Mauvaise passe pour Israël. Alors que des dizaines de milliers de demandeurs d’asile africains ont défilé la semaine dernière à Tel Aviv pour protester contre les mesures entravant leur liberté de mouvement, leur droit à travailler et de longs retards dans le traitement de leurs demandes d’asile, un des plus grands fonds de pension néerlandais – PGGM – a décidé de boycotter des banques israéliennes. Raisons invoquées : les activités exercées par ces dernières dans les colonies israéliennes implantées en territoire palestinien.
Le fonds PGGM – qui affirme gérer 153 milliards d’euros – a en effet annoncé cette semaine mettre fin à ses investissements dans les produits de cinq banques israéliennes, motivant sa décisions par le fait que ces dernières financent la construction des colonies dans les territoires occupés.
Or, ces colonies sont illégales au regard du droit international, étant en effet bâties sur des terres qui ne font pas partie de l’Etat israélien. »Étant donné qu’il n’y a aucune perspective de changement dans un futur proche« , PGGM « a arrêté d’investir dans ces cinq banques à partir du 1er janvier 2014 » a-t-il été précisé.
En retour, l’Etat hébreu a demandé vendredi au gouvernement des Pays-Bas de s’opposer à cette décision, l’ambassadeur des Pays-Bas en Israël, Caspar Veldkap, étant quant à lui convoqué pour clarification au ministère israélien des Affaires étrangères.
Le directeur général adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères pour les affaires européennes, Mr. Raphaël Schutz, a ainsi déclaré à l’ambassadeur néerlandais que la décision du fonds de pension PGGM de boycotter Israël était inacceptable.
« Il a été par ailleurs souligné que nous attendons du gouvernement néerlandais, dans l’esprit de l’amitié qui prévaut entre nos deux pays, qu’il prenne une position sans équivoque contre de telles mesures, qui ne contribuent qu’à nuire aux relations entre Israël et les Pays-Bas », a par ailleurs averti le ministère israélien.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a souligné pour sa part que cette initiative relevait d’une entreprise privée et non de consignes gouvernementales.
« Nous sommes contres un boycott ou des sanctions » visant Israël, a-t-il par ailleurs indiqué, précisant néanmoins être « contre les colonies » et ne pas y soutenir les activités de sociétés néerlandaises.
Comme on pouvait s’y attendre, la dirigeante palestinienne Hanane Achraoui s’est félicitée pour sa part de la décision du fonds de pension néerlandais – lequel assure gérer 153 milliards d’euros – appelant plus largement les sociétés internationales ayant des liens avec des secteurs de l’économie israélienne qui assiste les colonies à œuvrer de la sorte.
Cette dernière a par ailleurs souligné que « pendant des décennies », des banques israéliennes avaient été « la colonne vertébrale financière de la catastrophique entreprise coloniale israélienne ».
Mais au final, la politique d’expansion israélienne dans les Territoires palestiniens occupés a fini par excéder les principaux partenaires d’Israël.
Si Hanane Achraoui estime que « la réaction outragée qu’affichent maintenant les responsables israéliens » au delà d’être « embarrassante », « témoigne de l’ignorance des dirigeants politiques d’Israël sur l’illégalité et les effets désastreux de leurs propres politiques », la ministre de la justice Tsipi Livni s’alarmait récemment qu’Israël vive dans une bulle et soit déconnecté de la réalité internationale. « Le boycott progresse de façon exponentielle », a même prévenu l’ancienne ministre des Affaires étrangères. « Et il ne s’arrêtera pas là. »
Quoi qu’il en soit, la décision de PGGM illustre l’ampleur prise par le mouvement BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions), lequel appelle à faire pression Israël en raison de sa politique envers les Palestiniens.
Ainsi, en décembre dernier, le géant néerlandais, Vitens, société d’eau potable, avait annoncé arrêter sa collaboration avec la compagnie israélienne de distribution d’eau Mekorot en raison du contexte politique. Mekorot, qui fournit de l’eau aux colonies établies en Cisjordanie, avait alors été accusée de mener une politique discriminatoire dans l’accès à l’eau à l’encontre des Palestiniens.
