La République centrafricaine ? Passé l’effet médiatique du Festival Visa pour l’Image qui vient de se terminer à Perpignan, que reste-t-il du dossier centrafricain et du travail de Camille Lepage, photo-reporter assassinée dans le pays à 26 ans ?
Un vague brouhaha et certes une solidarité entre confrères qui luttent pour pouvoir faire leur métier sur le terrain et ceux qui ne se satisfassent pas de la langue de bois ou d’autres discours politiquement corrects.
Alors, ne serait-ce que pour la mémoire de Camille, que je n’ai malheureusement pas connue, et que je ne connaîtrais jamais, je me ferai fort de vous expliquer, pas à pas, le dessous des cartes de la République centrafricaine.
Lesquels sont intimement liés au diamant, à l’uranium et au pétrole.
La France et le géant pétrolier Total y livrent notamment une bataille sans relâche avec la Chine en vue d’obtenir la suprématie sur les ressources pétrolières du pays. Selon des estimations, près de deux milliards de barils de pétrole seraient présents dans le pays, au nord, près de la frontière avec le Tchad.
Un grand chapeau au passage à William Daniels, compagnon de travail de Camille, reparti sur les routes centrafricaines quelques jours à peine après avoir présenté – avec grande humilité – ces reportages sur Ukraine, RCA et Russie à Visa pour l’Image.
Elisabeth Studer – 28 septembre 2014 – www.leblogfinance.com
A lire également :
. Centrafrique / diamant : tentative pour réintégrer le processus de Kimberley
Pour rappel, ce que j’ecrivais en 2007 :
Areva : conflit sur l’uranium en RCA (Centre Afrique)
Nouveau conflit à régler en terre africaine pour Areva.
Tandis que le gouvernement centrafricain a annoncé mercredi qu’il jugeait « irrégulière » la reprise de l’exploitation de la mine d’uranium de Bakouma, dans l’extrême-est du pays, par Areva, la France a souhaité vendredi que les activités du groupe nucléaire français en RCA « se fasse dans le respect des clauses contractuelles et dans la plus grande transparence ».
Le chef de l’Etat centrafricain, François Bozizé, a reçu le week-end dernier le vice-président d’Areva, Olivier Mallet.
Le gouvernement centrafricain a qualifiée mercredi l’opération de rachat, fin juillet, de la mine de Bakouma par Areva au producteur canadien d’uranium UraMin « d’irrégulière au regard des dispositions légales centrafricaines et des clauses contractuelles ». Selon le communiqué, lu à la radio nationale par le porte-parole du gouvernement Aurélien-Simplice Zingas, l’opération aurait été réalisée « au mépris des droits et intérêts du peuple centrafricain ».
« Le gouvernement centrafricain reste fermement attaché à la réalisation du projet d’exploitation et de mise en valeur du minerai d’uranium de Bakouma. Il tient cependant à ce que toute opération relative à cette exploitation, soit aussi profitable au peuple centrafricain, afin d’obtenir (…) le juste respect de ses intérêts légitimes », a-t-il poursuivi.
Selon le porte-parole, « le gouvernement a mandaté une équipe d’avocats nationaux et internationaux, pour parvenir à une solution négociée avec les sociétés UraMin et Areva ».
Pour rappel, le groupe Areva a racheté fin juillet 2007 le producteur canadien d’uranium UraMin, qui disposait d’exploitation de mines d’uranium en Afrique du Sud, Namibie et Centrafrique, avec pour objectif de doper sa production à environ 19.000 tonnes à l’horizon 2012.
Le 28 février 2006, l’Etat centrafricain et UraMin avaient signé une convention minière relative à la mise en valeur du minerai d’uranium de Bakouma, dont un peu plus de 93% des parts revenaient à UraMin.
Suite à ces « revendications » du gouvernement centrafricain, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré « partager bien évidemment le souci exprimé par les autorités centrafricaines de ce que l’exploitation bénéficie aux populations locales ». « Il nous paraît important que soit menée dans ce pays une politique d’utilisation optimale des ressources naturelles, qui doivent être exploitées au bénéfice des populations, et donc nous sommes attachés à ce que l’exploitation de ce gisement se fasse dans le respect des clauses contractuelles et dans la plus grande transparence », a ajouté le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Frédéric Desagneaux.
A cet égard, Paris « encourage » Bangui à « rejoindre le pays africains qui ont adhéré à l’Initiative de transparence des industries extractives », en soulignant que « cette adhésion ne pourra que conforter la transparence du processus d’extraction ».
