Inquiétude à prévoir pour le Sénégal et au delà pour toute l’ Afrique de l’Ouest et notamment le transit des matières premières en provenance du Mali et du Niger et à destination du port de Dakar et de Banjul (Gambie) ? On peut le redouter.
Des militaires gambiens viennent en effet de tenter de prendre le pouvoir dans leur pays, profitant de l’absence de leur Président – en en visite privée à Dubaï, aux Emirats arabes unis – pour ce faire.
Rappelons à toutes fins utiles que la Gambie constitue une sorte d’enclave au sein du Sénégal, son territoire s’étant constitué à partir des deux rives du fleuve éponyme, le cours d’eau constituant une sorte de frontière naturelle séparant la Casamance sénégalaise du la partie Nord du pays.
Le président gambien, Yahya Jammeh dirige le pays depuis 1994. Il est lui-même arrivé à la tête du pays à la faveur d’un coup d’État.
Mardi, l’armée gambienne – restée loyale au président Yahya Jammeh – a tué trois des auteurs du putsh perpétré au tout début de la journée, dont le cerveau présumé de l’attaque.
« Les assaillants ont visé le palais présidentiel alors que le président Jammeh était hors du pays et ils ont été repoussés par l’armée. Ils étaient commandés par un ex-capitaine du nom de Lamin Sanneh », a affirmé un officier. Il s’agit plus précsiément de l’ancien Commandant des Forces armées. Lequel serait venu attaquer la présidence avec six autres militaires lourdement armés.
Un autre assaillant a été capturé sur les lieux. Il a été remis à la NIA (Agence nationale du renseignement) pour interrogatoire a par ailleurs ajouté la même source.
Les putchistes auraient pénétré dans le pays, via le Sénégal, où l’opposition en exil a trouvé refuge. Ils sont en effet arrivés par pirogue à Marina Parade pour attaquer le palais, situé sur la corniche est de Banjul, la capitale gambienne. Laquelle est désormais quadrillée par des soldats. Les policiers patrouillent dans des rues, elles-même désertées par les civils.
Mercredi, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s’est inquiété de la situation en Gambie.
« Le Secrétaire général suit de près les développements en Gambie », a dit son porte-parole dans un communiqué de presse. « Il réitère la condamnation de principe des Nations Unies de toutes les tentatives de prise de pouvoir par des moyens anticonstitutionnels. Se référant à des informations indiquant que la situation est calme à Banjul, il appelle toutes les parties à faire preuve de retenue et à s’abstenir de toute nouvelle violence ».
Le Secrétaire général a par ailleurs encouragé la mise en place d’une enquête transparente sur les événements du 30 décembre. Son porte-parole a par ailleurs ajouté que « l’Organisation des Nations Unies continuera de suivre de près la situation ».
Parallèlement, le Conseil de sécurité s’est réuni à huis clos pour discuter de la situation en Gambie.
Le gouvernement sénégalais a quant à lui condamné « fermement » la tentative de renversement du régime du président Yahya Jammeh en Gambie, a déclaré mercredi le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur dans un communiqué.
Selon le texte, le Sénégal, fidèle aux principes et aux valeurs qui fondent sa politique étrangère, réaffirme son « opposition à la violence et à tout changement anticonstitutionnel de gouvernement comme mode d’accès au pouvoir ».
Par ailleurs, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), une ONG basée à Dakar, a déclaré mercredi que la mutinerie de soldats gambiens intervenue en Gambie est « un avertissement solennel » au président Yahya Jammeh. La RADDHO a été fondée en 1990 au Sénégal par un groupe d’intellectuels africains, ayant pour objectif de promouvoir le droits de l’homme.
En tout état de cause, l’événement pourrait être d’une importante majeure pour le trafic de marchandises (routier et maritime) à destination et en provenance de l’Afrique de l’Ouest.
Afin d’argumenter nos propos, rappelons ainsi qu’en juin 2014, la multinationale de l’armateur italien, Grimaldi a pris l’option de se tourner vers le port de Banjul (Gambie) pour abriter une grande partie de ses activités logistiques, quelques peu en difficulté.
Une décision prise sept mois après le retour du groupe Bolloré dans les eaux sénégalaises, lequel avait alors pris sa revanche sur l’opérateur logistique émirati, Dubaï Ports World.