Lors de la visite officielle du Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, l’installation d’un scanner néerlandais à la frontière avec la bande de Gaza avait également provoqué de vives tensions entre Israël et les Pays-Bas.
Le boycott de sociétés israéliennes ayant des activités dans les colonies en territoire palestinien se développe désormais, les succès des premières actions en encourageant d’autres par effet boule de neige, Israël s’inquiétant désormais que ce mode d’action se généralise.
Précisons ainsi que la plus grande Église protestante du Canada a appelé ses fidèles à boycotter trois entreprises israéliennes installées dans des colonies (Ahava, Keter Plastic et SodaStream), faisant parallèlement pression sur les distributeurs qui vendent leurs produits au Canada.
La Roumanie a pour sa part refusé d’envoyer davantage d’ouvriers du bâtiment, en l’absence d’engagement israélien garantissant que les travailleurs roumains ne seraient pas employés à la construction de logements dans les colonies illégales au regard du droit international.
Des mesures qui interviennent quelques mois après l’adoption par l’Union européenne (UE) de lignes directrices excluant de sa coopération les institutions et entreprises israéliennes ayant des activités dans les territoires occupés.
Sources : RTBF.be, AFP
Elisabeth Studer – 13 janvier 2014 – www.leblogfinance.com
L’Union européenne a appelé, samedi, Israël à cesser ses activités de colonisation en Palestine et à saisir l’occasion unique que représentent les négociations de paix actuelles.
“Je suis profondément préoccupée par les plans israéliens d’extension des colonies en Cisjordanie et Jérusalem-Est”, a affirmé la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, dans une déclaration de presse, soulignant que “les colonies sont illégales en vertu du droit international, et constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre impossible une solution à deux Etats”.
Mme Ashton a rappelé à ce propos que les ministres des Affaires étrangères des 28 Etats membres de l’UE ont mis en garde en décembre dernier contre les actions de nature à saper les négociations de paix en cours et déploré l’expansion continue des colonies israéliennes.
Dans ce contexte, “je demande à Israël de cesser toute activité de colonisation”, a ajouté la Vice-présidente de la Commission européenne, notant que les pourparlers de paix actuels représentent une “occasion unique” pour de trouver un accord final.
L’UE est prête à apporter tout son soutien à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, a-t-elle indiqué, appelant “toutes les parties à agir pour renforcer la confiance et non pas l’affaiblir et à œuvrer ensemble pour une paix durable, juste et définitive du conflit”.
Le gouvernement israélien a donné son feu vert, vendredi, à la construction de 1.400 nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Une annonce qui a provoqué de vives réactions de la part des responsables palestiniens.
Depuis la reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, en juillet dernier, le gouvernement israélien a lancé la consultation pour la construction de près de 10.000 nouveaux logements dans les colonies.
LNT/MAP
Israël a déjà perdu 100 millions de shekels à cause du boycott européen
11 janvier 2014 | Classé dans: Antisemitisme et Antisionisme,L’Actualité France/ Europe | Publié par: Alyaexpress-News
Le gouvernement d’Israël tente de minimiser l’importance de la campagne de boycott qui se déroule en Europe, le ministère des Affaires étrangères a dit que c’est «une nouvelle désagréable, mais qui affecter sensiblement Israel. » Toutefois, selon l’agence de nouvelles AP, la campagne est déjà à l’origine de graves dommages pour l’économie israélienne.
L’année dernière, les revenus des implantations israéliennes dans la vallée du Jourdain sur les exportations agricoles ont diminué de plus de 14%, et en termes absolus – près de 100 millions de shekels. La raison de ces pertes sont à l’origine des grandes chaînes de supermarchés au Royaume-Uni et en Scandinavie qui interdisent d’ acheter des produits de Judée Samarie comme les poivrons, les raisins, les dattes et d’autres produits.
Le Responsable du Conseil régional de la Vallée du Jourdain a déclaré à l’AP , Karin Laub, que les dommages à l’économie des implantations suite au boycott européen, sont «énormes», les exportations de produits agricoles de la vallée du Jourdain en Europe occidentale ont pratiquement cessé.
