La petite pétrolière indépendante a fait parler d’elle la semaine passée. En effet, l’évalutation des réserves du puit congolais s’est avérée inférieure aux prévisions ce qui a fait chuter le cours de l ‘action. Dans investir, Jean François Henin rapelle que « Dans le prolongement de MBoundi, et sur plusieurs centaines de kilomètres, il n’est pas exclu de trouver un ou des cousins de même taille, ce que nous n’imaginions pas au début. Cette conviction, nous l’avons acquise lors de l’analyse du terrain après l’échec du puits 1501 « .
De plus, le groupe, jugeant son cours de bourse inférieur à sa valeur réelle, étudie la possiblité de redistribuer à ses actionnaires la valeur de sa société de forage « caroil » : « nous étudions la possibilité de distribuer à nos actionnaires par exemple sous forme de bons d’attribution, [cette société], dont la valeur n’est pas reflétée dans le cours de Bourse de Maurel & Prom, du fait de la consolidation. Des sociétés indépendantes du même types ont des PER supérieurs à 15 « .
Sur les rumeurs de cession de la société à l’indien OIC-Oil, JFH réponds : « Aujourd’hui, il n’y a pas de processus de négociation avec quiconque. A court terme, il est peu vraisemblable qu’un acquéreur valorise correctement le potentiel d’exploration que l’on a mis en évidence l’an dernier et qui demandera sans doute une année pour être validée, soit au-delà de l’année 2006 « .
Maurel & Prom a encore du potentiel, à ce cours, acheter.