La bourse, Alan et la politique des petits pas

Pour la dixième fois consécutive, la banque centrale américaine a relevé son taux directeur d’un quart de point : 3,5% now.

Tout l’art d’Alan Greenspan consiste à éviter toute surprise. Et si d’aventure il est lui-même indécis, il fait partager ses incertitudes en sorte que « les marchés » disposent de la même information que lui.

Les boursiers apprécient cette monotonie concertée… Wall Street et les places européennes ont donc caracolé hier (ce n’est pas nouveau), oubliant le reste, et même ce matin. Le Japon aussi…

Mais… ne pas oublier que les hausses dans des marchés creux, c’est à dire désertés par la majorité des intervenants, ne sont pas solides. Se souvenir de la dernière trêve des confiseurs en fin d’année dernière, et le retour de manivelle qui a sévi début janvier 2005…

Si la hausse se poursuit en août, faudra donc attendre la rentrée de septembre pour voir ce que ce marché a dans le ventre.

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