Reprenons … nous nous étonnions dans un précédent article que l’Espagne accompagne la France dans sa visite au Sénégal effectuée à la fin octobre, flairant quelques odeurs de pétrole sous l’affaire … comme cela est souvent le cas.
C’est en effet fort discrètement que le 23 et 24 octobre derniers, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense de la République française, s’est rendu au Sénégal , accompagné par son homologue espagnol, monsieur Pedro Morenés Eulate, et ce, avant de se rendre au Mali. En ligne de mire : le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, qui doit se tenir les 15 et 16 décembre prochains.
Quelques recherches sur internet avec les mots clés « Mali » et « Repsol » auront conforté mon intuition.
En effet, selon les termes même de Afrimag, pas plus tard qu’en avril 2014, le groupe énergétique espagnol Repsol a annoncé avoir gagné le jackpot à Taoudéni. Taoudéni, bassin pétrolier et gazier très prometteur que je soupçonne depuis fort longtemps – et ce, bien avant le déclenchement de la guerre au Mali – être à l’origine des tensions qui frappent la région depuis quelques mois.
Rappelons en effet que le bassin de Taoudéni est un large bassin couvrant une zone de plus de 500000 km2 sur la partie Sud et Est de la Mauritanie, et se prolongeant vers l’Est jusqu’à une zone similaire dans la partie Ouest du Mali. Offrant ainsi des ressources en matières premières qui ne peuvent qu’attirer les appétits ….
Malgré la taille gigantesque du bassin, seulement 6268 km de levés sismiques 2D ont été acquis dans la partie mauritanienne du bassin, et seuls deux puits y ont été forés Abolag-1 (Texaco, 1974) et Ouasa-1 (Agip, 1974).
En avril dernier, Repsol a ainsi déclaré via communiqué de presse que des indicateurs « très probants » attestaient l’existence de quantités considérables de pétrole dans le bassin de Taoudéni. Ravivant ainsi les espoirs de la Mauritanie de devenir un grand producteur de pétrole. Selon la presse internationale, le groupe espagnol aurait décidé, le 18 mars dernier, de proroger ses opérations de prospection dans le bloc 10 du bassin, côté mauritanien.
Un nouvel espoir, donc, pour Repsol, un temps échaudé par l’évaluation peu convaincante d’un précédent forage. Le groupe était même à deux doigts de quitter la Mauritanie, avant la découverte de ces nouveaux indices attestant la présence de réserves considérables de pétrole dans le bloc 10 du bassin de Taoudéni.
Alors que nous avions alerté avant même le début du conflit malien, que le Sahel et ses richesses pétrolières et gazières pouvaient conduire la région au chaos, situation que certaines puissances mondiales auraient intérêt à développer, histoire de s’approprier les ressources locales ou au « mieux » éviter qu’elles ne tombent aux mains de leurs concurrents – les faits semblaient nous donner raison à plusieurs reprises. Mêlant à la fois le pétrole, les ressources énergétiques de l’Afrique … et les paradis fiscaux tels que les îles Caymans.
Un communiqué du Conseil des ministres tenu le 10 juillet 2013 au Mali faisait en effet état d’un accord de 35 millions de dollars portant sur le partage de production du bloc 6 de Taoudeni, l’exploitation, le transport et le raffinage des hydrocarbures liquides ou gazeux.
La convention avec la société de droit des Iles Caïmans est inscrite « dans le cadre de la promotion de la recherche et de l’exploitation d’hydrocarbure pour favoriser le développement économique du Mali », avaient précisé les autorités maliennes …
Ladite convention a été approuvée par un projet de décret adopté par le Conseil des ministres tenu sous la présidence du chef de l’Etat par intérim, le professeur Dioncounda Traoré. Un accord signé quelques jours à peine avant un scrutin majeur pour le pays, l’élection présidentielle devant se tenir avant la fin du mois de juillet au Mali …
Rappelons par ailleurs qu’en février 2013, des medias algériens avaient indiqué que Sonatrach avait décidé de geler l’ensemble de ses activités dans le bassin de Taoudeni. Une décision qui intervenait alors qu’en 2012, le groupe énergétique algérien avait pu obtenir une prolongation de deux ans de son contrat d’exploration accordé par le gouvernement malien.