L’italien Grimaldi était alors en négociations très avancées du côté de Banjul en vue d’externaliser une grande partie de ses activités logistiques dans les eaux gambiennes.
La presse sénégalaise avait alors indiqué que « la position stratégique du Port de Banjul » avec son statut de «free port» et ses tarifications souples avait « beaucoup joué à la nouvelle option du groupe logistique italien.
Sources : Agences de Presse, Jeune Afrique, Xinhua, ONU
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 01 janvier 2015
A lire également :
. Bolloré et Timis associés dans la boucle ferroviaire Niger – Bénin
Infos fraiches du Sénégal : les véhicules à destination de Kaolack, Casamance et donc potentiellement Gambie sont arretés et fouillés, les personnes sont également fouillées. Bcp de militaires sur les routes. La tension semble être vive.
cousu de fil blanc ….
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GAMBIE ETATS-UNIS YAHYA JAMMEH
Publié le 06-01-2015 Modifié le 06-01-2015 à 19:10
Coup d’Etat raté en Gambie: ce que dit le rapport du FBI
Deux Américains d’origine gambienne ont comparu lundi 5 janvier aux Etats-Unis. Ils sont accusés par la justice américaine d’avoir préparé et participé à la tentative de putsch contre le président gambien, Yahya Jammeh, le 30 décembre. La justice américaine se fonde sur un rapport d’enquête du FBI, un document de 22 pages, qui explique comment ce petit groupe d’exilés gambiens a préparé cette tentative qui a tourné au fiasco.
Avec notre correspondante à Dakar, Carine Frenk
Selon le rapport d’enquête du FBI, Papa Faal et Cherno Njie ne sont pas arrivés ensemble en Gambie, mais s’y retrouvent le 19 décembre. Le projet initial est d’attaquer le convoi de Yahya Jammeh quand il se rendrait dans son village natal de Kanilai pour les fêtes.
Mais le 26 décembre, le président gambien quitte Banjul pour l’étranger. Les putschistes changent alors leur plan et décident de profiter de l’absence du chef de l’Etat pour tenter de prendre directement le contrôle du palais présidentiel. Ils ont fait préalablement acheminer par bateau des armes, du matériel et des uniformes. A lire le document, ils semblent penser que quelques coups de feu suffiront. L’enquête du FBI fait tout de même allusion à d’éventuels complices au sein de l’armée régulière.
La petite équipe, d’une douzaine d’hommes seulement, se divise en deux groupes : « Alpha » et « Bravo ». C’est le premier groupe qui entre dans le palais et ouvre le feu. Mais loin de provoquer la panique des sentinelles, ils doivent faire face à une riposte musclée qu’ils n’attendaient pas. C’est la débâcle et le sauve-qui-peut en direction du Sénégal. Papa Faal arrive à rejoindre Dakar. C’est lui qui aurait tout raconté à l’ambassade américaine, déclenchant l’enquête du FBI, son arrestation et celle de son comparse à leur retour aux Etats-Unis.
La Gambie proclamée Etat islamique par son président
Banjul (Gambie) – La Gambie, ex-colonie britannique de près de 2 millions d’habitants en Afrique de l’Ouest, est désormais un Etat islamique, a déclaré son président Yahya Jammeh cité samedi par la présidence et la télévision publique.
Il n’a pas précisé comment cela se traduirait concrètement mais il a promis que les droits de la minorité chrétienne seraient respectés et que les femmes ne seraient pas soumises à des contraintes vestimentaires.
Le destin de la Gambie est dans les mains d’Allah le Tout-Puissant. A partir d’aujourd’hui, la Gambie est un Etat islamique, a proclamé le président Jammeh qui s’exprimait jeudi à Brufut, à 25 km de la capitale Banjul, selon ses propos mis en ligne par la présidence sur son site (www.statehouse.gm).
Nous serons un Etat islamique qui respecte les droits des citoyens, a-t-il affirmé en clôturant une tournée nationale.
Dans une déclaration à la télévision publique gambienne GRTV dont l’AFP a écouté un enregistrement samedi, Yahya Jammeh a expliqué que ce changement de statut de l’Etat – dont il n’a pas précisé les modalités – ne modifierait pas les relations entre les musulmans, représentant environ 90% de la population, et les chrétiens, estimés à environ 8%, les autres étant considéré comme des adeptes de religions traditionnelles.
