Quand la Chine avance ses pions pour maîtriser le réseau électrique mondial

Inquiétant, non ? Alors que State Grid, entreprise d’État chinoise, vient d’être retenue pour le rachat de 24% des parts de l’opérateur grec de réseau électrique, ADMIE, que le Premier ministre grec Alexis Tsipras est loin de s’en offusquer, et que la presse française semble faire le black-out sur le sujet – l’annonce étant certes parue le jour de la Toussaint … – cette opération pourrait n’être que le début de la mise en œuvre d’une vaste stratégie chinoise afin de devenir maître des réseaux électriques mondiaux.

Rappelons tout d’abord que State Grid Corporation of China est la plus grande société d’électricité au monde avec ses deux millions de salariés, un chiffre d’affaires annuel proche de 300 Mds $, qui alimente 88 % du marché chinois.

Précisons ensuite que durant le printemps 2016, Liu Zhenya, le P-dg de State Grid a déclaré lors d’une conférence internationale, qu’il souhaitait construire un réseau électrique mondial qui, d’ici 2050, pourrait connecter l’Asie, l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord et du Sud grâce à des lignes UHV (Ultra Haute Tension) de 1000 kV.

Ce réseau transporterait en priorité de l’énergie solaire produite au niveau de l’équateur et de l’électricité éolienne produite dans l’Arctique. Selon lui, cette initiative permettrait notamment de réduire fortement les émissions mondiales de CO2. Son coût est estimé à 50 000 Mds $, soit deux fois les PIB annuels cumulés des États-Unis et de la Chine.

Plus inquiétant encore, l’entrée de State Grid au capital d’Eandis, gestionnaire des réseaux électriques et gaz d’une grande partie des villes de la région flamande du nord de la Belgique, a fortement secoué la classe politique en Flandre durant ces derniers mois.

En juin 2016, la presse belge annonçait ainsi que 14% du capital d’Eandis devrait être acquis par l’entreprise publique chinoise. La prise de participation, se chiffrant à près de 830 millions d’euros, devait toutefois être validée par les actionnaires du gestionnaire de réseau (principalement des villes flamandes) au début du mois d’octobre 2016.

Mais dans le courant du mois d’août, l’Australie refuse pour sa part que State Grid reprenne l’exploitation de son réseau électrique en Nouvelle-Galles du Sud, État le plus peuplé du pays, situé à l’Est de l’Australie. Ce refus incite la Sûreté belge à émettre des doutes quant aux réels objectifs de l’opération envisagée par la société chinoise en Australie. Selon une note révélée par la presse locale, le service de renseignement belge met alors en garde les autorités sur les hypothétiques liens qui existent entre State Grid et le parti communiste chinois et l’armée de l’Empire du Milieu.

« Beaucoup de gens ne comprennent pas que nous vendions partiellement à un investisseur étranger quelque chose d’aussi stratégique que notre réseau de distribution », estimait alors le ministre de l’Énergie de la Flandre, Bart Tommelein.

Une attitude totalement opposée à celle de Alexis Tsipras soit dit au passage …. et à rapprocher des pressions de l’Union européenne et du FMI pour que la Grèce se défasse d’entreprises aussi stratégiques que celles qui gèrent son réseau d’électricité. Quant la Troïka joue en défaveur des intérêts stratégiques des pays membres ….

Alors qu’une quinzaine de communes flamandes avaient déjà indiqué qu’elles voteraient contre cette prise de participation, le projet a été tué dans l’oeuf suite à la décision de la Ville d’Anvers de se retirer du plan de fusion des sept intercommunales composant le gestionnaire de distribution d’énergie.

Au courant du mois d’octobre, la moitié du réseau d’exploitation électrique de la Nouvelle-Galles du Sud a été vendu au final pour 16,189 milliards de dollars australiens (11,3 milliards d’euros) à deux fonds australiens. Une opération conclue après le refus de Canberra – au nom de la sécurité nationale- de le vendre à des groupes de Chine – State Grid – et de Hong-Kong.

En mars dernier, l’Australie avait renforcé les règles régissant la vente d’infrastructures importantes à des investisseurs privés étrangers, après la polémique née de l’octroi au groupe chinois Landbridge, pour 99 ans, de la gestion du port de Darwin.