La presse algérienne rappelait parallèlement que depuis 2007, l’Algérie avait du faire face à une rude concurrence avec des compagnies internationales pour la prospection pétrolière dans le bassin de Taoudeni, tel le français Total mais également Woodside, Dana, IPG, le chinois CNPCIM, l’espagnol Repsol, l’égyptien Foxoil.
Si en 2006, le groupe pétrolier ENI avait pu acquérir cinq licences en partenariat avec la société publique algérienne Sonatrach dans la zone, un porte-parole du groupe avait indiqué au début 2013 que la société italienne avait rendu ses licences. Raisons invoquées par ENI : « le très faible potentiel de la région ». Tout en précisant que les licences avaient été rendues avant le début de l’opération militaire française Serval.
Reste que la revue Africa Energy Intelligence annonçait quant à elle le 8 janvier 2013, que le 18 décembre 2012, soit trois jours après sa reconduction au gouvernement, le ministre malien des mines Amadou Baba Sy avait signé un décret stipulant la reprise par l’Etat malien du bloc 4 jusqu’alors opéré par ENI et Sipex (Sonatrach).
En février 2011, la presse algérienne indiquait que le groupe français Total et le groupe énergétique national algérien Sonatrach avaient dans leurs besaces plusieurs projets au Sahel. L’essentiel semblant être pour les deux groupes de « rafler » le plus de projets possibles, au Mali et au Niger.
Rappelons parallèlement qu’en 2012, à trois mois de l’élection présidentielle, le gouvernement malien, déjà confronté aux enlèvements d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et à la menace d’une crise alimentaire, avait dû faire face à une nouvelle rébellion touareg puis à un coup d’état. Ces attaques étant alors les premières de ce type depuis un accord ayant mis fin à la rébellion mais également depuis le retour de Libye de centaines d’hommes armés ayant combattu aux côtés des forces du leader libyen Mouammar Kadhafi.
En avril 2011, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton s’était prononcée quant à elle en faveur d’une aide de 25 millions de dollars pour les rebelles libyens. Aide qui n’inclurait pas la fourniture d’armes … si l’on en croyait ses propos. Des subsides destinées à permettre aux rebelles de lutter contre les mercenaires de Kadhafi. Ces derniers étant en grande partie des milliers de jeunes Touareg, recrutés pour apporter leur soutien au dirigeant libyen, selon la presse.
Une situation qui inquiétait d’ores et déjà grandement le Mali, lequel redoutait dès cette période des répercussions dans la région, et plus particulièrement au Sahel, tout juste identifié – hasard de calendrier ? –comme un nouvel eldorado pétrolier.
Précisons que ces populations nomades originaires du Mali, du Niger, et de l’Algérie ont, depuis les années 80, trouvé refuge auprès de l’ex dirigeant libyen lui promettant de sécuriser le Sud-Soudan, en échange de sa protection.
«Nous sommes à plus d’un titre très inquiets. Ces jeunes sont en train de monter massivement (en Libye). C’est très dangereux pour nous, que Kadhafi résiste ou qu’il tombe, il y aura un impact dans notre région », avait ainsi déclaré Abdou Salam Ag Assalat, président de l’Assemblée régionale de Kidal (Mali). « Tout ça me fait peur, vraiment, car un jour ils vont revenir avec les mêmes armes pour déstabiliser le Sahel » avait-t-il ajouté.
Situation d’autant plus inquiétante que Mouammar Kadhafi aurait pu être également tenté – la manne pétrolière aidant – de recruter auprès des jeunes Touaregs du Mali et du Niger, avais-je alors indiqué.
A Bamako et à Niamey, des élus et des responsables politiques craignaient d’ores et déjà à l’époque que la chute de Kadhafi provoque un reflux massif de réfugiés touaregs dans une région du Sahel déjà très fragile, une situation qui pourrait conduire à une déstabilisation de la région … redoutaient-ils alors.