Lors de ses entretiens avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry le gouvernement israélien insiste sur le maintien d’une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain, et après la signature d’un accord avec les Palestiniens.
Kerry a avertit récemment Israël concernant les constructions et les conséquences graves qui peuvent entraîner l’échec des négociations avec les Palestiniens. Au cours de la dernière séance d’information à Jérusalem , il a laissé entendre que le gouvernement américain n’aidera que ceux qui sont sérieusement attaché à la paix, tout en organisant une pression internationale pour des pourparlers de paix secrets .
Des universitaires américains boycottent Israël
Dernière modification : 18/12/2013 France 24
C’est une première aux États-Unis. L’appel au boycott académique d’Israël par l’un des principaux syndicats américains de chercheurs et d’enseignants a été approuvé à une écrasante majorité sur fond d’intense polémique.
C’est une première dans l’histoire de la vénérable American Study Association [ASA – association des études américaines]. À plus de 60 %, les membres de cet influent syndicat du monde universitaire américain qui se sont exprimés ont approuvé un appel au boycott d’Israël. Ce prestigieux parterre d’enseignants et de chercheurs accepte donc le principe d’une rupture des relations avec des établissements publics israéliens de recherche et les programmes académiques soutenus par l’État hébreu.
La résolution approuvée cite « l’occupation par Israël de la Palestine”, les “programmes illégaux de colonisation de terres palestiniennes” et la construction du mur “en violation de la législation internationale” pour justifier cet appel au boycott, adopté à l’unanimité du directoire le 4 décembre. Les États-Unis auraient “une responsabilité particulière à prendre position, car c’est l’un des plus importants fournisseurs d’aide militaire à l’État hébreu”, avait explique au “New York Times” Curtis Marez, président de l’ASA et enseignant à l’université de Californie.
[…]
Initiative sans précédent
Le boycott ne vise cependant pas à empêcher toute collaboration avec des chercheurs israéliens. “La résolution ne s’applique pas aux individus qui sont engagés dans des formes de coopération académique, telles que des interventions lors de conférence ou la collaboration à des articles scientifiques”, rappelle le communiqué de l’ASA.
Reste que la portée, ne serait-ce que symbolique, d’un tel boycott est sans précédent. Même au plus fort de l’apartheid, l’ASA – qui a été fondée en 1950 – n’avait pas appelé à une telle action contre le régime segrégationniste d’Afrique du Sud.
Dans un pays qui a toujours soutenu la politique israélienne, l’initiative de l’ASA a créé un électrochoc au sein du monde universitaire qui s’est retrouvé du jour au lendemain fortement divisé sur cette question sensible. L’Academic Association of University Professor ( AAUP – l’autre grand syndicat du secteur) a, ainsi, rappelé son opposition de principe à toute forme de boycott universitaire qui “est une entrave à la libre circulation des idées”. Larry Summers, l’ancien président de Harvard et ex-secrétaire du Trésor durant le premier mandat de Barack Obama, s’est emporté contre “l’idée que de tous les pays dans le monde qui peuvent être critiqués pour des abus contre les droits de l’Homme, ou pour leur politique extérieure, on puisse décider qu’un seul est digne d’un boycott et qu’il s’agirait d’Israël”.
[…]
Première publication : 16/12/2013
Wikistrike a raison sur le titre
les medias qui en parlent sont essentiellement belges !
Silence média : L’un des plus grands fonds de pension néerlandais a décidé de boycotter les banques Israéliennes
Par contre merci à Wikistrike de respecter la déontologie en ne reprenant pas de manière exhaustive mon article et en faisant « rapidement » un lien.