Le groupe nucléaire français a déclaré jeudi qu’il n’irait « pas en deçà » de la convention qui régit la mine, ajoutant « partager avec l’Etat centrafricain la même volonté de mettre en exploitation ce gisement dans une logique durable et de manière gagnante-gagnante » pour « l’ensemble des parties prenantes ».
Cette affaire survient après un contentieux avec Areva au Niger, où le gouvernement a également contesté l’exploitation de ses mines par le groupe français et annoncé le 5 août la fin du « monopole » d’Areva sur l’uranium nigérien. Avant cette décision, Areva avait renouvelé ses contrats miniers dans le pays, permettant au Niger de vendre son uranium à un prix plus élevé, dans le contexte d’une flambée des prix de ce minerai dans le monde. « Je ne vois pas de lien entre les deux situations », a toutefois déclaré M. Desagneaux, interrogé pour savoir si l’on pouvait rapprocher les conflits impliquant Areva au Niger et en Centrafrique.
Depuis le début de la semaine, les médias d’Etat, radio et télévision, multiplient des émissions « micro en balade » au cours desquelles les Banguissois manifestent leur mécontentement face à la reprise de l’exploitation d’Uramin de Bakouma par Areva, sans l’avis du gouvernement. D’anciennes accusations contre la France refont surface, concernant la contamination radioactive de populations locales.
Selon une source au ministère des Mines, la société française Cogema, qui avait démarré l’exploitation de l’uranium de Bakouma dans les années 70 dans des mines à ciel ouvert « a occasionné d’énormes dégâts radioactifs contre la population ». En avril 2007, des associations avaient aussi fait état de contaminations radioactives au Gabon et au Niger, demandant au groupe Areva de « prendre ses responsabilités » environnementales et sanitaires. La Cogema avait alors rapidement cessé ses activités en Centrafrique, estimant que l’uranium centrafricain n’était pas de bonne qualité. La présence d’uranium dans la région de Bakouma avait été mise en évidence par le Commissariat français à l’énergie atomique (CEA) en 1947, lorsque la Centrafrique était une colonie française.
Source : AFP
on en reparle au plus tot !
comme au Mali, au Niger …. on retrouve toujours les mêmes : AREVA
cf.
http://www.leblogfinance.com/2007/09/areva-conflit-s.html
pour retrouve et les autres sur militaires français accusé de viol en RCA :
je pense malheureusement que ca a lieu tout le temps …. et que tout ceci est une sombre histoire politique pour plomber la France en RCA …. il y a du pétrole et de l’uranium …
Au sénégal, Eiffage distribue des preservatifs à ses employés …. marre de devoir payer des indemnités aux sénégalaises qui réclament indemnisation voire mariage, nationalité française à la naissance de petits métisses … Ouhou, les bisounours, réveillez vous !!!!
je ne suis pas la seule à penser qu’il s’agit de faire pression sur la France :
« On ne peut pas exclure que, même si cette affaire est vraie, la fuite soit aussi un coup de pression diplomatique envers la france. Car il ne faut pas croire que les troupes US ou anglaises se comportent mieux. Enfin, on attend de savoir ce dont parlait l’ambassadeur suédois. »
http://fr.sott.net/article/25491-Flous-et-contradictions-dans-l-affaire-des-viols-en-Centrafrique
Centrafrique: levée partielle de l’embargo sur le diamant
Par RFI Publié le 27-06-2015
A Luanda, l’assemblée du processus de Kimberley, l’organisation qui régule le commerce du diamant, a décidé vendredi 26 une levée partielle de l’embargo qui pèse sur la Centrafrique depuis deux ans. Les diamants extraits dans la « zone verte », c’est-à-dire dans l’ouest du pays, pourront être exportés et l’Etat centrafricain pourra en retirer des recettes fiscales.
Pour les autorités de transition, qui bataillaient depuis des mois pour obtenir ce résultat, c’est une bouffée d’oxygène. Combien l’Etat peut-il escompter ? Les autorités ne veulent pas s’avancer. Tout dépend de la production, et elles entendent bien encourager les artisans et les ouvriers miniers à reprendre le travail.
Pour Joseph Agbo, le ministre centrafricain des Mines, cette décision n’est qu’une première étape. « Même si la levée partielle est un pas dans la bonne direction, l’objectif reste et demeure la levée de la sanction sur toute l’étendue du territoire pour qu’effectivement, le diamant puisse retrouver sa place en tant que produit d’exportation », explique-t-il.