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 11 novembre 2014
Sources : Afrimag.net, Quai d’Orsay, Repsol
A lire également :
. Mali : convention pétrolière avec Corvus Resources Management … enregistré aux Iles Cayman
. Sénégal : au cœur des discussions sur la paix et la sécurité en Afrique avec France et Espagne
. Mali : un pays riche en pétrole, en gaz et en mines d’or
. Total : nouveaux permis d’exploration dans un Sahel prometteur … agité par Aqmi et touaregs
Moins il restera de pétrole plus le côté nerveux se précisera. Pourquoi ne pas attaquer la Russie par exemple? et alors là il faudra prévoir des pastilles d’iode.
Toutes mes bises pour Taromé rentrée au pays en faisant sonner toutes les alarmes de son aéroport de transit !
j’aime bcp l’humour, voire le cynisme , mais etant cynique moi-même … 😉
L’ALGÉRIE CONVOITE LE PÉTROLE MALIEN
DECRYPTAGES – PAR THALIA BAYLE – Publié le 22 Oct, 2014
Après avoir suspendu ses activités de prospection au nord Mali fin 2012, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach a exprimé aux autorités maliennes sa volonté d’y entreprendre un forage exploratoire dès la signature d’un accord de paix entre les groupes rebelles et le pouvoir de Bamako. Une annonce que les pétroliers algériens ont fait discrètement passer fin juin, au moment où l’Algérie s’est imposée comme médiateur dans le conflit nord malien. Elle permet à Alger d’assoir un peu plus son contrôle sur cette région du Mali qu’elle considère comme sa zone d’influence.
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Crédit photo: Tous droits réservés d.r.
Médiateur de la crise malienne, base arrière d’Iyad Ag Ghali, principal ravitailleur du nord Mali déserté par l’Etat, l’Algérie a toutes les cartes pour garder la main sur cette zone qu’elle considère comme sa chasse gardée. La prospection pétrolière constitue un instrument de plus.
La Sonatrach à l’affut
Dotée d’un « bloc » d’exploration au nord Mali, la société nationale pétrolière algérienne Sonatrach qui s’était retirée du terrain malien en 2012 lorsque les combats ont éclaté dans cette région du pays n’a pas dit son dernier mot. « En juillet dernier, dès qu’il a été décidé que les pourparlers entre les groupes rebelles du nord et les autorités maliennes auraient lieu à Alger, la Sonatrach a pris contact avec moi » explique Lamine Alexis Dembélé, le directeur général de l’Autorité pour la promotion de la Recherche Pétrolière au Mali (Aurep). « Ils souhaitaient vérifier que leur permis était toujours valable et ont affirmé que dès qu’un accord de paix sera signé, ils entreprendront un forage exploratoire. » Un signal fort à travers lequel le grand voisin algérien assoit un peu plus son influence sur son hinterland nord malien.
Présente au Mali depuis 2007 où elle explore le bloc 20 à travers sa filiale internationale Sipex, Sonatrach avait obtenu en 2011 une prolongation de deux ans de la première période d’exploration qui devait prendre fin en 2013. A l’époque, il s’agissait pour le pétrolier algérien de reculer l’échéance du forage. Après avoir suspendu ses activités en 2012, Sonatrach réaffirme aujourd’hui sa volonté de forer. « Il s’agit en partie de se positioner face à la concurrence de Total dont les activités de prospection s’accélèrent en Mauritanie », avance une source dans le domaine pétrolier. « Une manière aussi de contrer toute velléité marocaine » ajoute L. M. Dembélé qui dit avoir été contacté une nouvelle fois par la Sonatrach lors son dernier déplacement au royaume chérifien à l’occasion d’une conférence internationale sur le pétrole et les mines. « Ils voulaient être rassurés sur nos intentions » dit-il. Au nord Mali, Alger veille au grain.