State Grid et le groupe Cheung Kong Infrastructure Holdings ( Hong-Kong) avaient déposé un dossier en vue obtenir la gestion d’Ausgrid, le réseau électrique de l’État de Nouvelle-Galles du Sud. Mais en août dernier, leur offre avait été bloquée par le gouvernement fédéral australien.  Au final, le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud a vendu 50,4% d’Ausgrid à un consortium australien constitué des fonds IFM et AustralianSuper, qui en auront la gestion pour 99 ans.

Sources : Trends.levif.be, Belga, la Tribune, WSJ

Elisabeth Studer – 4 novembre 2016 – www.leblogfinance.com

(38 commentaires)

  1. Le chinois State Grid tisse sa toile autour de la Méditerranée

    PUBLIÉ LE 11/08/2014 INFOS REUTERS

    PARIS/HONG KONG/MILAN (Reuters) – Le réseau régional de transport et de distribution d’électricité que la Commission européenne appelle de ses voeux est en train de voir le jour petit à petit mais c’est la Chine qui en est à l’origine, en multipliant les prises de participations au Portugal, en Italie et peut-être bientôt en Grèce et en Espagne.

    Avec sa montagne de cash et sa réputation de non-interventionnisme dans le management des entreprises, State Grid Corporation of China (SGCC), le plus grand groupe mondial de services aux collectivités par le chiffre d’affaires, n’a pas de mal à tisser sa toile autour de la Méditerranée alors que les acteurs locaux se replient sur eux-mêmes ou rechignent à des alliances transfrontalières le plus souvent mal vues.

    La compagnie nationale, qui sert 1,1 milliard de clients dans 90% de la Chine, a tout à gagner en s’implantant en Europe puisque les projets y sont plus rentables que sur son marché domestique. Et ses propres critères de rendement relativement faibles lui donnent un avantage sur les fonds d’infrastructures occidentaux ou ses concurrents européens en quête de retours plus intéressants.

    « Quand nous investissons à l’étranger, nous ne faisons pas de la charité », a récemment déclaré un responsable du département de développement international de State Grid.

    A mesure que se constitue le portefeuille, State Grid pourra songer à relier ses actifs autour de la Méditerranée et équilibrer ainsi son offre sans craindre d’être pris de court lors de pics de consommation et de devoir alors négocier avec un concurrent.

    Le groupe chinois a acquis , en 2012, 25% de l’opérateur portugais REN (Redes Energeticas Nacionais), puis le mois dernier il a fait son entrée en Italie avec le rachat annoncé de 35% de CDP Reti pour au moins 2,1 milliards d’euros.

    CDP Reti, filiale de la Caisse des dépôts italienne, détient 30% du groupe de transport de gaz Snam et s’apprête à recevoir une participation équivalente dans le réseau d’électricité Terna.

    State Grid, en association avec Terna et le belge Elia, est par ailleurs en lice pour la privatisation de 66% de l’opérateur grec Admie et il convoite également le réseau exploité dans le nord de l’Espagne par le groupe allemand E.ON, ont dit des sources à Reuters.

    E.ON a lancé le processus de vente pour sa filiale qui sert 650.000 clients et il espère en tirer jusqu’à un milliard d’euros, selon une source au fait du dossier. Les premières offres sont attendues dans les prochains jours.

    D’AUTRES GROUPES CHINOIS À L’AFFÛT

    « Après les récents investissements de SGCC en Europe du Sud, on peut en effet parler de positionnement stratégique dans la région », a déclaré à Reuters Yiannis Yiarentis, PDG d’Admie en Grèce.

    *********
    Patient et discret, State Grid n’investit que là où il est le bienvenu -l’OPA hostile n’est pas dans sa culture- et profite des opportunités que représentent les privatisations dans les pays financièrement fragiles du sud de la zone euro.
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    Le vice-président exécutif de State Grid, Zheng Baosen, avait dit à Reuters l’an dernier que la Chine était disposée à investir encore davantage dans le secteur de l’électricité en Europe « si le prix est correct. »

    Le groupe public a par ailleurs acquis des réseaux d’électricité au Brésil, aux Philippines, en Australie et à Hong Kong et ses actifs à l’étranger dépassent maintenant les 23 milliards de dollars (17 milliards d’euros).

