Erreur de ma part : je pensais en fin de semaine dernière que la probabilité du « non » au référendum français était largement intégrée dans le cours de l’euro face au dollar.
Sur le fait accompli, l’euro a encore baissé de 1,25 à 1,229 dollar.
Ce mouvement soutient (difficilement) depuis hier les marchés d’actions de la zone euro car les investisseurs considèrent les gains de compétitivité économique face au dollar.
Pour que cet « effet compétitivité » devient réel, la décrue de l’euro devra prendre place sur plusieurs mois – et ce n’est pas évident du tout ! Car le dollar est poussé à la baisse par les déséquilibres structurels de l’économie américaine…
Ceci dit, c’est une possibilité : si les investisseurs lèvent durablement le pied sur la zone euro (et donc deviennent vendeurs nets d’euros), la monnaie peut baisser. Mais ce serait le signe d’un désaveu politique et économique de cette zone, aussi l’évolution favorable des marchés actions n’est pas acquise, loin de là.
Un enlisement -bien ennuyeux- du CAC 40 entre 3900 et 4200 guette hélas traders et investisseurs…