Des ressources incertaines
Pourtant, pour reprendre une savoureuse formule employée dans un ouvrage collectif sur l’opération Serval (1), « le pétrole malien est comparable à l’Arlésienne ; il en est souvent question mais l’on n’en a encore pas vu la moindre goutte. » Cinq bassins sédimentaires divisé en 29 blocs de prospection sont susceptibles de renfermer du pétrole et du gaz sur le territoire malien : les bassins d’Iullmeden et de Tamesna, le graben de Gao à la frontière du Niger, le fossé de Nara dans la région de Mopti et le bassin Taoudeni. Ce dernier, le plus important et le plus prometteur de tous s’étend sur 1. 500 000km2 de la Mauritanie au Niger en passant par l’Algérie et couvrant une grande partie du nord du Mali. C’est là que la Sonatrach a obtenu ses permis d’exploration avant de geler ses activités au début du conflit en 2012.
La société algérienne n’est pas la seule à convoiter le potentiel pétrolier malien. Depuis l’indépendance du pays en 1960, de nombreux opérateurs ont mis en place des programmes de recherche parmi lesquels Texaco, Elf Aquitaine, Exxon, Eni, Glencor, Afex Global, Heritage oil ou encore Sphere Petroleum. Un engouement qui relève plus de la partie de poker que de la ruée vers l’or noir. Aucune trace de pétrole n’ayant été décelée jusqu’à présent. « En tout, cinq forages destinés à mettre à jour des réserves pétrolières ont été effectués au Mali : à Tahabanat, Intamat dans le bassin des Illemeden. Dans le faussé de Gao y a Anssongo 1, puis Yarba et Atouila » pointe Dembélé. Or, aucun n’a permis de découvrir le précieux or noir tant convoité. « A l’heure actuelle, on ne peut affirmer avec certitude qu’il existe du pétrole dans le sous-sol malien. Ce qui est sûr, c’est que sur le plan géologique, plusieurs secteurs y sont favorables ».
La création de l’Aurep en 2004 par le ministère des mines a cependant donné un coup d’accélérateur aux procédures de démarchage des opérateurs qui, pour certains, ont entamé une prospection plus poussée dans le nord. La Sonatrach et la compagnie italienne Eni se sont tout particulièrement distinguées en lançant des analyses sismiques, les premières du genre au Mali. Ces tests visant à déterminer les caractéristiques physiques des roches constituent la dernière phase avant le forage. Ces recherches sont aujourd’hui au point mort. Eni, qui opérait conjointement avec Sonatrach au nord Mali s’est retirée de la joint-venture en 2011 suite à des « problèmes de politique interne » note L.M. Dembélé. La Sonatrach qui opère également seule sur d’autres permis dans la zone et dont les recherches sont les plus avancées a finalement décidé de geler ses activités fin 2012 invoquant la montée de l’insécurité.
Rhétorique pétrolière
Reste que le potentiel pétrolier malien ne cesse d’alimenter les interrogations. L’arrivée des troupes françaises de Serval au nord Mali en 2013 a suscité bon nombre de spéculations quant à la volonté de Paris de mettre à son tour la main sur les hydrocarbures. Pourtant l’existence même de ces reserves reste à démontrer. Le conditionnel est d’autant plus de rigueur que les zones du territoire les plus prometteuses demeurent, malgré la fin de l’intervention Serval, extrêmement instables. Par ailleurs la question de l’exportation pose problème, le Mali n’étant raccordé à aucun système d’oléoducs. Du coup, la France semble trainer des pieds. « Contrairement aux algériens, les pétroliers français ne manifestent pas officiellement de réel intérêt pour le potentiel pétrolier du sous sol malien » affirme L.M. Dembélé qui rappelle pourtant que Total dispose déjà de permis d’exploration sur bassin de Taoudeni côté mauritanien depuis 2009. Sur les deux blocs actuellement explorés par Total en Mauritanie, l’un se situe d’ailleurs aux confins des frontières avec le Mali et l’Algérie. Le pétrolier français mène ses activités en partenariat avec la Société mauritanienne de Gestion du Patrimoine Minier et Pétrolier (Sm Gpmp) et la Sonatrach International Production And Exploration Corporation (Sipex). Les discussions sur le côté malien auraient-elles lieu en coulisses ?