Malgré l’embargo, des diamants centrafricains sortaient du territoire pendant la crise. La levée partielle devrait faire baisser le trafic. « Annihiler le trafic ? Non, je ne suis pas si naïf. Mais c’est vrai que la sanction avait, en quelque sorte, emplifié cette chose-là. Dorénavant, tous ceux qui vont continuer à s’aventurer à exporter dans des conditions frauduleuses, on leur fera une chasse vraiment sans merci », promet M. Agbo.
Avant la crise, le secteur du diamant faisait vivre directement ou indirectement un quart de la population centrafricaine. La production tournait autour de 900 000 à 1 million de carats par an, un objectif a retrouver pour les autorités de transition.
je ne suis pas la seule à penser qu’il s’agit de faire pression sur la France :
« On ne peut pas exclure que, même si cette affaire est vraie, la fuite soit aussi un coup de pression diplomatique envers la france. Car il ne faut pas croire que les troupes US ou anglaises se comportent mieux. Enfin, on attend de savoir ce dont parlait l’ambassadeur suédois. »
http://fr.sott.net/article/25491-Flous-et-contradictions-dans-l-affaire-des-viols-en-Centrafrique
recent reportahe à al télé me confirme dans mes dires
comme d’hab , les USA ne pourraient faire qu’exploiter des failles … pour ceux qui sont deja allés en Afrique en dehors des « camps de luxe » pour touristes … et qui sont bien conscients des accusations que peuvent porter des enfants pour une ration alimentaire certes de quelques euros pour nous …. mais qui represente beaucoup pour eux.
comment un enfant de moins de 10 ans peut il affirmer d’emblée : c’est un Français ? alors que ca peut etre tout aussi bien un GI ou autre … alors si vous rajoutez de l’argent et la pression familiale sur le gamin … pour obtenir pour obtenir argent ou precieuse ration alimentaire …..
oh oh les bisounours !!!! allez voir en afrique comment cela se passe, quotidiennement, en dehors des hotels grand luxe !!
Centrafrique/remaniement: les ministres de la Défense et de la Sécurité limogés
Bangui – Les ministres de la Défense et de la Sécurité publique centrafricains ont été limogés lors d’un remaniement gouvernemental qui fait suite aux violences qui ont ensanglanté Bangui depuis septembre, a-t-on appris de source officielle jeudi.
Deux nouvelles personnalités font leur entrée dans ce nouveau gouvernement, a annoncé à la radio nationale le porte-parole de la présidence, Clément Thierry Tito.
A la Défense, Joseph Bidoumi, magistrat et jusqu’alors président de la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme (LCDH), remplace Marie-Noëlle Koyara, qui a été la première femme à occuper ce poste depuis sa nomination en janvier 2015.
Le portefeuille de la Sécurité publique revient à un général de gendarmerie, Chrysostome Sambia, ancien directeur général de ce corps sous l’ex-président François Bozizé (2003-2013). Son prédécesseur, Dominique Saïd Panguindji, magistrat, devient ministre de la Justice et conserve son poste de porte-parole du gouvernement.
La plupart des autres ministres conservent leurs postes ou changent de portefeuilles au sein du gouvernement.
Ce remaniement intervient après de vives interpellations par des membres du Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire) à l’encontre du Premier ministre Mahamat Kamoun lors d’une séance ouverte la semaine dernière, après les violences qui ont secoué la capitale en septembre.
Plusieurs d’entre eux ont ainsi critiqué l’incapacité des forces de défense et de sécurité nationales – démantelées durant la crise et aujourd’hui en restructuration – à enrayer les violences et à protéger la population.
Le renversement en mars 2013 du président Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l’ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.
Un calme relatif était revenu depuis des mois dans la capitale mais les tensions intercommunautaires restent vives et de nombreux groupes armés continuent de sévir.
Fin septembre, de nouveaux affrontements à Bangui ont fait 61 morts et plus de 300 blessés avant que les forces internationales (Casques bleus et soldats français) ne réussissent à rétablir le calme.
Au moins sept personnes ont encore été tuées lundi et mardi dans des violences à Bangui, après l’agression de représentants d’une faction de l’ex-rébellion Séléka (à majorité musulmane) par des miliciens anti-balaka (essentiellement chrétiens), selon des sources gouvernementales et militaire.
Ces violences ont entrainé un nouveau report des élections dont le premier tour était prévu le 18 octobre.