Nous serons un Etat islamique qui respectera les droits de tous les citoyens de ce pays de 1,96 million d’habitants, a insisté M. Jammeh dans une émission diffusée dans la nuit de vendredi à samedi.
Accepter la religion d’Allah comme religion, comme votre mode de vie est non négociable. Permettez-moi de dire très clairement que cela ne signifie pas que les chrétiens ne devront pas avoir leur pratique religieuse. Les chrétiens devront être respectés comme il se doit. La manière de célébrer Noël sera maintenue, a-t-il précisé.
Il a également mis en garde contre toute violence envers les femmes en raison de leur tenue vestimentaire.
Je n’ai nommé personne comme policier islamique. La manière dont les femmes s’habillent ne vous concerne pas. (…) Vous ne devriez pas lui indiquer comme elle doit s’habiller, parce que cela ne vous regarde pas, a-t-il dit.
Cette déclaration, qui a pris tout le monde de court, n’avait pas suscité de réactions jusqu’à samedi soir dans le pays, et aucune source officielle n’était dans l’immédiat disponible pour la commenter.
Yahya Jammeh, 50 ans, militaire de carrière issu d’une famille paysanne de l’ouest du pays, cultive l’image d’un président musulman pratiquant – il apparaît régulièrement Coran et chapelet en main – et doté de pouvoirs mystiques.
La Gambie est devenue indépendante de la Grande-Bretagne en 1965 au sein du Commonwealth avec comme Premier ministre Sir Dawda Jawara, puis une République en 1970 sous la présidence de Jawara qui a été renversé en 1994 par un coup d’Etat militaire dirigé par Yahya Jammeh.
M. Jammeh a ensuite été élu pour la première fois en 1996 puis réélu trois fois (en 2001, 2006 et ensuite en novembre 2011 avec 72 % des voix). Depuis, il règne en maître sur son pays, enclavé dans le Sénégal à l’exception de sa façade maritime.
En octobre 2013, il a annoncé le retrait, avec effet immédiat, de la Gambie du Commonwealth en qualifiant cette organisation de pays anglophones de coloniale.
En mars 2014, dans un discours lors d’une cérémonie publique, Yahya Jammeh avait indiqué que son pays allait abandonner l’anglais, actuellement sa langue officielle, au profit d’une langue nationale non précisée, sans fournir de calendrier. Une annonce demeurée pour l’heure sans effet.
Il a fait adopter en 2002 un amendement constitutionnel supprimant la limite du nombre de mandats. Son régime est régulièrement critiqué par des défenseurs des droits de l’homme pour des violations des libertés.
(©AFP / 12 décembre 2015 20h36)
Encore un givré un peu borderline, qui indique la direction du passé. Maintenant attendons ce que dieu va dire et surtout s’il lui indique quelque terre promise histoire de se balader !!
je pencherai plutot pour une operation pour mettre le bazar ou au moins la pression sur le Sénégal , dont le territoire est séparé en deux par la Gambie
ES nous ne sommes pas sur la même » ligne bleue des Vosges ».Tu t’égares
Le « bazar » n’est plus sous contrôle et les alliés des anglosaxons vont le payer très cher.
C’est comme si une avalanche avait été déclenchée par un imprudent.
Le skieur emporté poussé par la neige crie très fort aux spectateurs de le rejoindre car il prétend piloter l’avalanche !!
Il ne faut pas faire cette erreur.
Mis à par la syntaxe (et comme moi l’orth) , ton blog est super pour la doc, mais parfois tu t’égares en mélangeant réalité et fiction dans l’analyse.
serait-ce mon cote reveur ?? 🙂
C’est une nouvelle Gambie, déclare à l’AFP le président élu Adama Barrow
KOLOLI (Gambie) – Adama Barrow, candidat d’une coalition de l’opposition déclaré vendredi vainqueur de la présidentielle dans son pays, a salué une nouvelle Gambie, se disant confiant dans l’attente de la réaction officielle de Yahya Jammeh, battu après 22 ans au pouvoir.
Le message pour les populations gambiennes: il est temps de se mettre au travail. C’est une nouvelle Gambie, une nouvelle attitude, pour le changement et le développement de notre pays, a déclaré M. Barrow à Kololi, sur la côte, à une trentaine de km à l’ouest de Banjul, dans un entretien à l’AFP, le premier avec la presse depuis l’annonce de sa victoire.