Quoi qu’il en soit, l’argument pétrolier demeure un puissant instrument politique pour les acteurs du conflit actuel. « Les groupes rebelles ont parfois grossi le trait à dessein afin de justifier la viabilité d’une forme d’autonomie de leur territoire. Ils en ont fait aussi un motif d’explication du refus des autorités maliennes de faire des concessions » explique un diplomate occidental. L’Algérie, pour sa part, compte bien être de la partie. D’autant que la stabilité de cette région s’avère cruciale pour sécuriser le gazoduc Lagos-Beni Saf actuellement en projet qui devrait relier le Nigéria et l’Algérie pour le transport du gaz nigérian vers l’Europe. En affirmant sa volonté d’entreprendre dès que possible un forage au nord Mali, Alger impose son ascendant dans la zone en partie face la France. A moins que de nouvelles données scientifiques n’apportent des éléments supplémentaires. « Tout récemment, des reserves de gaz ont été découvertes en Algérie. Il n’est pas exclu que les experts aient comparé les résultats des analyses sismique pratiquées sur ce site à ceux du bloc de Sonatrach dans le bassin malien et qu’ils aient trouvé des correspondances. Les roches que l’on trouve à cet endroit sont les mêmes que dans certaines parties de l’Algérie et dans les zones pétrolières libyennes » note L.M. Dembélé.
(1) « Opération Serval au Mali, l’intervention française décryptée », dir. Thomas Flichy, col. renseignement histoire et géographie, ed. Lavauzelle
E QATAR S’INTÉRESSE AU PÉTROLE DU MALI ET À SA MAIN D’ŒUVRE.
Catégorie : Politique Publication : mardi 28 janvier 2014
Le président IBK avec l’emir du Qatar et ses délégations.
Le Qatar a accordé deux millions de dollars au Mali pour l’accompagner dans sa phase de reconstruction. Selon le porte-parole du gouvernement, le Qatar envisage d’investir dans l’exploitation pétrolière et l’agro-industrie. Doha s’intéresse aussi à la main d’œuvre malienne.
Le ministre Mahamane Baby , porte parole du gouvernement a tiré le bilan de la visite du président Ibrahim Boubacar Keita à Doha.
Ce déplacement avait pour objectif de «relancer la coopération entre les deux pays». Derrière ce programme officiel, il a bien évidemment été question du terrorisme dans le nord Mali. Sur cette question Doha avait émis des réserves il y a un an, sur l’efficacité de l’intervention de la force serval contre les groupes jihadistes. Peu d’informations ont filtré sur l’aspect sécuritaire de la situation du Mali et sur les visions de chacun des deux pays en la matière.
En revanche la presse malienne s’est faite largement l’écho du bilan de «IBK VRP du Mali» au Qatar, comme l’ont titré certains quotidiens de Bamako.
Durant ses entretiens, le président qui était accompagné de plusieurs ministres, dont celui de la ville a plaidé pour la capitale. Il a été ainsi question de la construction d’un quatrième pont à Bamako, de la délocalisation des camps militaires de la ville.
Il a été aussi beaucoup question du pétrole. Selon le ministre, «la partie Qatari a accepté l’offre du Mali de passer à l’exploration pétrolière à travers Qatari Petroleum International. Une mission technique malienne est attendue très prochainement dans les semaines à venir à Doha. Qatari-Mining sera au Mali en février pour la signature d’un accord portant sur l’octroi de concessions minières».
Le Qatar a également manifesté un intérêt certain pour les projets agro-industriels, notamment pour la production rizicole et le projet sucrier de Markala. Une mission est attendue au Mali dans les 15 prochains jours . Dans le domaine des transports , la délégation malienne a fait état des besoins importants du Mali. Des missions d’approfondissement sont d’ores et déjà programmées.