Ne serait-ce que pour permettre que ce blog perdure … merci d’avance
Ne revons pas : le boycott d’Israel pourrait encore une fois avoir des fortes odeurs de gaz
cf.
http://www.leblogfinance.com/2013/04/chypre-a-la-merci-disrael-et-des-usa-pour-rentabiliser-son-usine-de-liquefaction-de-gaz.html
on en reparle
notamment
Au début du mois de janvier 2013, les consortiums ENI/Kogas et le français Total ont proposé d’unir leurs forces pour extraire le gaz dans les 3 années qui suivront la signature de leurs licences d’exploration. Ce qui avait fait dire au ministre du commerce chypriote, Neoclis Sylikiotis, que l’approche de ces deux compagnies en terme d’exploration des blocks off shore au large de Chypre était de loin plus « agressive » que celle de l’américain Noble Energy sur le Bloc 12. Message à peine voilée à destination des Etats-Unis pour leur laisser entendre qu’ils devront se battre pour obtenir d’autres licences …
Quand les USA ventent du gaz du champ israelien de Leviathan à une société palestinienne
A Promising Development for Noble Energy
by Arjun Sreekumar, The Motley Fool Jan 9th 2014
This past weekend, Noble Energy signed a 20-year agreement to supply $1.2 billion worth of natural gas from Israel’s offshore Leviathan gas field to the Palestine Power Generation Co. (PPGC).
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Noble and its partners, Delek Drilling, Avner Oil Exploration, and Ratio Oil Exploration, will sell as much as 4.75 billion cubic meters (bcm) of natural gas from Leviathan to a plant that PPGC will build in the city of Jenin, located in the Palestinian-controlled northern West Bank.
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Leviathan, which Noble discovered in 2010, is estimated to hold as much as 19 trillion cubic feet of natural gas and is one of the largest deepwater gas discoveries of the past decade. Production from the field is expected to commence in late 2017. Noble will serve as the field’s operator, with a 39.66% stake, while Delek Drilling and Avner Oil Exploration each hold a 22.67% interest, with Ratio Oil Exploration accounting for the remaining 15%.
A big step for Noble
Analysts looked favorably on the deal, which marks the first long-term agreement to export gas from Leviathan to surrounding markets. According to Oppenheimer’s Fadel Gheit, Noble will generate stronger returns by selling gas to nearby Middle Eastern countries, as opposed to exporting it to more distant markets, because of the relatively lower capital investment involved.
Supplying areas like Palestine or Jordan would only require constructing « a few miles of pipeline, » which would be significantly cheaper than building liquefied natural gas export facilities to ship the gas to Europe and other more distant regions, he said in a recent interview.
In addition, the metrics of the deal came in better than expected. A supply commitment of 4.75 BCM of natural gas at a price of $1.2 billion implies that Noble and its partners will receive roughly $7.15 per Mcf, or thousand cubic feet, of natural gas. That’s markedly higher than the $6.25 per Mcf that analysts expected, according to a recent note by Tudor, Pickering, Holt.
Overall, Noble’s opportunity in the eastern Mediterranean is truly phenomenal. In addition to Leviathan, the company boasts large stakes in the Tamar gas field off the Israeli coast and Cyprus’ Aphrodite field, which represent a combined resource potential of roughly 40 trillion cubic feet. As these fields are developed over the next several years, they should generate strong returns and cash flow for the company, assuming cost overruns and delays can be avoided and Israeli export policies remain favorable.
Territoires palestiniens : du pétrole israëlien pour une centrale électrique palestinienne –
et les USA comme intermédiaire …
See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-territoires-palestiniens-du-petrole-israelien-pour-une-centrale-electrique-palestienne.html#.UtW_0LCA3rc
je vous signale qu’il existe bel et bien au départ parmi mes sources une depeche AFP
que toute la presse française … a du recevoir ….
Depeche AFP reprise notamment par les suisses via romandie.com
je le dis et le redis : je recherche avt tout mes infos en Suisse … y compris pour savoir ce qui se passe en France …
Depeche AFP c’est pourtant Agence France Presse , non ???
Parmi les seuls media français ou presque : il faut noter France 24 … soit la presse française pour l’international mais pas la presse de l’Hexagone …
France 24 :
Dernière modification : 11/12/2013
Les relations entre Tel-Aviv et Bucarest se sont ternies après la décision de la Roumanie d’interdire à ses ressortissants d’aller travailler dans les Territoires occupés. Une décision prise au regard du droit international, selon Bucarest.
