-coeur, peut-être pour débloquer la situation.

« En mai, le marché immobilier a connu un petit passage à vide qui transparaît très nettement dans l’édition du mois de mai du baromètre exclusif SeLoger.com qui analyse en temps réel les prix, à la vente comme à la location, des logements anciens proposés en agences. A Paris et en région parisienne mais aussi à Lyon, Bordeaux, Toulouse et Montpellier, les loyers moyens stagnent toujours. De quoi démotiver les bailleurs sans pour autant être suffisant pour pousser les locataires à changer d’appartement et donc à dynamiser le marché. Côté prix de vente, la tendance n’est pas plus euphorique. » Source : seloger, Morosité printanière du marché immobilier : photo : seloger version fin de la bulle immobilière (pastiche)

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(5 commentaires)

  1. « En face, les vendeurs ne sont pas encore mûrs pour lâcher du lest. Une tendance surtout remarquable sur les grandes surfaces, les 3 et 4 pièces, où le ticket d’entrée reste très élevé. Reste à savoir qui, des acheteurs ou des vendeurs, craqueront les premiers ? »
    Ceux qui pouvaient ou voulaient acheter l’ont déjà fait. Les autres attendent la baisse.

  2. Lorsque les taux remontent la variable d’ajustement n’est pas la durée du prêt mais la baisse du prix de l’acquisition. Alors l’orientation est déjà inscrite. pour que les agences puissent continuer à travailler, il faut absolument que les prix baissent rapidement et suffisamment pour inciter les acquéreurs potentiels à s’engager.

  3. Le problème,pour la mafia immobilière, est que l’arrêt de la hausse marquera le début de la baisse. Le mythe de « l’atterissage en douceur » n’a pas de raison d’être dans un marché irrationnel comme celui de l’immobilier actuellement. Ces dernières années, beaucoup de gens ont acheté pour une seule raison : ils craignaient que les prix soient plus élevés « demain ». Malgré la désinformation de la FNAIM and co, les pigeons se font rares, plus personne ne croit à la hausse sans fin.

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