Le porte parole du gouvernement a évoqué des discussions dans le domaine humanitaire, «deux millions de dollars ont été consentis au titre des aides d’urgence» et dans le domaine de l’emploi «Qatari Fundation s’est engagée à construire deux centres professionnels , un à Bamako pour les métiers liés à la mode et l’autre à Tombouctou pour les métiers de l’artisanat». A ce bilan le ministre a ajouté la perspective d’un accord qui devrait selon lui «changer le paysage de l’emploi au Mali». La partie Qatari a souhaité la signature d’un texte réglementant l’accueil de travailleurs maliens au Qatar. « Ça, va être une bonne chose pour les arabisants, les anglophones qui grossissent le rang des chômeurs» a d’ores et déjà annoncé le ministre Mahamane Baby. A ce stade «il n’est pas question de quota annuel». Le porte parole du gouvernement précise que des juristes maliens «vont examiner le projet d’accord. Le ministère du travail s’occupera ensuite du recrutement et des classements».
Tagged under: IBK Gouvernement Investissement
lundi, 03 novembre 2014 20:10
Tags: Taoudeni Gao Nara Pétrole Mali
(Agence Ecofin) – Les autorités maliennes ont annulé les conventions de concession et de partage de production sur une dizaine de blocs dans les bassins Taoudéni, Gao et Nara au Mali.
La décision a été inscrite dans démarche d’assainissement du cadastre pétrolier. Les blocs ainsi touchés sont revenus à l’Etat malien qui compte les attribuer à nouveau au moment opportun.
Elle a été motivée, apprend-on, par l’absence de recherche sans justification pendant une période d’un an, un défaut de paiement des taxes et redevances, et des travaux de recherche entrepris même au-delà du périmètre de recherche.
Le ministre des Mines, Boubou Cissé, a informé le 30 octobre dernier le Conseil des ministres de ces annulations qui seraient effectuées, dit-on, conformément à la Loi N° 04-037 du 2 août 2004 portant organisation de la recherche, de l’exploitation, du transport et du raffinage des hydrocarbures au Mali.
Ce sont trois conventions de concession sur le bassin Taoudéni et sept conventions de partage de production sur le bassin Taoudéni, le Graben de Gao et le fossé de Nara.
Au niveau des conventions de concession, ce sont les compagnies Petro Plus Angola Ltd sur les blocs 1A et 1B et New Catalyst Capital Investments sur le bloc 4 qui sont touchées.
Cependant, Simba Energy Inc, Moh Oil, Corvus Resources Managements Ltd, Mali Petroleum SA, Oranto Petroleum Ltd et Afex Global Ltd sont frappées par l’annulation des conventions de partage de production.
lundi, 27 octobre 2014 16:23
Tags: Mali Sonatrach
(Agence Ecofin) – Le groupe public algérien Sonatrach se prépare à reprendre ses activités d’exploration dans le bassin de Taoudeni dans le nord du Mali, dès que Bamako aura signé un accord de paix avec les forces rebelles occupant le nord du pays.
Il aurait pris contact, à cet effet, avec l’Autorité pour la promotion de la Recherche Pétrolière au Mali (Aurep), à un moment où les autorités maliennes ont décidé d’entamer des pourparlers avec les groupes rebelles, apprend-on. « La Sonatrach a pris contact avec moi », a confié au journal MondAfrique, le directeur général de l’Aurep, Lamine Alexis Dembélé.
Selon M. Dembélé, il s’était agi pour le groupe public algérien de vérifier si ses permis décrochés sur le potentiel d’hydrocarbures de cette partie du Mali, aux mains des forces rebelles, étaient « toujours valables ». Occasion saisie par la Sonatrach pour affirmer qu’elle entreprendra un forage exploratoire, « dès qu’un accord de paix sera signé», a-t-il ajouté.
Le sous-sol malien renferme cinq bassins ayant révélé un potentiel pétrolifère intéressant : le bassin Taoudeni au nord, le fossé de Gao, le bassin de Iullemeden, de Tasmena à l’est et le fossé de Nara au centre.
« La partie Qatari a souhaité la signature d’un texte réglementant l’accueil de travailleurs maliens au Qatar » On verra plus tard semble dire le zemir du Qatar après avoir suivi les recommandations pour les voyageurs de nôtre Fabius:
http://www.ambafrance-ml.org/Virus-Ebola-1045
Bien evidemment : Ebola, un argument de poids pour chasser les cies petrolieres etrangères et leurs salariés/sous traitants hors du pays …
Tu m’etonnes que l’Ambassade de France crie au loup d’Ebola !!!!
mai le mali devrait être beaucoup plus malin que les détracteurs en exploitant les ressources du blocs de nara au centre loin des terroristes pour trouver de l’argent nécessaire qui le permettra a l’avenir de se protéger.