Alors que beaucoup en Gambie et à l’étranger redoutaient d’éventuels débordements de partisans ou de l’entourage de Yahya Jammeh – dont la réaction était toujours attendue vendredi soir – Adama Barrow s’est déclaré confiant.
M. Jammeh a dirigé pendant 22 ans la Gambie d’une main de fer. Sa défaite – avec 36,6% des voix derrière Barrow, crédité de 45,5% – a été annoncée vendredi après-midi par la commission électorale.
Cependant, jusqu’à vendredi soir, Jammeh lui-même ne s’était toujours pas publiquement prononcé sur le sujet.
Le pouvoir appartient au peuple. Donc, c’est le peuple, pas le président qui décide, les Gambiens ont décidé, nous respectons cette décision, a encore déclaré M. Barrow.
Il y a de l’espoir, parce que j’ai une très bonne équipe, qui est très expérimentée, très instruite, il y a donc un espoir pour la Gambie. Je pense que nous allons grandement changer les choses, a-t-il assuré.
Adama Barrow, 51 ans, homme d’affaires et patron d’une agence immobilière, était peu connu du grand public jusqu’à ce qu’une large coalition de l’opposition le désigne comme candidat à la présidentielle. Il était l’un des trois prétendants à la tête de la Gambie, avec Yahya Jammeh et un ancien cadre du parti de Jammeh, Mama Kandeh.
(©AFP / 02 décembre 2016 20h11)
Tu vois la Sénégambie de retour ? et du pétrole dans le marigot ? Alors il faut un » zémir pétrodollarier »
http://www.afrik.com/gambie-yahya-jammeh-choisit-l-arabe-comme-langue-officielle
grosse bataille de pétrole dans le Marigot …
http://www.leblogfinance.com/2012/03/macky-sall-nouveau-president-du-senegal-et-nouveau-roi-du-petrole.html
Découverte de pétrole et de gaz au Sénégal: Birahim Seck soupçonne un «deal» entre Macky et Aliou Sall
Lundi 1 Février 2016
SENXIBAR-Birahim Seck du Forum civil a fait hier une grosse révélation concernant la récente découverte de pétrole et de gaz aux larges des côtes sénégalaises. Invité à l’émission Grand jury de la Radio futurs média (RFM, privée), le responsable du Forum civil dit «soupçonner» un délit d’initié entre le président de la République, Macky Sall, ex-directeur général de Petrosen et ancien ministre de l’Energie et son frère, Aliou Sall, gérant de Petro-Tim. Dans les colonnes du journal Sud quotidien, M.Seck porte son soupçon à cause des connexions existant entre les sociétés à l’origine de la découverte en question.
Au micro de la RFM, Birahim Seck soutient: «Je pense qu’il ne faut pas être euphorique. Les Sénégalais semblent souvent oublier les choses très vite. Ce gaz-là a une parfaite relation avec l’affaire Petro-Tim. Rappelez-vous que la société Petro-Tim, gérée en son temps par Aliou Sall, avait bénéficié d’un contrat d’exploration et d’exploitation du pétrole au niveau de ces puits dont on parle aujourd’hui, c‘est-à-dire Saint-Louis Offshore et CayarOffshore», a commencé par faire savoir Birahim Seck.
«Petro Tim avait 90% et l’État du Sénégal 10% avec Petrosen. Le 3 avril 2014, Petro-Tim a cédé à Timis Corporation les 90%. Ce qui veut dire que Petro-Tim était une société écran. Donc, il a cédé les 90% à Timis Corporation qui est un collaborateur du gérant de Petro-Tim, qui est Aliou Sall», a ajouté encore Birahim Seck avant de poursuivre. «Écoutez bien ce que je dis. Timis Corporation, dans ces 90%, a cédé à Kosmos Energie 60% à hauteur de 200 milliards de F Cfa. Et c’est Kosmos Energie qui est en train d’explorer le pétrole et qui a découvert également le gaz».
Poursuivant son raisonnement, le responsable du Forum civil finira par avouer. «Tout ça s‘est très vite passé. Autrement dit, nous soupçonnons qu’il y ait un délit d’initié. Notre président actuel était directeur de Petrosen. Notre président actuel était aussi, si je ne me trompe pas, ministre chargé des hydrocarbures, ministre de l’Energie précisément. Donc, il était en parfaite connaissance des gisements et des potentialités dont le Sénégal devait disposer en matière de cadastre minier»
C’est possible, en gros la côte sénégalaise est moins secouée de celle du Maroc et son pendant de l’autre côté des 8000 km d’eau salée c’est le Venezuela !!