    Le bénéfice de ses opérations hors de Chine a ainsi pu progresser à 3,2 milliards de yuans (388 millions d’euros) en 2013 contre seulement 800 millions en 2009.

    China Grid n’est pas seul à lorgner le marché européen, des producteurs chinois d’électricité sont également présents. En 2011, China Three Gorges a payé 2,7 milliards d’euros pour une participation de 21% dans Energias de Portugal (EDP) et le groupe serait, selon son partenaire portugais, à l’affût d’autres opportunités en Europe.

    En octobre, les opérateurs nucléaires China General Nuclear Corporation et China National Nuclear Corporation ont été retenus avec les français EDF et Areva pour la construction d’un réacteur dans le sud de l’Angleterre, un projet de 19 milliards d’euros.

  2. Capital – juin 2016 –
    Un investissement chinois dans le réseau haute tension français serait une question sensible et RTE, la filiale transport d’électricité d’EDF, ne poursuit pas de discussions avec son homologue chinois China State Grid dans le cadre d’un projet d’ouverture de son capital, a déclaré jeudi François Brottes, président du directoire de RTE.

    State Grid Corporation of China (SGCC) a déjà investi dans des réseaux en Europe méridionale et des spécialistes du secteur disent que le groupe chinois recherche toute occasion d’investir dans les réseaux de l’Union européenne (UE).

    Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a déclaré que la Caisse des Dépôts (CDC) pourrait prendre une participation dans RTE. Conformément à un texte de 2004, le capital de RTE doit être propriété d’EDF et d’autres sociétés publiques.

    François Brottes a toutefois observé que 15% des actionnaires d’EDF étaient du secteur privé.

    Prié de dire si SGCC pourrait entrer au capital de RTE, il a répondu qu’en tant qu’opérateur monopolistique, RTE était d’une importance vitale pour la France.

    « On est hyper-stratégique et donc sur des questions aussi sensibles que cela il peut y avoir, au nom de l’intérêt national, un principe de précaution qui peut s’appliquer et qui n’est pas forcément du ressort financier », a-t-il déclaré lors d’un dîner à Nantes, ajoutant que SGCC n’avait pas manifesté d’intérêt particulier à investir dans RTE.

    « Les Chinois ne sont pas venus frapper à notre porte; en tout cas, je n’étais pas là ce jour-là », a encore dit Brottes.

    SGCC a pris en 2012 une participation de 25% dans le réseau portugais REN puis, deux ans plus tard, 35% du capital de l’italien CDP Reti, qui détient d’importantes participations minoritaires dans le groupe de transport gazier Snam et dans le gestionnaire de réseaux électriques Terna.

    Il a été pré-sélectionné ce mois-ci pour une participation de 14% dans le distributeur gazier et électrique belge Eandis.

  3. Portugal: le bénéfice d’EDP en baisse de 16% sur neuf mois

    Lisbonne (awp/afp) – Le groupe d’électricité et de gaz Energias de Portugal (EDP) a publié jeudi un bénéfice net en baisse de 16% à 615 millions d’euros, pénalisé par des cessions et acquisitions d’actifs au Brésil et en Espagne, qui avaient gonflé le résultat en 2015.

    Au seul troisième trimestre, le recul était moins prononcé, avec une baisse du bénéfice net de 4% à 143 millions d’euros, a indiqué le groupe dans un communiqué.

    L’excédent brut d’exploitation (EBITDA) a diminué de 4% à 826 millions d’euros sur le trimestre. De janvier à septembre, sa baisse a été de 3%, à 2,89 milliards d’euros.

    Les activités au Brésil, qui représentent 16% de l’excédent brut d’exploitation du groupe, ont enregistré un EBITDA en baisse de 29% à 464 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, en raison des effets de change.

    Au Portugal, la distribution d’énergie a généré une marge brute de 141 millions d’euros sur neuf mois, en hausse de 33%, grâce à l’augmentation du nombre de clients.

    La part de marché d’EDP au Portugal dans le secteur de l’électricité est restée stable, à 45%.

    La contribution extraordinaire appliquée au secteur énergétique portugais dans le cadre du budget 2016 s’est traduite pour EDP par le paiement de 61 millions d’euros.

    EDP Renovaveis, filiale du groupe spécialisé dans l’énergie éolienne, a vu son bénéfice net chuter de 71% à 29 millions d’euros de janvier à septembre, selon des résultats publiés dans la matinée.