Alors que les rapports entre la Roumanie et Israël avaient toujours été au beau fixe, les nuages s’accumulent dans le ciel israélo-roumain. En cause : la position de Bucarest face à la politique de colonisation de son allié israélien. Mercredi 11 décembre, la Roumanie a indiqué à Israël qu’elle refusait que les travailleurs roumains partent travailler dans les Territoires occupés.
« La Roumanie a constamment visé le respect du droit international [au regard duquel la colonisation dans les Territoires palestiniens est illégale, NDLR] », a rappelé mardi 10 décembre – sans plus de précisions – le ministère roumain des Affaires étrangères. Cette décision arrive dans le sillage du durcissement de ton de l’UE à l’égard de Tel-Aviv. Les 28 ont décidé en juillet dernier de priver de subventions européennes les entités israéliennes présentes dans les Territoires palestiniens.
« Relations exceptionnelles »
À première vue, la réaction de Bucarest n’a donc rien de très surprenant, explique Frédéric Encel, spécialiste de géopolitique au Proche-Orient, contacté par FRANCE 24. En 2012 déjà, les discussions entre les deux États avaient achoppé sur ce sujet. Aujourd’hui, « il y a sûrement eu une pression de l’Union européenne sur la Roumanie. Bucarest ne fait que suivre la politique commune », rappelle-t-il.
Au mois de juillet déjà, Tel-Aviv avait vécu la décision de l’UE comme un véritable boycott : « Nous ne pouvons ignorer [cette décision] ou considérer ces crachats comme si c’était de la pluie », avait lâché le Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Aujourd’hui, l’État hébreu vit à nouveau la position de Bucarest comme un affront. « Il est vrai que les relations entre les deux pays ont toujours été exceptionnelles. Surtout depuis la chute du bloc soviétique en 1991 », précise Frédéric Encel. Et ce, pour trois raisons. D’une part, la Roumanie a toujours eu une volonté atlantiste, « et se rapprocher des Israéliens, c’est se rapprocher des États-Unis dans le fantasme collectif », explique le spécialiste. D’autre part, Israël apprécie particulièrement que Bucarest achète son gaz et son pétrole à la Russie, « et non aux pays arabes ». Enfin, il n’existe pas de minorité musulmane en Roumanie. « Autant d’arguments qui favorisent les bons rapports entre les deux pays », ajoute Frédéric Encel.
« La Roumanie craint pour la sécurité de ses travailleurs »
Depuis les années 2000, surtout, les liens économiques entre Bucarest et Tel-Aviv se sont considérablement développés. Une importante main d’œuvre roumaine est régulièrement employée en Israël dans le secteur du bâtiment. En 2011, par exemple, un accord avait été signé entre le gouvernement israélien et Bucarest pour permettre à 2 000 ouvriers roumains et bulgares de venir travailler sur le sol israélien. En échange Tel-Aviv avait reçu la promesse de Bucarest que la Roumanie ne voterait pas en faveur de la création d’un État palestinien à l’ONU, en novembre 2012.
Cette force vive est d’autant plus essentielle pour l’État hébreu qu’elle vise à remplacer les travailleurs palestiniens, considérés comme des terroristes potentiels, depuis la seconde Intifada en 2000.
L’État hébreu a précisé que les autres pays fournissant d’importants contingents de travailleurs, comme la Moldavie ou la Bulgarie – des « pays amis », selon Israël – ne réclamaient pas de telles exigences. Pour l’heure, l’ambassade roumaine à Tel-Aviv n’a pas fait de commentaires.
C’est la deuxième polémique opposant un pays de l’UE à Israël qui éclate cette semaine. Le 8 décembre, Amsterdam et Tel-Aviv ont eu un vif différend à propos d’un scanner de sécurité qui devait être installé à la frontière de la Bande de Gaza. Le gouvernement néerlandais espérait via ce projet négocier une augmentation des exportations de biens de Gaza vers la Cisjordanie. Une requête que les dirigeants israéliens ont fermement décliné accusant les Néerlandais d’essayer de leur imposer des « conditions politiques. »
Première publication : 11/12/2013
Les banques concernées :
Bank Hapoalim, Bank Leumi, First International Bank of Israel, Israel Discount Bank et Mizrahi Tefahot Bank
Des ricains à Guantanamo aux chinois au Tibet, en passant par les frères musulmans, faudrait boycotter la moitié de la planète. En plus, les banques ça les gêne pas de collaborer avec les mafias. Alors, tout ça, ça me fait doucement rigoler ….
pour rappel
Patatasfritas, je ne vois pas ce qui est écrit dans la bulle de la petite femme en jaune !!