Gambie: le Sénégal condamne le revirement de Jammeh, exige la transmission pacifique du pouvoir
Dakar – Le Sénégal, unique voisin terrestre de la Gambie, a condamné vendredi soir le revirement du président gambien Yahya Jammeh, qui a rejeté les résultats de l’élection du 1er décembre une semaine après avoir reconnu sa défaite, exigeant qu’il cède pacifiquement le pouvoir.
Le Sénégal rejette et condamne fermement cette déclaration, selon un communiqué de son ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye, disant avoir appris avec surprise cette remise en cause par M. Jammeh de sa propre reconnaissance des résultats une semaine auparavant.
Le Sénégal exige que le président sortant respecte sans condition le choix démocratique librement exprimé par le peuple gambien, qu’il organise la transmission pacifique du pouvoir et qu’il assure la sécurité et l’intégrité physique du président nouvellement élu, Adama Barrow, candidat d’une large coalition d’opposition.
Il engage instamment la Cédéao (Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, NDLR) l’Union africaine et les Nations unies à oeuvrer ensemble et prendre toutes les mesures qu’imposent la sauvegarde des résultats du scrutin présidentiel en Gambie et le respect de la souveraineté du peuple gambien.
Par ailleurs, Dakar met solennellement en garde contre toute atteinte à la sécurité des ressortissants sénégalais vivant en Gambie, petit pays d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le territoire sénégalais hormis sa façade atlantique.
Dans sa déclaration télévisée vendredi soir, M. Jammeh a assuré que l’intervention de puissances étrangères ne changerait rien.
(©AFP / 10 décembre 2016 02h38)
Gambie: le président Jammeh dénonce une déclaration de guerre de la Cédéao qui le presse de partir
Banjul (Gambie) – Le président gambien Yahya Jammeh, qui conteste sa défaite électorale face à l’opposant Adama Barrow, a estimé que l’organisation ouest-africaine de la Cédéao lui a fait une déclaration de guerre en affirmant envisager tous les moyens pour le pousser à quitter le pouvoir.
M. Jammeh s’exprimait dans un message télévisé à la Nation samedi soir à l’occasion du Nouvel an – et dont l’AFP a visionné l’enregistrement dimanche. Il a aussi exclu de participer à toute négociation avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (15 pays) en raison de sa partialité, et réitéré sa demande d’annulation de l’élection du 1er décembre.
Au pouvoir depuis plus de 22 ans, Yahya Jammeh avait dans un premier temps reconnu sa défaite et félicité l’homme d’affaires Adama Barrow, vainqueur du scrutin selon les résultats proclamés le 2 décembre par la Commission électorale indépendante (IEC).
Quelques jours plus tard, l’IEC a communiqué des chiffres corrigés réduisant l’écart entre MM. Barrow et Jammeh mais ne modifiant pas l’issue du vote.
Le 9 décembre, M. Jammeh a fait volte-face, rejetant les résultats et réclamant un nouveau scrutin. Il a assuré qu’il demeurerait président tant que la Cour suprême ne se serait pas prononcée sur son recours, qui doit être examiné le 10 janvier, neuf jours avant l’expiration de son mandat d’après la Constitution.
Depuis son revirement, M. Jammeh est sous pression de plusieurs pays et institutions qui lui demandent de céder son fauteuil le 19 janvier et de permettre une transition apaisée. Pour l’en convaincre, la Cédéao a dépêché une mission à Banjul, sans succès.
Le président de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza, avait évoqué en décembre des décisions les plus draconiennes possibles si la diplomatie échouait, qualifiant l’option militaire de solution envisageable.
Cette décision de la Cédéao d’imposer les résultats de la présidentielle par tous les moyens possibles est totalement illégale, car elle viole le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ses Etats membres, a déclaré Yahya Jammeh.
C’est, en fait, une déclaration de guerre et une insulte à notre Constitution. C’est donc totalement inacceptable, a-t-il martelé, excluant de participer à toute négociation menée par la Cédéao tant qu’elle maintiendrait sa position.
