Côte d’Ivoire : des militaires s’emparent de la TV publique d’un pays entre cacao et Ebola

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L’Afrique, continent maudit où les peuples s’entre-tuent et s’avèrent ingérables en dehors de toute ingérence étrangère, voire occidentale ? Permettez moi d’en douter …
Car, alors que Ebola  frappe tout particulièrement les terres africaines, que les conflits rongent le Mali et la République centrafricaine (ou Centrafrique, anciennement aux mains de Bokassa), c’est au tour de la Cote d’Ivoire  d’être le théâtre de vives tensions. Simple hasard ? la malédiction semble tout particulièrement s’acharner sur des pays riches en matières premières, telles que le pétrole, le gaz, l’uranium, le diamant … ou le cacao.

Il convient de noter en effet que la Côte d’ivoire est l’un des plus importants producteurs de la fève noire, matière première dont le monde est de plus en plus friand, et tout particulièrement en cette période d’avant Noël et de fêtes de fin d’année. Un contexte de nature à faire exploser le cours du cacao, d’ores et déjà à un niveau record  alors que le virus Ebola menace de passer les frontières de Guinée, Liberia et Sierra Leone.

En tout état de cause, des militaires non armés ont investi mardi après-midi l’antenne régionale de la télévision publique de Bouaké, deuxième ville de Côte d’Ivoire, occupant désormais le site après en avoir chassé les employés. C’est en effet ce qu’a indiqué l’un des journalistes de l’entité à l’AFP. Toujours selon ce dernier, les militaires seraient venus prendre la station régionale de la RTI (Radio télévision ivoirienne) de Bouaké, pour montrer leur désaccord avec les propos que leur ministre de tutelle leur a précédemment tenu.

Prenant part à une vague de protestation partie de Bouaké, des centaines de soldats, réclamant de l’avancement et de meilleures soldes, ont ainsi manifesté mardi dans tout le pays. En vue d’apaiser les casernes, le ministre de la Défense ivoirien Paul Koffi Koffi a annoncé une série de mesures, telles que le paiement d’arriérés de soldes ou une meilleure couverture de frais de santé. Demandant parallèlement aux militaires de regagner leurs postes.

Vers 17H00 (locales et GMT), une cinquantaine d’entre eux, en tenue, se tenaient entre la cour du bâtiment et la rue, mais n’occupaient plus les locaux, selon un journaliste de l’AFP.

A noter également que des barricades ont été dressées sur les principaux axes de la ville, laquelle est l’ancienne capitale de la rébellion qui contrôla le nord de la Côte d’Ivoire lorsque de la partition du pays survenue entre 2002 et 2011.

Rappelons que cette rébellion était favorable à l’actuel président Alassane Ouattara, le sud du pays étant tenu quant à lui par les forces loyalistes à l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo.

Des dizaines de militaires, non armés, dont certains ont le visage cagoulé ou recouvert de peintures blanches, sont repartis au quatre coins de la ville, où peu de véhicules circulent désormais. Si les principaux magasins de Bouaké sont fermés, la population continue toutefois de se promener librement.

Des événements qui interviennent alors que le virus Ebola frappe à la porte du territorie ivoirien. Rappelons en effet que trois pays sont particulièrement touchés par le virus : le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone. Or, il s’avère que Liberia et Guinée sont tous deux des pays frontaliers de la Côte d’Ivoire, laquelle est le premier producteur mondial de cacao, représentant 40% de l’offre mondiale. Le Liberia pourrait lui-même se refaire une place au soleil  sur le marché du cacao, à moins que le virus l’Ebola freine son expansion. Les marchés redoutent d’autant plus que le virus ne se développe que le secteur est très fragmenté, mêlant parcelles de faibles superficies à des achats très morcelés. En cas de déclenchement de l’épidémie dans cette zone, tous les achats devraient être suspendus. La suppression de 60% de l’offre mondiale de cacao au début de la saison, laquelle débute en octobre, pourrait engendrer une augmentation spectaculaire des prix, préviennent les experts. Et ce d’autant plus que les cours s’avèrent être dopés par des estimations d’une récolte d’une moindre qualité pour la saison 2014/15.

Alors malédiction ? Simple hasard … ou fine stratégie menée par ceux qui tiennent les ficelles financières de la planète ?

Sources : AFP, Reuters, Liffe

Elisabeth Studer – 18 novembre 2014 – www.leblogfinance.com

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  1. Côte d’Ivoire : Le gouvernement et Nestlé signent un partenariat pour booster la production caféière – 18/11/2014

    Le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly et le Directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Mauricio Alarcon, ont procédé, lundi, à la signature d’un partenariat pour booster la production caféière dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Nescafé.

    Situant l’objectif de ce partenariat, Mauricio Alarcon a indiqué que répondre aux défis auxquels les producteurs de café font face nécessitent une approche collaborative.

    ‘’Notre engagement vise à créer de la valeur tout le long de la chaîne d’approvisionnement, de la plantation jusqu’à la tasse de café. Pour cela nous devons veiller à contribuer à l’essor économique et sociale des communautés agricoles, tout en préservant les ressources du pays pour les générations futures », a expliqué M. Alarcon.

    Rappelant que le Plan Nescafé participe à l’amélioration de la productivité, de la compétitivité et au développement de la filière café en Côte d’Ivoire, le ministre Mamadou Sangafowa a révélé que l’Etat a lancé un projet ‘’de 8 milliards FCFA pour relancer la production caféière en vue d’atteindre une production de 400 mille tonnes » d’ici l’horizon 2020.