Comment l’attentat contre Charlie Hebdo risque de profiter à l’EI…
L’assassinat de la rédaction du magazine satirique va servir la propagande des mouvances jihadistes et leur attirer de nouvelles recrues.
OLJ/Sara HUSSEIN et Mohammad Ali HARISSI/AFP09/01/2015
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L’attaque sanglante contre Charlie Hebdo a confirmé les pires craintes de voir des jihadistes présumés frapper au coeur de l’Europe, notamment un pays occidental en guerre contre les groupes extrémistes au Moyen-Orient et au Sahel.
L’assassinat de la rédaction du magazine satirique, dont les caricatures avaient indigné le monde musulman, va servir la propagande des mouvances jihadistes et leur attirer de nouvelles recrues, préviennent des experts interrogés par l’AFP.
« Cette attaque a été commise pour provoquer une onde de choc sur la scène internationale », affirme Lina Khatib, directrice du centre Carnegie pour le Moyen-Orient. « Son exécution +spectaculaire+ visait à démontrer l’influence des mouvances jihadistes en Europe », ajoute-t-elle.
(Lire aussi : Suspects jihadistes en France : l’impossible surveillance universelle)
Toujours pas revendiqué, l’attentat qui a fait 12 morts confirme les craintes d’attaques en Occident depuis la montée en puissance du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak et le lancement de la coalition internationale pour le combattre. Les services de renseignements occidentaux ont ainsi mis en garde contre le retour en Europe des milliers de jihadistes ayant rejoint les rangs de l’EI. La France est particulièrement exposée car elle participe aux frappes en Irak tout en ayant déployé un dispositif militaire d’envergure dans cinq pays de la bande sahélo-saharienne où elle traque des groupes islamistes.
L’EI, tout comme el-Qaëda dans la péninsule arabique (Aqpa), ont d’ailleurs appelé à plusieurs reprises leurs partisans à s’en prendre à la France au cours des derniers mois.
Le porte-parole de l’EI, Abou Mohammad al-Adnani, les avait exhortés en septembre à attaquer les « infidèles » en France, un appel depuis relayé dans des vidéos du groupe ultra-radical. Le magazine d’Aqpa, « Inspire », a également incité ses partisans à mener des attentats en France et inscrit le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, Stéphane Charbonnier, surnommé Charb, sur sa liste de personnes à abattre.
L’hebdomadaire satirique était l’objet de menaces récurrentes de groupes islamistes depuis la publication de caricatures du prophète Mahomet. Mais « l’invocation de la vengeance du prophète est juste un prétexte pour attirer l’attention », selon la directrice de Carnegie.
(Jihadistes français en Syrie et en Irak : tous les chiffres)
L’EI pourrait en profiter
Le but est aussi de « faire parvenir un message aux Etats, notamment ceux qui font partie de la coalition internationale, en leur montrant qu’ils sont désormais vulnérables », explique Mme Khatib. Et, pour cela, « les attaquants ont choisi une zone centrale à Paris qui est très symbolique ».
Sur les réseaux sociaux, des sympathisants d’el-Qaëda, et surtout de l’EI, se sont d’ailleurs réjouis de l’attaque en utilisant des hashtags (mots clés) en arabe comme « Paris brûle » ou encore « l’invasion de Paris ».
Qualifiant les assaillants de « lions » ayant « vengé le prophète », ils ont également publié des photos de M. Charbonnier portant un numéro de Charlie Hebdo avec une caricature se moquant des radicaux musulmans. « C’est pour cela qu’il a été tué », commente l’un d’eux sur Twitter.
Que l’attaque soit motivée strictement par l’affaire des caricatures ou par une volonté de « punir » des pays en guerre contre les jihadistes, elle agira comme un catalyseur pour attirer de nouveaux sympathisants à la cause jihadiste, selon Max Abrahms, un expert en « terrorisme » basé aux Etats-Unis. « Cette attaque sera considérée comme un succès. Et lorsque des groupes terroristes donnent l’impression d’être gagnants, il est plus facile pour eux de recruter », explique-t-il.
