Tels des amoureux transis (un comble tout de même pour ces groupes liés à l’énergie), GDF et SUEZ disent ne pas vouloir partager leur amour. Ils rechercheraient ainsi une fusion totale sans laisser de place à un quelconque chaperon. A leurs yeux, aucune autre piste n’aurait de réalité, compte tenu de la situation des deux entreprises et de celle du secteur jugé comme extrêmement compétitif. Le ministre de l’Economie a également réaffirmé jeudi que le projet de fusion de GDF et Suez était « le meilleur projet envisageable » pour GDF.
Par le jeu d’alliances ou de partitions croisées avec ENI ou ENEL, GAZPROM pourrait si on n’y prenait garde exercer son influence sur le nouveau groupe issu de GDF/SUEZ. Fin mars, le vice-président du conseil d’administration et patron du russe Gazeksport – branche de Gazprom pour les exportations – avait exprimé le souhait de la signature d’un accord avec l’italien Eni d’ici au 1er juillet prochain.
I -GDF