On est dans le registre freedom-patatasfritas ou French-embargod-russias-fritas ? 🙁
Fonds de Pension Néerlandais ABP : « Non au Boycott d’Israël ».
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i24News | Économie
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Les fonds de pension néerlandais ABP ont rejeté cette semaine les appels à se départir de trois banques israéliennes accusées d’avoir aidé financièrement les implantations juives en Cisjordanie, a rapporté Reuters vendredi.
Des militants de défense des droits de l’Homme du groupe Avaaz et l’archevêque Desmond Tutu d’Afrique du Sud ont appelé mercredi ABP, troisième fonds de pension du monde, à se départir des banques Hapoalim, Bank Leumi et Mizrahi Tefahot Bank, dans lesquelles ABP détient des parts d’une valeur d’environ 51 millions d’euros.
L’archevêque Desmond Tutu a exhorté le conseil d’administration du fonds de “porter un coup puissant, non-violent pour la paix au Moyen-Orient.”
“Votre conseil d’administration a un choix – continuer à fermer les yeux sur les faits et affirmer que les investissements ABP sont en quelque sorte forcés de participer à l’occupation israélienne des terres, ou vous joindre au mouvement de cession, ce qui réduira les risques de l’entreprise, respectera le droit international et portera un coup puissant, non-violent pour la paix au Moyen-Orient”, a-t-il écrit dans la lettre.
Le porte-parole d’ABP Jos van Dijk a déclaré en réponse que l’ONU elle-même n’avait pas accusé les banques israéliennes de briser toutes les lois internationales: “Nous avons des critères judiciaires strictes pour désinvestir et beaucoup de gens agissent par émotion, ce qui est compréhensible, car tout le monde déteste la guerre”, a déclaré van Dijk.
Le conseil d’administration a examiné l’appel de Tutu jeudi et décidé de ne pas modifier sa politique d’investissement en dépit de la demande.
Le fonds de pension néerlandais PGGM avait décidé de retirer ses investissements de cinq banques israéliennes en janvier 2014.
PGGM aurait informé les Banque Hapoalim, Bank Leumi, Mizrahi-Tefahot Bank, la First International Bank et la Discount Bank que leurs activités dans les implantations et la participation avec des entreprises qui construisent en Cisjordanie, était problématique dans le cadre du droit international.
PGGM a fondé sa décision sur l’avis d’une Cour internationale de Justice de 2004, qui stipulait que les implantations étaient “illégales et contraires à l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève”. Cet article stipule que “la Puissance occupante ne doit pas expulser ou transférer une partie de sa propre population civile dans le territoire qu’elle occupe.”
Israël et les Pays-Bas entretenaient de bonnes relations jusqu’à ce que les entreprises néerlandaises commencent à boycotter activement et à sanctionner les entreprises israéliennes implantées en Cisjordanie.
En décembre, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré que les contributions financières et les investissements des Pays-Bas à la fois le territoire palestinien et Israël, jouent un rôle important dans le processus de paix. Mais quelques jours plus tard, le géant néerlandais de l’eau, Vitens, a annulé une coopération avec la Société nationale de l’eau israélienne Mekorot.
Mekorot, qui fournit de l’eau à des villes israéliennes et des implantations juives en Cisjordanie, a été accusé par les médias néerlandais de refuser l’accès de l’eau aux Palestiniens.
Malgré la campagne de l’archevêque Tutu contre la politique d’Israël, l’Afrique du Sud a annoncé mercredi qu’elle ne se briserait pas ses liens avec Israël. Selon le rapport de Iafrica.com, le vice-président Cyril Ramaphosa a affirmé: “Il est souvent préférable lorsque vous souhaitez résoudre des problèmes de rester engagés de sorte de maintenir une certaine influence.”
Source: i24News (Copyrights)
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