(©AFP / 29 octobre 2015 19h45)
La Centrafrique au fond de l’abîme
M le magazine du Monde | 12.07.2016 à 10h23 •
La République centrafricaine sort peu à peu des radars de l’actualité tragique. L’élection, en février, d’un nouveau président, Faustin-Archange Touadéra, a suscité une authentique vague d’optimisme. L’espérance, pour ce pays à l’histoire jalonnée de coups d’Etat, de rébellions et de mutineries, de sortir enfin de sa crise la plus grave – trois ans de plongée vers l’abîme où se sont déchirées communautés chrétienne et musulmane alors que les fondements du conflit reposaient principalement sur le contrôle du pouvoir et des richesses.
La France, qui n’attendait que cette embellie, en a profité pour annoncer la fin de l’opération Sangaris. Cette intervention militaire avait été déclenchée en décembre 2013 pour stopper les massacres intercommunautaires qui avaient suivi le renversement du président par la rébellion Séléka, à dominante musulmane.
François Bozizé avait lui-même pris le pouvoir par la force en 2003. En réaction au coup d’Etat de 2013, les anti-balaka, des milices majoritairement chrétiennes, avaient commis à leur tour des exactions contre les civils.
Partir sans vraiment quitter. Partir pour mieux revenir. Cela est devenu une habitude pour les soldats de l’ancienne puissance coloniale. La RCA n’en a pourtant pas fini avec ses tourments. A Bangui, la capitale, comme à l’intérieur du pays, les armes crépitent encore régulièrement. Sur ces photos de William Daniels, il n’y a ni soldat français ni casque bleu. Seulement un milicien, de dos, surveillant la mine d’or de Ndassima. « Un lieu hallucinant. Pour y accéder, il faut grimper une colline pour se retrouver au-dessus d’un cratère de 70 à 80 mètres de profondeur avec des centaines de travailleurs à l’intérieur. Quelques jours avant ma première visite, en septembre 2014, un glissement de terrain avait fait 27 morts », raconte le photoreporter.
PROTÉGER DES INTÉRÊTS COMMERCIAUX
L’exploitation des richesses naturelles, si elle n’est pas le moteur du conflit entre les différents groupes armés, en est un carburant. En RCA, on se bat aujourd’hui pour protéger sa communauté, défendre ou conquérir un territoire, des intérêts commerciaux. A cela s’ajoute un banditisme en pleine expansion du fait de la profusion d’armes. Les lignes de fractures bougent mais les tensions demeurent.
« La situation du pays demandait d’effectuer un travail en profondeur, d’autant que la plupart des éclairages ne se font qu’en période de forte actualité. » William Daniels, photographe
William Daniels a découvert la Centrafrique en novembre 2013. Il y est retourné neuf fois. « Lors de mes cinq premiers voyages, je me suis consacré à la couverture de l’actualité. Mais ensuite, j’ai souhaité réaliser des images plus personnelles, me concentrer sur les causes et les circonstances du conflit avec une démarche plus proche du documentaire. La situation de ce pays demandait d’effectuer un travail en profondeur, d’autant que la plupart des éclairages ne se font qu’en période de forte actualité », explique-t-il. Cela lui a été notamment possible grâce à la bourse Tim Hetherington, du nom d’un photojournaliste tué en avril 2011 en Libye, octroyée par le World Press Photo, le prix le plus prestigieux de la profession ; ainsi que la bourse Getty.
UN QUOTIDIEN DE DOULEUR ET D’ESPOIR
Retournera-t-il en Centrafrique ? « Après mon dernier voyage, en mars 2016, je m’étais dit que c’était fini. Mais avec les nouvelles tensions à Bangui et dans le nord du pays, il n’est pas exclu que je continue », admet-il.
« Zo kwe zo » – un homme est égal à un autre – est l’une des devises de la RCA. William Daniels s’est attaché à montrer les Centrafricains dans leur quotidien fait de douleur et d’espoir. Plus que la violence de la guerre, c’est l’effondrement d’une nation qui transparaît derrière ses images.
« pour retrouve et les autres sur militaires français accusé de viol en RCA …. Ouhou, les bisounours, réveillez vous !!!!. »
Bisousnourse toi même ES !!
hallucinant !!!!!!!!!!!
https://rsf.org/fr/actualites/le-dossier-dinstruction-de-camille-lepage-perdu-bangui
J’espère que ES ne va pas se faire enlever au Sénégal, voir en Sénégambie avec sa copine de ch’val. 🙁 🙁
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