Le plan Villepin pour l’emploi implique des privatisations

Sur 2006, le plan pour l’emploi du nouveau ancien gouvernement devrait coûter environ 4,5 milliards d’euros : allègements de charges, contrats d’accompagnement et d’avenir, exonérations à partir du dixième salarié…

Vu la conjoncture actuelle, le gouvernement peut difficilement compter sur un surplus de recettes fiscales.

Bien sûr, la décision de finalement maintenir l’entrée en bourse de Gaz de France (j’y reviendrai) avant les congés d’été est lié à ces questions budgétaires… Tant mieux ! Il faut pouvoir mettre des recettes en face des dépenses – même si les recettes sont ponctuelles…

Mais le gouvernement ira plus loin : EDF, Areva et surtout, ce qui a si bien fonctionner : l’exploitation des autoroutes ! Qu’il vendra au prix fort.

Pour un peu, la Française des jeux pourrait suivre (pas tout de suite en raison de ses statuts), et là, mieux vaudra être actionnaire que joueur !