    La dette nette d’EDP, dont le principal actionnaire est le groupe China Three Gorges avec une participation de 21,35% du capital, atteignait fin septembre 15,96 milliards d’euros, en baisse de 8% par rapport à fin décembre.

    afp/ol

    (AWP / 03.11.2016 19h25)

  4. Les chinois se sont désengagés des bons US. Le premier débiteur du « Trésor » US ( =dette publique US ) C’est la FED le plus féroce émetteur de fausse monnaie du monde !! Que peuvent faire les Chinois avec leurs billes ? Ils placent dans des secteurs pèpères, ils essaient de faire des placement de pères de familles.
    Ceux qui critiquent et dénoncent, sont les mêmes qui crachaient sur l’enfant unique!!
    Certainement qu’ils auraient souhaité voir 3 ou 4 milliards de Chinois aujourd’hui !! 🙂 🙂

  5. Plutôt que de se poser la question de que font les Chinois. Tout le monde devrait se dire dans la m…. qui se prépare que faire ?

  6. Donald Trump a fait de la Chine un épouvantail de sa campagne pour la Maison Blanche, l’accusant de « voler » des emplois américains. Mais cela n’a pas empêché l’une de ses sociétés de négocier un lucratif partenariat avec un mastodonte étatique chinois, selon des sources concordantes.
    Dans ses discours, le milliardaire accuse la Chine, « ennemie » de l’Amérique, de manipuler sa devise et promet d’engager une guerre commerciale à son encontre. Mais son groupe Trump Hotel Collection (THC) n’en a pas moins cherché à conclure un accord avec le groupe énergétique State Grid Corporation –le plus gros groupe d’Etat chinois– pour gérer un colossal projet immobilier avec hôtel de luxe dans l’est de Pékin, selon des sources au fait des négociations.

    De quoi donner du grain à moudre à ceux qui mettent en doute la sincérité du discours politique de l’homme d’affaires, même si aucune infraction n’apparaît avoir été commise. Interrogée, son équipe de campagne n’a pas répondu aux questions de l’AFP.

    Les pourparlers engagés en 2014 avec State Grid ont débouché sur un protocole d’accord en vue d’un contrat de 100 à 150 millions de dollars sur 15 ans (90-136 millions d’euros), a indiqué à l’AFP Robby Qiu, ancien directeur des bureaux de Trump en Chine. Les négociations ont été confirmées à l’AFP, sous couvert d’anonymat, par une autre source en ayant une connaissance approfondie.

    THC, qui gère le portefeuille d’immobilier de luxe de l’homme d’affaires, est opérateur d’hôtels « Trump » et de golfs dans nombre de pays, du Panama à l’Azerbaïdjan en passant par l’Indonésie. De son côté, State Grid est la deuxième entreprise mondiale en termes de chiffre d’affaires selon le classement Forbes Global 500, alimentant en électricité 1,1 milliard de Chinois. Elle est directement administrée par le gouvernement central et ses dirigeants –issus des hauts rangs du Parti communiste chinois (PCC)– sont nommés par Pékin.

    Donald Trump et des membres de sa famille se sont montrés « enthousiasmés » à l’idée de décrocher un contrat avec State Grid, selon la source qui a requis l’anonymat.

    Ne pas « supplier » les communistes
    Cet enthousiasme cadre mal avec les violentes attaques antichinoises du candidat républicain –mais également avec ses propos antérieurs aux pourparlers. Dès 2011, Trump qualifiait les dirigeants chinois « d’ennemis » des Etats-Unis: « Que dire d’autre de gens qui détruisent l’avenir de nos enfants, qui gâchent notre mode de vie? », écrivait-il. « Nous ne devons pas supplier les communistes pour quelques menus contrats ».

    Des négociations avec des groupes étroitement liés au gouvernement chinois se sont pourtant poursuivies plusieurs mois après l’entrée en campagne de Donald Trump, selon M. Qiu.

    En juillet 2015, soit un mois après l’annonce de sa candidature, son entité appelée en chinois « Trump Business Group » à Shanghai cherchait à recruter deux employés ayant une expérience « des grands groupes étatiques », selon une offre consultée par l’AFP.