    ‘’ La Côte d’ivoire est premier producteur mondial de cacao mais elle n’a pas encore exploité les ¾ de ses potentialité de cacao. Nous sommes attachés à la promotion du cacao, c’est en cela que l’objectif sera atteint pour le bonheur de nos populations » a fait remarquer M. Coulibaly.

    Le Plan Nescafé est une initiative mondiale visant à favoriser l’approvisionnement durable en café. Il contribue à régler les principaux problèmes économiques, sociaux et environnementaux que connaissent les communautés caféières avec lesquelles Nestlé travaille.

    En Côte d’Ivoire, le Plan Nescafé s’intègre dans la vision du Programme national d’Investissement Agricole (PNIA), mis en place par le Ministère de l’Agriculture. Il fait également partie des axes stratégiques de la Plateforme de Partenariat Public-Privé de la relance caféière initiée par le Conseil du Café et du Cacao.

    D’ici à 2022, Nestlé s’est engagé à former en Côte d’Ivoire 30.000 planteurs aux bonnes pratiques agricoles afin d’assurer un approvisionnement en café vert 100% conforme aux normes minimales de durabilité 4C (Code Commun de la communauté café), qui portent notamment sur la protection des droits humains, la non déforestation, et le respect de critères de qualité.

    L’objectif est de distribuer 27 millions de plants à haut rendement. A fin 2014, plus de 1 800.000 plants auront été distribués et plus de 13.000 planteurs formés en Côte d’Ivoire.Grâce au café ivoirien, ce sont plus de 5 millions de tasses de café qui sont consommées par jour dans la région Afrique du Centr et de l’Ouest.

    ———–
    avouez que l’opération des militaires tombe à pic pour rentabiliser aussi l’investissement de l’Etat ivoirien dans le secteur café …

  2. ES, Il existe périodiquement dans ton blog un « modérateur » qui sort de l’ombre. Pourrais-tu lui expliquer qu’il est bien, au chaud du côté obscur de la faiblesse et qu’il y reste.

  3. je vais regarder , je ne sais même pas qui c’est , désolée
    le pb , c’est que c’est pas mon blog …. il y a un proprio et des pépetes derrière

  4. Sans problème, il existe sur les blogs de la « presse libre » une officine qui gère la censure, car c’est de cela qu’il s’agit . A mourir de rire !!
    Il ne faut pas être désolée.
    Une seule petite chose, produire à contre sens au début de l’hiver une pseudo pléthore de pétrole est un risque majeur non pas pour les Russes, mais pour nos industries liées aux énergies renouvelable.

    Autre chose, pour passer non du coq à l’âne, mais d’un âne à l’autre. Quand notre héroïque Fabius va en Turquie sur la frontière Syrienne crier  » Bachar El Assad ne mérite pas d’être de ce monde » Il devient d’un coup le parrain de tous les bébés égorgeurs français de Syrie et d’ailleurs.

  5. Il faut savoir lire entre les lignes ! Oui il y a bien censure. La censure est la ligne Maginot des microcéphales.

  6. Le gouvernement ivoirien annonce la création d’une assurance agricole
    par: APA publié le : 23/10/2015 à 06:17 UTC 139 vues Dans : Économie
    Le Directeur général de la planification, du contrôle des projets et des statistiques du ministère ivoirien en charge de l’agriculture , Nouhoun Coulibaly a annoncé, jeudi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) la mise en place en 2016 d’une assurance agricole qui aura pour pour objectif de sécuriser les revenus des producteurs ivoiriens.

    M. Coulibaly s’exprimait en présence du ministre ivoirien de l’agriculture, par ailleurs Directeur central de campagne du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP ) chargé du monde paysan, Mamadou Sangafowa Coulibaly, lors d’une cérémonie d’hommage et de soutien des producteurs du Centre-Nord et de l’extrême Nord ivoirien au président-candidat Alassane Ouattara pour ses actions menées aucours de sa première mandature en faveur de l’agriculture.

    »Le président Alassane Ouattara a demandé au ministre de l’agriculture de mettre en place une assurance agricole en 2016, dès le premier trimestre 2016, l’assurance agricole va marcher » a révélé Nouhoun Coulibaly, à l’endroit des nombreux producteurs présents à cette cérémonie. Désormais,a-t-il expliqué, »si vos produits sont gâtés (du fait de trop de pluie ou de manque de pluie) vous serez rembourser et votre argent ne va pas diminuer ».

    »Le président Ouattara dit: je veux que l’argent des producteurs continue d’augmenter, si leur culture est gâté à cause du manque de pluie, ou bien à cause de trop de pluie, il faut un système qui permet de compenser, de donner de l’argent aux producteurs pour remplacer ce qu’ils ont perdu » a réitéré, le Directeur Coulibaly, annonçant dans la foulée, d’autres innovations dans le secteur agricole en Côte d’Ivore, notamment la création d’une bourse des matières premières.

    »Il y aura ce qu’on appelle une bourse des matières premières qui sera un grand marché » a-t-il également révélé, ajoutant que, »dans ce marché les prix de tous les produits en dehors du café, du cacao…seront affichés dès le départ, ainsi (…) on ne pourra plus vous voler ».

    Selon lui, une loi d’orientation agricole a été écrite et va définitivement protéger les producteurs contre les nombreux intermédiaires malveillants qui gravitent autour du secteur agricole en Côte d’Ivoire.

    Signature : APA

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