Sans la quête de la justice dans le cadre de la Constitution gambienne et sans la levée de la menace d’usage de la force dans la position de la Cédéao, l’impasse demeurera, avec le risque d’une escalade en confrontation militaire, a-t-il averti.
Il s’est dit victime d’une campagne menée par des groupes d’intérêt et d’individus, qu’il n’a pas identifiés.
Ces appels à son départ sont basés sur des craintes d’une confrontation militaire qui conduirait à la violence dans notre paisible pays. Mais une confrontation militaire avec qui ?
Dans tous les cas, a-t-il averti, nous sommes prêts à défendre le pays contre toute agression et il n’y aura aucun compromis à ce sujet.
Dimanche, on constatait une présence accrue de militaires et policiers anti-émeute à Banjul et ses banlieues, selon un correspondant de l’AFP, sans qu’aucune explication officielle puisse être obtenue dans l’immédiat.
Le déploiement était visible notamment le long du littoral, abritant des établissements hôteliers, ainsi que dans certaines rues et stations-service.
(©AFP / 01 janvier 2017 18h37)
ALERTE – Gambie: l’armée sénégalaise prête à intervenir à partir de minuit « si la solution politique échoue » (porte-parole)
Et probablement pas que ceux-là car une fracture religieuse recouvre les facéties de la colonisation !!
Les frontières actuelles sont tracées en 18895 après plusieurs tentatives sans suite d’échange de la Gambie contre d’autres territoires français dans le golfe de Guinée. L’accord franco-britannique de 1889 permet de définir les frontières avec le futur Sénégal, y compris la Casamance prise par les Français aux Portugais. Le Royaume-Uni fait officiellement du pays un protectorat britannique en 1894.
Fracture religieuse … organisée ? dans un rare pays de la région à influence anglo-saxonne … je dis cela, j’dis rien …
Le poursuivi « refuseur » d’élections n’a-t-il pas établi l’Arabe comme langue officielle en Gambie en lieu et place de la langue de sa majesté impériale anglaise colonisatrice !! je dis n’importe quoi ?
Il ne s’agit pas d’arabe dialectal !! ni de Wolof !!
http://www.afrik.com/gambie-yahya-jammeh-choisit-l-arabe-comme-langue-officielle
Plus de 45.000 personnes ont fui la Gambie
Genève – Plus de 45.000 personnes ont fui la Gambie depuis début janvier, en majorité vers le Sénégal, alors qu’un ultimatum a été fixé au président sortant gambien Yahya Jammeh de quitter le pouvoir, a indiqué vendredi le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
« Environ 45.000 personnes sont arrivées au Sénégal depuis la Gambie » et « au moins 800 personnes se sont rendues en Guinée-Bissau », a déclaré aux médias à Genève un porte-parole du HCR, Babar Baloch.
« Il s’agit d’une estimation » faite par les autorités sénégalaises « depuis début janvier, lorsque les personnes ont commencé à fuir la Gambie », a-t-il dit, en ajoutant que la majorité des déplacés sont des femmes et des enfants.
La Gambie compte 1,8 million d’habitants.
Parmi ceux arrivés au Sénégal se trouvent des Gambiens, mais aussi notamment des Sénégalais, des Ghanéens, des Libériens, des Libanais, des Guinéens et des Mauritaniens.
« Les prochains jours vont être critiques (…) davantage de personnes risquent de quitter le pays si la situation actuelle n’est pas résolue de façon pacifique rapidement », a relevé le porte-parole du HCR.
Les autorités sénégalaises se tiennent prêtes à distribuer de l’aide humanitaire à quelque 100.000 personnes, selon l’agence onusienne.
Après plusieurs médiations menées sans succès en Gambie, les présidents mauritanien et guinéen tentaient encore vendredi de convaincre Yahya Jammeh de céder la place à son successeur Adama Barrow, avant l’expiration de l’ultimatum fixé par l’organisation ouest-africaine de la Cédéao, afin d’éviter une intervention militaire.
Des soldats de cinq des quinze pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sont entrés jeudi en territoire gambien, dans le cadre d’une opération baptisée « Restaurer la démocratie », pour forcer au départ M. Jammeh.
Adama Barrow, élu au scrutin présidentiel le 1er décembre en Gambie, a prêté serment jeudi après-midi à l’ambassade gambienne à Dakar, ville où il est accueilli depuis le 15 janvier à la demande de la Cédéao.
(©AFP / 20 janvier 2017 11h45)
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