    Le directeur général de THC, Eric Danziger, confiait en octobre 2015 au China Daily qu’il recherchait « activement » des projets à Pékin, Shanghai et Shenzhen (sud). « Ce qui entache encore davantage sa réputation, c’est de travailler avec des émanations de l’Etat chinois après en avoir critiqué si violemment la politique », observe Derek Scissors, expert en relations sino-américaines à l’American Enterprise Institute.

    Le milliardaire cherche à s’implanter dans la deuxième économie mondiale depuis au moins 2006, année où il entama le processus d’enregistrement de sa marque à Hong Kong et en Chine continentale. Depuis, il a présidé et possédé au moins neuf sociétés entretenant des relations avec la Chine, selon des documents financiers transmis à la Commission électorale américaine, dont quatre enregistrées à New York pour un projet d’hôtel à Shenzhen.

    « Notre intérêt reste entier »
    Le premier contrat d’importance décroché par Trump en Chine fut en 2008 un accord avec le promoteur géant Evergrande et le groupe hongkongais Orient Property pour un complexe résidentiel à Canton –l’objectif affiché étant d’étendre ce partenariat à 10 projets chinois. Mais cette collaboration ne portera pas de fruits. En 2012, la famille Trump relance ses efforts et ouvre un bureau au 25e étage d’un gratte-ciel de Shanghai. Une dizaine d’employés y sont recrutés pour trouver des partenaires locaux à THC. M. Trump était alors déjà en relations avec des entreprises étatiques chinoises, dont ICBC, la plus grande banque chinoise dont le siège américain se trouve dans la Trump Tower à New York.

    Avant sa candidature présidentielle, Donald Trump restait toutefois très peu connu en Chine. A quelques exceptions près, dont le président de State Grid à l’époque, Liu Zhenya, ancien membre suppléant du comité central du Parti communiste chinois, « qui lui avait lu plein de livres à son sujet », sourit M. Qiu. Quand des cadres de State Grid voyageaient à New York, ils étaient gratuitement hébergés au Trump International Hotel et invités par THC à de luxueux dîners valant « plusieurs milliers de dollars », selon Robby Qiu.

    Mais les négociations ont été gelées après l’ouverture d’une enquête pour corruption visant State Grid et la Cour des comptes chinoise a dénoncé en juin 2015 le recours illégal à des terrains publics pour ce projet. Les travaux ont cessé. Rien n’indique que des entreprises du groupe Trump aient été visées dans le cadre de l’enquête.

    « Nous ne sommes pas en discussions actuellement avec State Grid », a assuré à l’AFP une porte-parole de Trump Hotels, le nouveau nom de THC, avant d’ajouter: « Notre intérêt reste entier pour les métropoles asiatiques, notamment chinoises, et nous continuerons en conséquence à y étudier de possibles opportunités ». Aucune loi n’interdit aux présidents américains de faire des affaires à l’étranger et Donald Trump a indiqué qu’il chargerait ses enfants de reprendre ses activités s’il était élu.

  7. Voici ce qui est un « drone civil » faisant des recherches sur le goût de l’eau salée !!
    « L’UUV effectuait légalement une étude militaire dans les eaux de la mer de Chine du Sud », a déclaré un officiel du Pentagone. « C’est un vaisseau souverain, et il est clairement spécifié en anglais qu’il ne doit pas être retiré de l’eau et appartient aux Etats-Unis. »
    On va certainement demander son avis à JP Cot 🙂 🙂
    Il est vrai que les Chinois vont un peu fort, ils utilisent des cartes datant d’avant le sac de Pékin et la mise sous tutelle de Hong Kong !!

  8. Un autre grand groupe étatique chinois du secteur énergétique, CTG (Chinese Three Gorges), a acquis depuis 2013 des participations dans plusieurs usine de production d’électricité brésiliennes.

    State Grid de son côté a également investi récemment en Europe : le groupe avait dévoilé mi-décembre le rachat de 24% dans l’opérateur électrique grec ADMIE.

    En revanche, il avait connu des déboires en Australie: Canberra avait refusé, au nom de la sécurité nationale, son offre pour reprendre un réseau électrique, suite à une polémique sur les investissements étrangers dans le pays.

    Au Brésil, State Grid entend mettre les bouchées doubles sur les énergies « propres ».