L’EI en tirera bénéfice même si le groupe n’est pas directement responsable de l’attaque, souligne ce professeur en sciences politiques. Car « ce qui a vraiment permis à l’EI d’avoir une aussi large base, ce sont ses +succès+ en termes de conquête de territoire et de massacre d’un grand nombre de personnes ».
Un tel contexte risque donc de créer des émules. « L’EI et d’autres groupes considéreront certainement l’attaque comme une réussite qui doit se répéter », avertit M. Abrahms.
Ben tiens ….
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Mali: le Premier ministre espagnol appelle à ne pas rater l’occasion de signer un accord de paix
Bamako – Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a appelé dimanche à Bamako à ne pas rater l’occasion de conclure un accord de paix au Mali, lors d’une visite de quelques heures dans ce pays.
Notre objectif est double: appuyer le gouvernement (malien) pour la paix et rendre visite aux militaires espagnols au Mali, a déclaré M. Rajoy après un entretien avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita.
L’Espagne veut un accord (de paix). (Il ne) faut pas rater cette occasion. Ceux qui s’opposent à la paix s’opposent au Mali, a ajouté le chef du gouvernement espagnol, qui s’est aussi entretenu avec son homologue malien Modibo Keita.
La signature de l’accord de paix d’Alger, entre le gouvernement malien et la rébellion à dominante touareg, est prévue le 15 mai à Bamako sous l’égide d’une médiation internationale conduite par l’Algérie.
La rébellion a récemment donné son accord pour parapher cet accord, près de deux mois après Bamako et ses alliés. Mais des affrontements meurtriers ont opposé cette semaine l’armée à des rebelles dans des localités dans le nord et le centre du pays.
La médiation internationale, à l’issue de récentes visites dans le Nord, établit des violations des accords de cessez-le-feu par les protagonistes, les groupes pro-gouvernementaux qui ont repris aux rebelles le 27 avril la ville de Ménaka (nord-est) et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion), dans un communiqué publié dimanche.
Elle demande à la Plateforme (cadre qui regroupe les groupes pro-Bamako à Ménaka) de se retirer de la ville sans délai, dans ce communiqué signé par la Minusma, la force de l’ONU au Mali, membre du groupe de médiateurs internationaux.
Elle demande également à la Coordination (CMA) de se retirer des positions nouvellement occupées sans délai, sans préciser de lieux.
La Minusma rappelle, à la suite du Conseil de sécurité, que des sanctions ciblées pourraient être prises contre les auteurs d’entraves au processus de paix.
Toutes les parties doivent rester engagées dans le processus qui doit conduire à la signature d’un accord de paix le 15 mai, a déclaré le chef de la Minusma, Mongi Hamdi, cité dans le communiqué.
Après la reprise de Ménaka par les groupes pro-Bamako, la rébellion s’était attaquée à Léré, à la frontière mauritanienne, et engagé des combats meurtriers avec l’armée.
Après Bamako, le chef du gouvernement espagnol a visité à Koulikoro, près de Bamako, des soldats espagnols qui participent à la formation de l’armée malienne au sein de la mission européenne EUTM.
Cette formation entre dans le cadre de la lutte contre le jihadisme au Mali dont le Nord est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes islamistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 par la France et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle de Bamako.
M. Rajoy était attendu à Dakar dimanche soir, selon un programme officiel de la Primature sénégalaise.
Il doit lundi s’entretenir avec le président Macky Sall et visiter du matériel naval espagnol, un patrouilleur et des vedettes, à Dakar dans le cadre du dispositif européen Frontex de surveillance des frontières.
Le Premier espagnol doit aussi rendre visite à des soldats français et espagnols basés à Dakar, avant son départ du Sénégal lundi après-midi.
(©AFP / 03 mai 2015 22h44)
on ne reparle bien évidemment
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/petrole-total-obtient-une-concession-au-large-du-senegal-02-05-2017-6910659.php
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