Fracture immobilière ou les classes moyennes en voie de disparition. Le sociologue Louis Chauvel s’est penché sur l’état et le devenir des « classes moyennes, le grand retournement« .
Le mal-être est certain, et les classes moyennes, ces grandes -locomotives- sacrifiées, se réduisent comme une peau de chagrin. Les pays anglophones leurs ont trouvé une appellation : « shrinking middle class », et ce sont surtout les jeunes qui en font les frais.
« Il s’agit bien aujourd’hui de jeunes diplômés de l’université issus des catégories intermédiaires qui voient se dérober sous leurs pas les dernières marches à l’entrée dans les classes moyennes. Ils vivent ce retournement comme un risque de déchéance dans une classe d’incertitude sans avenir ni retour, et leurs parents assistent avec eux à l’extinction d’un projet social hier triomphant.
Il a fallu plus de dix ans pour mettre clairement en évidence cette nouvelle dynamique, installée dans les réalités objectives depuis bien plus longtemps, mais que notre capacité de déni nous empêchait de voir clairement. »
Le constat est amère, mais juste. Un jour, un homme public avait dit, crûment : « les classes moyennes, mais quelles classes moyennes, elles ont été dégommées ! » Je ne me souviens pas de l’animal politique qui a prononcé cette ceci, mais la phrase, elle m’est restée. Les jeunes ne parviennent plus à intégrer les classes moyennes, et le diplôme, en tout cas universitaire, ne leur garantit plus de pouvoir en faire partie.
« Simultanément, le déclin de la société salariale se mesure aux coûts de la vie spécifiques selon l’âge : dans Paris intra-muros, un salaire annuel net gagné entre 30 et 35 ans permettait d’acheter 9 m2 en 1986, et seulement 4 aujourd’hui. »
Et le SMIC annuel permet de gagner entre 1 et 2 m² dans la capitale, comme dans le tiers-monde, nous l’avions déjà calculé.
« A la location, le temps de travail qui permettait de jouir de 1 mètre carré n’offre maintenant qu’une bande de 50 centimètres sur 1 mètre. Au contraire de ceux qui se sont endettés à temps pour bénéficier de l’inflation, les jeunes aux revenus stagnants mettront au mieux deux fois plus de temps à acquérir le même bien. »
Ce surendettement, ces montagnes empruntées aux banques pour un bien qui sera trop petit à terme, nous le dénonçons sans relâche. Espérons que les trop nombreux Robien, vont calmer les propriétaires qui ont confondu la location avec un salaire où une retraite.
Décemment, on ne peut concevoir de vivre grâce à la mise en location d’un bien. Le locataire doit pouvoir (sur)vivre lui aussi. La location d’un bien, s’il n’est pas immense et exceptionnel, ne peut être équivalente à un salaire moyen. Or c’est ce qu’on oublié de nombreux propriétaires, qui grâce à un bien banal s’improvisent rentiers.
Mais les salaires des jeunes ne suivent pas et ils se paupérisent, vivent dans des logements qui ne leur permettent pas d’envisager d’y fonder une famille : leurs « abris » sont bien trop petits pour envisager d’y accueillir des petits.
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