    « Pour le Brésil, cet investissement est intéressant car le pays a besoin de capitaux étrangers non spéculatifs, destinés à des services d’infrastructure comme celui-ci, et car il s’agit d’un groupe qui mise sur l’innovation technologique », a déclaré à l’AFP le président du Forum des associations du secteur électrique (Fase), Mario Menel.

    Sans la participation chinoise, il serait plus difficile pour CPFL de disposer de capitaux et le groupe brésilien « dispose à présent de toutes les conditions pour se développer et peut même faire figure d’exemple pour les autres entreprises au Brésil », a-t-il ajouté.

    La Chine investit des montants record dans les énergies renouvelables (hydroélectrique, éolien, solaire, biomasse, géothermie) –quelque 97 milliards d’euros en 2015 selon des chiffres de l’ONU– même si l’essentiel de son électricité provient encore du charbon et que le solaire pâtit de colossales surcapacités.

    Les entreprises chinoises se sont par ailleurs montrées plus actives que jamais dans ce secteur à l’étranger en 2016 avec 30 milliards d’euros injectés dans des projets d’infrastructures d’énergies renouvelables ou prises de participation, selon l’institut d’études énergétiques IEEFA.

    (©AFP / 24 janvier 2017 18h45)

  9. http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/electricite-state-grid-chine-s-empare-du-geant-bresilien-cpfl-24-01-2017-6612141.php

    Le groupe étatique chinois State Grid a conclu un accord pour s’emparer d’une participation majoritaire dans le géant brésilien de l’électricité CPFL Energia, une transaction à plus de 4 milliards d’euros qui lui permet de conforter sa présence sur le marché sud-américain.
    State Grid, gestionnaire du réseau énergétique chinois, va acquérir 54,64% de CPFL Energia, pour un total de 14,19 milliards de reals (4,2 milliards d’euros), selon des communiqués distincts des deux entreprises publiés mardi.
    Le mastodonte chinois de l’énergie est déjà actif depuis 2010 au Brésil, où il contrôle environ 10.000 km de lignes d’électricité. Sa filiale avait d’ailleurs remporté en avril dernier un appel d’offre pour deux nouvelles lignes.
    Mais en mettant la main sur CPFL Energia, State Grid entend élargir considérablement sa couverture du marché brésilien dans les domaines « de la transmission et de la distribution », mais surtout dans la génération d’électricité à partir d’énergies nouvelles, a déclaré l’entreprise dans un communiqué en mandarin.
    CPFL Energia est le principal producteur d’électricité non-étatique du Brésil, et se concentre déjà sur la génération d’énergies alternatives.
    Il distribue via son réseau quelque 70 milliards de kilowatts par an et possède une part de 14,3% du marché brésilien, selon des chiffres rapportés par State Grid.
    La première puissance d’Amérique latine sera un débouché crucial pour « les équipements chinois de production d’électricité », a par ailleurs noté State Grid, tout en insistant sur le fait qu’il comptait surtout développer au Brésil ses techniques d’énergies propres –mais sans livrer de précisions.
    Le groupe étatique chinois multiplie les investissements et acquisitions à l’étranger; il avait notamment dévoilé mi-décembre le rachat de 24% dans l’opérateur électrique grec ADMIE.
    En revanche, il avait connu des déboires en Australie: Canberra avait refusé, au nom de la sécurité nationale, son offre pour reprendre un réseau électrique, suite à une polémique sur les investissements étrangers dans le pays.
    Au Brésil, State Grid entend mettre les bouchées doubles sur les énergies « propres ».
    La Chine investit des montants record dans les énergies renouvelables (hydroélectrique, éolien, solaire, biomasse, géothermie) –quelque 97 milliards d’euros en 2015 selon des chiffres de l’ONU– même si l’essentiel de son électricité provient encore du charbon et que le solaire pâtit de colossales surcapacités.
    Les entreprises chinoises se sont par ailleurs montrées plus actives que jamais dans ce secteur à l’étranger en 2016 avec 30 milliards d’euros injectés dans des projets d’infrastructures d’énergies renouvelables ou prises de participation, selon l’institut d’études énergétiques IEEFA

  10. Quand je vois la tête de Mao faire concurrence au billet vert chez les plus perspicaces. Je pense à Tibor Mende !!
    Les Chinois ne sont pas les seuls à refluer de la zone $, pour placer leur réserves là où ils pensent que c’est le mieux !!

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